Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

D'Indexion
Révision datée du 7 mars 2021 à 22:07 par Anoki (discussion | contributions) (Épisode 11 : Magie, retrouvailles et pertes)
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Résumé des épisodes

Épisode 1 : Bandeau et fromage

Après avoir travaillé au champ en ce samedi matin, Célestin se promène en pleine forêt pour se dégourdir les jambes. Dégustant son pain et son fromage, il est soudain surpris par un hybride-chat du nom d'Alexis qui lui déboule dessus. Ce dernier fuit à l'instant un sanglier, et plus largement erre depuis l'attaque du convoi de carvanes survenue deux jours plus tôt. Suppliant pour un peu de nourriture et le couvert, ce dernier revient avec Célestin au village de Renardchat où loge le jeune paysan avec sa mère.

Comme personne n'a jamais vu le moindre hybride et encore moins de personne aux cheveux violets dans les parages, Alexis dissimule comme il peut ses attributs différents derrière un bandeau improvisé et derrière ses vêtements, à la demande expresse de Célestin. Suite à accident, la mère de ce dernier puis dès le lendemain les enfants du village finissent par découvrir les traits hybrides du réfugié, ce qui ne semble pas plus poser problème que cela.

Épisode 2 : Départ et Trucmuche

Le lendemain, après que les deux garçons aient aidé un peu au champs, la mère de Célestin le convainc d'accompagner Alexis vers un convoi pour Administria. Les deux jeunes garçons partent en direction de Trucmuche, où se trouve la tante de Célestin. L'objectif est d'y faire une halte avant de se diriger vers Brout, où l'enfant chat pourra se joindre à une caravane en direction de la capitale, son objectif initial. Arrivés à Trucmuche, Alexis fait donc la rencontre de la tante de Célestin, de son oncle boucher et de leurs enfants.

Épisode 3 : Rencontres et… attaque ?

Après une nuit de sommeil qui nous conduit à lundi, la tante de Célestin leur conseille d'aller demander à Roger, un habitant local, les prix des convois partant de Brout vers la capitale, ainsi que de quémander à la mairie un emploi court leur permettant de financer la place d'Alexis dans le convoi.

Célestin et Alexis font alors la rencontre de la mairesse Amalia, dont l'adjoint qu'ils ne rencontreront pas est le mari. La mairesse leur confie la mission d'aller rénover une vieille grange qui fuit au niveau du toit, occasionnant des pertes non négligeables, mais que personne n'a eu le temps de réparer depuis plusieurs années. Le travail en question épuise vite Alexis qui malgré sa souplesse n'a pas une endurance très grande. Célestin achève en revanche la besogne pour deux à une vitesse qui impressionne la mairesse. Le travail qui devait prendre quelques jours n'en aura pris qu'un seul au final.

Comme le convoi ne part que le jeudi et que la grange est réparée lundi soir, Célestin propose de participer à d'autres travaux. Son salaire doit lui être remis le lendemain, mais il obtient tout de même une petite avance sur une part de la somme.

Durant la nuit, le village est attaqué et une partie des bâtiments, dont la grange tout juste rénovée, sont enflammés. Cela oblige tous les habitants à fuir. La mairesse Amalia reste en compagnie de plusieurs gardes pour défendre le village, tandis que la majorité du village fuit vers Brout, guidés par Jasper Delerte, capitaine de la garde de Truc-muche. Ils courent ainsi durant quatre heures, ligués par cette dernière.

À Brout, une ville aux épaisses palissades de bois, la tambourinante insistance de Jasper conduit à ce que les habitants de Trucmuche sont accueillis durant la nuit. Cela semble reposer sur un réglement bien huilé, puisque Alexis, Célestin et sa famille sont logés presque immédiatement par une vieille dame nommée Brigitte.

