Éléments de linguistique démone

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Introduction

Cette présente page est tirée de la section XI du document "Liste des Spoils de l'IS". Elle recense quelques éléments de linguistique démone.


Fonctionnement général

La linguistique démone descend directement de la linguistique Démone. L’écrit se fonde sur la notion de glyphe, qui ne se complètent pas de façon linéaire.

a) Prononciation et conjonctions

Prononciation des glyphes

La règle de lecture orale des glyphes est quelque peu inusuelle, puisque l’écriture des glyphes n’est pas linéaire. Par conséquent, la règle est généralement la suivante : on lit les glyphes du plus grand aux plus petits, en indiquant les différents statuts de glyphe par des liens donnés par une table de conjonctions de coordination :

  • Rath (symbole Я) : désigne à l’oral le fait qu’un ou plusieurs glyphes se trouvent à l’intérieur d’un autre. L’inclusion d’un glyphe dans un autre est lié à une notion de dépendance causale. La proposition dépendante est directement inscrite dans la proposition dont elle dépend.

Sa plus proche traduction française est le « ce qui implique/nécessite ».

Exemple : « Reackm rath Tylmis » est une traduction orale de « le pouvoir implique des responsabilités », qui se trace par le symbole de la responsabilité tracé à l’intérieur de celui du pouvoir.

  • Olmis (symbole Ю) : désigne à l’oral le fait que des glyphes se trouvent l’un à la suite de l’autre. La succession de glyphes désigne une succession temporelle, organisée en spirale. Le centre de la spirale désigne les événements les plus anciens et l’éloignement du centre de la spirale désigne les événements les plus récents. La présence de plusieurs bras sur la spirale peut désigner les événements qui se déroulent simultanément. Un cercle de délimitation sert parfois à indiquer le présent, ce qui a mené à la création d’un glyphe ressemblant à un soleil rayonnant pour désigner le futur et à un soleil implosant pour représenter le passé.

Exemple : « Olgor olmis Roth » qui signifie « La manipulation avant la nécessité », est une expression démone courante qui a mené à la création du prénom Olgoroth (Le besoin de manipulation)

  • Sydgis (symbole ϟ) : désigne à l’oral le fait que les glyphes se trouvent en opposition l’un par rapport à l’autre. À l’écrit les glyphes opposés sont marqués par une ligne nette de séparation. Sa plus proche traduction en français serait le « mais ». Ce glyphe se retrouve à l’écrit dans les notions de guerre et de combat.

Exemple : « Dremos Sydgis Rhumis » signifie « les démons contre les hommes ».

  • Vut (symbole ˄) : désigne à l’oral une alternative, qui ressemble à la notion de « ou » inclusif. Des glyphes mis en alternative inclusive suite à un troisième glyphe se retrouvent chacun soit à l’intérieur (si causalité) soit à l’extérieur (si événement temporel suivant) au bout des branches d’un « V », le Vut. Le Vut peut d’ailleurs contenir plusieurs branches s’il y a plus de deux alternatives.

Le « ou » exclusif se retrouve par l’emploi oral du « Sydgisvut » qui mêle opposition et choix. À l’écrit, le Sygisvut se retrouve par l’usage d’un Vut mais dans lequel les différents glyphes au bout des branches de choix se retrouvent séparés d’un Sygdgis marqué par le fameux trait droit de séparation.

Exemple : « Ra Cr-rhumis Sydgisvuta Mitr » a été prononcé par l’Être des Glaces à la trahison d’Esther, et signifie « tu as choisi cet humain contre moi ».

  • Trupis (symbole Ԏ) : désigne à l’oral l’énumération sans lien de causalité, qui se rapproche du « et » en français. Les glyphes en énumération directe ne sont ni inclus l’un dans l’autre (causalité) ni mis à côté (temporalité), ils sont simplement séparés du symbole du présent « ° » qui désigne leur statut d’égale temporalité. L’inclusion de certains symboles à l’intérieur du présent peut désigner plus de précision sur la nature de l’énumération. Par exemple, l’inclusion d’une spirale à l’intérieur du cercle désigne le fait que les éléments énumérés sont tous liés à un événement passé commun.