Épisode 4 : Brout, la ville de passage

Le lendemain aux aurores, Célestin se lève et participe à l'arrivée de la boitillante Mairesse Amalia dans la ville de Brout. Une fois arrivé à l’infirmerie dans la caserne militaire impressionnante de Brout, la Mairesse apprend alors que son mari et adjoint est décédé. La mairesse, ne pouvant finalement payer Célestin, lui demande ce qu'il compte faire de sa vie. Devant la réponse vague de Célestin, elle décide de lui léguer son épée, avant de d'annoncer être heureuse que son mari ne l'ait pas vue ainsi par ce que cela l'aurait inquiété, et de lâcher un dernier souffle.

L'arme a un pommeau travaillé couleur étain, que Célestin pense être de l'or. La base de la lame est en forme de losange. Le métal de la lame est métallisé, mais selon l'éclairage elle semble par endroits transparente et irisée.

Célestin, stupéfait et plutôt choqué, s'installe dehors et finit par se retrouver en compagnie de Jasper, qui lui rapporte le fourreau de la lame. Ensuite, ces derniers parlent d'Amalia non sans émotion. Jasper finit par proposer au jeune enfant de lui enseigner le maniement des armes et lui offre de les intégrer lui et Alexis au convoi vers la capitale qu'elle compte mener afin d'alerter les gens hauts placés de ces attaques dont personne n'a compris la cause. Célestin pense alors qu'elle fait cela en rétribution du salaire de la réparation de la grange qu'ils n'ont jamais pu toucher.

Épisode 5 : L'entraînement et un autre départ

Comme promis, Jasper donne à Célestin sa première leçon d'arme dans la cour arrière de la caserne. Alexis, qui avait accompagné ce dernier, se voit aussi recevoir la même proposition puis la même leçon. Après s'être exercés avec Jasper qui se montre étonnement pédagogue, cette dernière fait se battre les deux garçons.

Mamie Brigitte, dont ils apprendront par la suite qu'elle est ancienne vendeuse de fourreaux et faisait affaire avec feu le marchand d'armes d'en face, puisque les gens perdent plus leurs fourreaux que leurs épées, leurs donne de nouveaux vêtements plus renforcés.

Le lendemain, le convoi part aux aurores pour Administria. Les deux garçons retrouvent Jasper et le convoi part.

Le voyage dure 4 jours, durant lequel Jasper entraîne Célestin et que ce dernier découvre les paysages qui mènent à Administria.

Épisode 6 : Administria∕ La Citadelle

Au midi du 4e jour, on arrive à Administria qui aux yeux de Célestin ressemblait à une montagne, mais n'en est en fait pas une. Il se sent paumé de partout, par la ville, par les bâtiments, par le concept de pavé, par l'orientation sur les cartes. Jasper leur propose un endroit où la retrouver (la caserne en question) si jamais on ne peut pas dormir chez Alexis. Qui plus est, elle nous y donne Rdv le lendemain à la caserne ("dites que vous avez une information à ne donner qu'à moi, ça passera") pour aller ensemble à la cour.

Les deux garçons vont à la cité universitaire, où une secrétaire refait faire les papiers à Alexis (qui avait tout perdu dans son attaque). Heureusement pour lui, il obtient les clés de son logement. La secrétaire croit, parce qu'Alexis a tiré Célestin par la main, que les deux sont en couple. Célestin n'a pas compris cela.

Alexis repart donc avec une clef à grelot, et la secrétaire indique à Célestin où trouver les amphis où sa soeur Alia, en 4e année de magie, doit avoir cours. Ils se perdent en essayant de la trouver, une personne qui attendait son petit copain les dirige. Célestin entre dans l'amphi par erreur, le prof à tête de sauterelle les prend pour des retardataires d'une heure quarante et leur demande de nous asseoir. Sans rien comprendre, les deux jeunes de quatorze-quinze ans assistent à la fin du cours de magie des 4e années. Un certain BG nommé Jean (du style à tenir une rose dans la bouche) vient ensuite leur parler, ayant bien compris qu'ils n'ont pas l'âge requis pour être des 4e années. Il se fait interrompre par la sœur de Célestin, Alia, qui étrangement est censée être blonde mais est en fait rousse (Célestin ne comprend pas ! Magie). Elle leur présente son amie Eva, s'étonne de les voir. Célestin lui raconte leur épopée, et Alia les invite à manger (sachant qu'Alexis aussi avait proposé cela) et même leur propose de crécher chez elle si besoin.


Le quintuor va manger dans un restau nommé "Chez Morgane". Alia ne pouvant pas payer, elle demande si Eva peut le faire. Jean, dragouillant un peu, se propose de le faire. On apprend qu'Eva est plus riche que Jean, mais que ce dernier "a des principes" et aime se faire bien voir. Pour info, le coût du repas est de 12-20 PA. Pour info, je n'ai qu'une PA personnellement. On se quitte, ma sœur m'ayant laissé un papier pour savoir comment la retrouver. On va trouver la chambre d'Alexis, ce dernier se jette sur le lit dans sa chambre de 3m². On s'endort dans l'après-midi (sieste) et se réveille en "tas". Retour chez la sœur d'Alexis, avec qui on se rend chez Eva. Cette dernière a un papillon de compagnie (type bombyx/papillon de nuit gros comme une casserole/moth) + un plante qui bouge, ce qui est fascinant. Je leur présente mon épée, elle impressionne. Ce n'est apparemment pas du métal d'après leur expertise d'étudiants. Ma sœur me preopose de faire expertiser mon épée par le doyen de leur université. Ensuite, on discute magie, puis on retourne se coucher. (rappel : Alexis doit chercher son EdT le lendemain et je dois me rendre à la caserne). Je dors par terre.


Je découvre les croissants/pain au chocolat/pain au raisin. C'est délicieux. On obtient l'EdT et Alexis se rend compte que ses cours commencent en réalité lundi (ouf, on est mercredi AVANT). On se rend à la caserne, on ne peut y rentrer comme dans un moulin. Le rapport à la cour sera en fait le lendemain à 15h.

On flâne. On se promène dans Administria. Passé une enceinte, les sons sont coupés de l'extérieur. La ville monte en spiralant; avec des étages. Alexis ayant grand faim, on redescend. Je vois un bloc de pierres montant (un ascenseur magique), je ne comprends pas. On retrouve alors Alia.

Alia m'emmène (seuls) dans Administria, au bâtiment de l' "Académie de magie". À l'intérieur, de la lumière émane magiquement. (Note : Alia m'a expliqué pour la cloche sonore autour de la ville). Dedans, je n'entends pas mes pas sur le sol. On se retrouve dans un couloir sans porte. Le mur s'ouvre à un endroit sur une mini-pièce carrée (ascenseur). Je panique en me retrouvant enfermé dedans. Il n'y a ni porte ni échelle ! Le sol se met doucement à trembler. Puis c'est transparent avec vue sur les formes d'Administria. On change d'étage, je suis choqué de l'ascenseur (c'est malaisant). On arrive alors devant le doyen, mr Deméta.

Ce dernier fait apparaître des chaises qui s'avancent derrière nous, et nous fait nous asseoir. Je défais ma ceinture et pose la lame (dans son fourreau toujours) sur le bureau. Je tire enfin légèrement la lame pour qu'elle apparaisse. Mr Deméta dit que "c'est étrange", que cela lui échappe, qu'il est stupéfait. Il sait que je vais à la cour, et me parle alors du magicien de la cour (qui refuse de venir enseigner à l'université). Le doyen me conseille en disant qu'il est avec "Elle" (???) et me dit que ce Boris doit me voir. Je suis censé dire à ce dernier que je viens de sa part. Je lui demande de quelle matière est faite ma lame. Il n'arrive pas à le déterminer. Il me révèle que la magie est contre intuitive, qu'il faut parfois savoir se mettre à 2 dessus. Le cuir a tout au plus 500 ans, il y a apparemment plus de sortilèges non identifiables dessus. Ce n'est pas un sceau sur la garde, mais un blason.