  • Troth (symbole Ԓ) : désigne à l’oral la notion de précision. Le glyphe écrit lié au Troth est le simple trait qui relie un glyphe à un autre glyphe. Il est couramment utilisé lorsqu’un glyphe inclus dans un autre glyphe ne possède plus de place pour obtenir des précisions dans son intérieur ou à ses côtés. À ce moment, on place un Troth pour relier le Glyphe à la suite de l’explication qui peut alors se trouver à l’extérieur. Pour plus de clarté, il est courant de remettre à l’écrit comme à l’oral le même glyphe de chaque côté du Troth de manière à être clair sur ce dont on parle, notamment lorsqu’il y a beaucoup de liens dans tous les sens. Ainsi, les érudits Démons sont généralement les plus grand utilisateurs du Troth.
  • Navor (symbole א) : Désigne la négation. Il est utilisé à la fois dans le sens de « pas », de « ni… ni... » ou de « jamais ». L’écrit du Navor est simplement de barrer le glyphe à l’aide d’une croix. Navor seul est le mot utilisé pour dire non, et utilise alors un glyphe proche de א.

Exemple : « Navor Styr, Rovan Grooth » signifie « Jamais l’amour, toujours la mort » ; C’est le slogan de l’armée de l’Être des Glaces à la chute d’Olgoroth.

  • Slicahri-Kra (symbole ф ) : L’impératif, marque de la magie


b) Quelques noms propres et communs classiques

Ici sont recensés les noms propres et communs construits par agglutination de substantifs.

    • Aramoros : construit sur Aram (transformer) et Oros (passage/transmission) : Nom donné à l’incarnation d’un démon dans l’humivers.
    • Aramucah : constuit sur Aram (transformer) et Mucah dérive de Mucahri (invisible), littéralement rendre invisible. Signifie « dissimuler ».
    • Dreackm : basé sur les substantifs Dra (graine/source) et Reackm (pouvoir). Signifie « la source du pouvoir ».
    • Mucahrackm : dérivé de Mucahri-Reackm, littéralement « le pouvoir de l’invisible ». Signifie magie.
    • Mucahros : dérivé de Mucahri-Oros, la « transmission de l'invisible ». Signifie enseignement.
    • Olgoroth : dérivé de la phrase Olgor olmis Roth, qui signifie « la manipulation avant la nécessité ».
    • Sylvester : dérivé de Sylv (vie) et d’Esther (éternel), signifie « la vie éternelle ».
    • Sylvide : dérivé de Sylv (vie) et d’Iderhi (asservissement), signifie « l’asservissement de la vie ».
    • Yshtrogar : la dague de la Souffrance (Nom démon n°1 pour la dague de la souffrance)
    • Olgovar : La lame de la manipulation (Nom démon n°2 pour la dague de la souffrance)
    • Feratrogar : Le poignard glacé (Nom démon n°3 pour la dague de la souffrance)
    • Kragerash : le pouvoir de contrôle (Nom démon n°4 pour la dague de la souffrance)


c) Quelques suffixes et préfixes classiques

    • Aram : transformer, modifier, rendre
    • Cr : Cela, ce, cet(te) (mis comme préfixe)
    • Dra : Graine, source
    • Dremos : démon
    • Esther : éternel, sans fin
    • Feras : Glace, glacé
    • Genor : certitude
    • Gerash : contrôle
    • Grooth : mort, destruction
    • Iderhi : asservissement, esclavage
    • Kra : ordre, devoir (utilisé pour l’impératif), volonté (Kela en draconique)
    • Kriesha : La vérité (Kiliesha en draconique)
    • Mitr : Moi, je, locuteur (mihr en draconique)
    • Mucahri : invisible
    • Olgor : manipulation, tromperie (Olgal en draconique)
    • Oros : transmission, passage
    • Osisth : Domination
    • Ra : Toi, tu, interlocuteur en face
    • Reackm : pouvoir/puissance (Eackm en draconique)
    • Roth : nécessité, besoin
    • Rovan : inversion de novar (jamais) signifiant « toujours »
    • Rhumos : humain
    • Mucahri : invisible, qui ne se voit pas
    • Navor : négation (Niaphor en draconique)
    • Styr : amour, sentiment (Styer en draconique)
    • Sylv : vie
    • Trogar : dague, pointe, poignard
    • Troth : précision (troth en draconique)
    • Tylmis : responsabilité
    • Var : lame, épée
    • Ysh : Souffrance



d) conjugaison des actions

Tout nom peu devenir verbe.

  • Pour désigner une action et insister sur le fait qu’elle se déroule au passé lointain, il suffit d’ajouter le suffixe « aï ».
  • Pour indiquer un passé qui persiste au présent, il suffit d’ajouter « a ».
  • Pour indiquer une action présente, on ajoute « ero ».
  • Et pour indiquer une action future, on ajoute « rapis ».

Pour les ordres, on utilise le présent en ajoutant le suffixe « a » mais on ajoute devant l’action le préfixe « Kraa », qui signifie l’ordre, le devoir. On retrouve le « Kraa » dans le mot qui défini la magie.