On prend congé, et retournons à l'ascenseur. Il parait d'après ma sœur que c'est un honner d'avoir accès à la cour. Alia n'y a jamais été. Elle : l'Émissaire. Ma sœur donne plus d'explications que je rate parce que je suis mal à l'aise dans l'ascenseur. On va voir les 6 objets en vitrine en bas du bâtiment. Il y a : un triangle intangible, un livre fermé, l'hypercube, de la lumière dans une boite fermée, un rouleau, et le marteau à haut Potentiel. On retrouve les amis, on va manger. Ils me demandent des nouvelles. Tout le monde sait qui est ce Boris, sauf moi. Elle, c'est Hyper.

14h, moi et Alexis allons à la caserne. On est en léger retard. Jasper nous attendait. La montée est leeeente, on a mal aux pieds. Hâte que ça finisse. Devant le dernier 5e de la cité, il y a des balustrades, ça ne monte plus, et on a vu sur le plateau. Il y a des soldats et des jardins. Les soldats sont intimidants, ils ont des cailloux apparemment magiques sur leurs lances.


Épisode 7 : Le Palais et la prophétie

Jasper nous explique comment nous ternir dans le Palais, je préviens pour Boris (et ma sœur m'a prévenu aussi sur comment se tenir). Quand le soldat retire la lance, on entend un vrombissement, il y a apparemment une fermeture magique du palais. L'intérieur est blanc et cuivré, contrairement à la cité noire. On est escortés par 2 soldats à javeline jusqu'à une immense salle à colonnes striées blanches, qui sert d'antichambre. Il se trouve une arcade lumineuse en face de nous. On patiente. Annonce : "L'Émissaire Hyper va vous recevoir." Nouvelle pièce circulaire grande, de la taille d'un demi-amphi, qui part sur plusieurs centaines (?) de mètres de haut. La pièce est trop claire, la magie participe à sa luminosité. Sur le Trône, quelqu'un se tient : une femme de 20-25 ans se tourne vers nous, aux vêtements noirs et cheveux noirs, qui regarde quelqu'un qui lui chuchotte sur sa droite. L'homme en question est en toge blanche et dorée, muni d'un baton avec une grosse pierre.

On met pied à terre, Jasper se présente, la personne sait déjà pourquoi on est là. Puis on se présente à notre tour lorsqu'elle nous regarde. Jasper explique alors l'incendie du village et mentionne l'attaque du fourgon d'Alexis. Les attaquants avaient une armure rouge, sans blason. Alexis parle à son tour et déclare avoir vu l'armure, qui est d'un rouge plus vif que ceux d'ici ; il a aussi observé un insigne en forme de tête de dragon sur l'épaule, fait qui étonne la cour. Hyper parle alors à l'homme en toge au bâton (~50 ans), mais on ne l'entend pas. L'homme bugue alors en me dévisageant. Hyper revient, et nous parle pendant que l'homme continue de me fixer, puis Alexis. Je mentionne alors Boris, et Hyperia sollicite que nous restions quelques heures.

Nous sommes alors menés dans l'Antichambre, où Jasper se demande si elle doit nous engueuler. On entre dans un grand ascenseur, je stresse. Ce dernier monte et l'on se retrouve dans un dédale de couloirs puis un balcon. Immédiatement, Alexis est emmené ailleurs, aussi je discute avec Jasper. Ensuite, cette dernière est appelée. J'attends alors une heure seul, je me demande combien de temps cela va encore durer. En attendant, je m'entraîne à l'épée puis je contemple la ville. Vient enfin mon tour, on m'ammène au magicien.

On monte 20 m d'escaliers, puis le garde s'en va. La porte s'ouvre par magie (3 doigts suffisent pour l'ouvrir). Pièce blanche (bureau) : objets ésotériques, cristaux volants, alambics, sphère armillaire. Je remets l'épée au magicien (c'est le même qu'avant, c'est lui Boris), il porte un regard intense à cette dernière. Il me demande alors d'où je viens. Il connait le blason de cette épée : c'est celui des premiers magiciens. J'apprends alors que notre monde s'appelle Axelor. Boris galère à sortir l'épée de son fourreau (moi ça va), donc je le fais pour lui. Il fait des tests avec le bâton, qui provoque un son strident, fait tourner le cristal volant, et alors un des micro-cristaux se barre violemment.

"Mystérieux", déclare-t-il, "Malheureusement je ne le connais que trop bien". Il paraît qu'elle fait partie des légendes fondatrices. Elle ne peut être récupérée que par quelqu'un qui ne souhaite pas l'obtenir. La protection magique autour du blason est maximal. Boris a alors un sourire avenant et déclare devoir parler avec Hyper. Je retourne alors au balcon avec les deux autres.

Deux gardes arrivent et moi ET Alexis Seuls sommes convoqués. On monte des escaliers, un ascenseur, et arrivons dans une pièce circulaire silencieuse, avec un poil de vent, un escalier en colimaçon et de la lumière en haut ainsi qu'un puit en contrebas. Montant, nous nous retrouvons sur un belvédaire qui surplombe toute la cité. Hyper est ici, Boris aussi. Les gardes nous laisent sur ce soleil couchant qui se trouve derrière Hyperia, magnifique.

Je veux m'agenouiller, et alors Hyper commence une tirade : "On dit de ces montagnes qu'il s'agit de dragons endormis."

Boris reprend : "Ils seraient morts dans leur sommeil, après avoir consumé toutes les âmes de la région. Depuis, nous avons construit cette cité"

Hyperia : "Il existe une prophétie : 2 jeunes personnes qui un jour viendraient se présenter à leur porte et amèneraient des événements sans précédents."

Boris pense qu'il s'agit de nous. On y parle en effet d'un jeune hybride aux cheveux violets ainsi que le porteur d'une épée oubliée. Hyper nous ordonne de rester au chateau jusqu'à nouvel ordre. Face à mon incompréhension et ma demande, elle affirme que ma mère sera prévenue. Je demande alors ce qu'est un prophétie, et apprends qu'il s'agit de textes prémonitoires (?). Boris nous promet d'avoir des cours, ici (pour Alexis surtout). L'hybride aurait donc été attaqué pour ses caractéristiques (cheveux violets). On va me former au combat.

QUESTION : COMMENT ALEXIS S'EST TIRÉ D'AFFAIRE AVEC L'ATTAQUE DU CONVOI ? SES ATTAQUANTS ÉTAIENT-ILS DES BRELS ?

Nos poursuivants : la confrérie (des Konars) de Droath. Mais on ne peut en parler, pas sans audience privée. On est menés à nos quartiers.

Épisode 8 : Vie au chateau

Dans notre chambre, un seul lit double en baldaquin en bois massif. La pièce n'a aucune fenêtre, mais des carreaux magiques blancs (on peut faire traverser la main) qui produisent une lumière blanche. C'est très éclairé. Se trouve aussi une salle de bain avec une grande baignoire pour deux. Enfin, une petite pièce annexe contient une mini-bibliothèque. J'y trouve un roman.

On discute sur le lit, lumière réglable par dalle/réglet. Chambellan (Marc) apporte repas et nous apprend que Jasper est repartie. On mange des carottes rapées avec du citron et du poulet. C'est super bon. Je vais aux toilettes, puis Alexis m'y indique comment prendre un bain. Je découvre ce qu'est un cube de savon, ainsi que l'eau chaude ! Alexis m'explique comment gérer les deux. Il s'occupe de mon dos.

S'ensuit une bataille d'eau, puis une bataille tout court. Alexis demande enfin une trève, mais je comprends "Crève". Donc je crie avant de lui sauter dessus. Un garde arrive en panique. Mais tout allait bien. Alexis se retrouve gêné et troublé.

On discute après avoir nettoyé, de la vie de cet hybride : Mustiboui, les bateaux), et Alexis se tait, étrangement silencieux. Et enfin on s'endort, toujours en serviettes.

Au réveil, je demande des vêtements de rechange (je n'avais pas prévu de rester des jours), on m'annonce qu'on va en demander à "Qui de droit" (quel drôle de nom"). Je demande à m'entraîner, ou, au pire, à prendre l'air ? Je découvre au petit déjeuner les fraises des bois, c'est délicieux. On m'organise une audience, et j'apprends alors que "Qui de droit" est un nom pour Hyperia. Je la rencontre alors dans un bureau. Elle me demande ce que je veux.

Pour apprendre l'étiquette, je dois voir avec le Chambellan Marc. Pour l'entraînement, elle va s'en occuper elle-même : 30' par jour. Elle me demande de ne pas utiliser mon arme sans elle. Pour le reste, quelqu'un peut bien s'occuper de moi pour compléter l'entraînement. Je mentionne Jasper, puis ma mère et ma sœur. Enfin, je retourne à la chambre.

Alexis discute vêtements avec moi (j'y connais rien), puis je demande à un garde un bouquin sur la magie. On me prête "livre de magie" de A. Odinson. Tout le monde peut en comprendre les bases, parait-il. Le bouquin parle des lois de compositions, et de Lavoisier. Je me demande ce que je dois faire si je veux pratiquer la magie.

Un garde m'emmène à l'entrainement, dans une salle blanche. Je m'échauffe seul et m'entraîne pendant les 30' d'attente. Puis Hyper arrive. Je me fais doucement LAMINER, souriceau face à une tigresse. Je finis au sol humilié.

Les combats sont de plus en plus douloureux. Une humiliation sympathique "qui sera semi-quotidienne", me promet-elle avant de quitter la pièce. J'ai mal partout (j'ai reçu des coups au crâne avec le fourreau de son épée et partout aussi). De retour, je tombe sur le lit.


Plusieurs jours plus tard, je demande à revoir Boris, on m'arrange un rdv à 17h. Marc me donne avant 10' de leçons d'étiquette. J'y apprends à savoir quand je peux parler, à savoir quand on me regarde. S'ensuit des discussions avec Alexis sur sa lecture. Il semble s'ennuyer comme un rat mort, le pauvre.

On toque, pour m'annoncer que Borisadium Enteriatem, Archimaître peut me recevoir. Alexis, délaissant ses bouquins, décide de m'accompagner. Le garde qui m'accompagne à, contrairement aux autres, une armure noire. Son épée est formée d'une lame et d'une gardes toutes deux enchassées par un grand cristal qui les relie. On se rend quelque part, endroit plus chaud que d'habitude, à l'intérieur d'une pièce torique. Boris y travaille sur un établi (en faisant du bruit), et la pénombre se trouve partout où il ne travaille pas. Ici aussi, des objets hétéroclytes partout. J'avance vers lui dans son dos. Il se retourne, il travaillait sur un bâton brisé... ou un assemblage ? Une lance peut-être ? Qui lévite en tout cas, avec un cristal, au manche cuivré.

Je demande ce qui me reste sur le cœur : pourquoi rester si le message est déjà délivré ? La prophétie va-t-elle plus loin ? Et contre quel danger je dois me défendre ? Combien de temps on doit rester ? Dois-je aussi apprendre à me battre avec (ou contre) la magie ?

La réponse de Boris : La prophétie ne dit pas à proprement parlé qu'on est en danger. Elle parle juste du porteur de mon épée et de la personne violette. Et qu'on est liés à l'avenir de la nation. Mais nous ne sommes malheureusement pas les seuls au courant, la confrérie de Droath le sait aussi. On est en effet liés à l'éveil des dragons (mal), ce qui détruirait Axelor et occasionnerait de nombreuses morts. Chose que veulent provoquer les membres de la confrérie. Boris et Hyper ont choisi de nous protéger, quitte à limiter nos libertés. Aussi, il ne sait pas exactement si on doit vraiment rester. Hyperia pense que si l'on apprend à nous défendre nous-même, on pourra effectuer des missions dehors. Les dangers sont les hommes (ou autres). L'idéal serait que l'on ait une protection magique. Quant à ma priorité, elle est de me défendre physiquement. Les mages sont plus puissants, et la magie est complexe et dangereuse. Il aurait fallu ma vie pour la maîtriser, c'est un peu tard pour commencer. Elle est un animal sauvage à respecter, mais qui peut se retourner. Je risque de mourir ou d'être mis KO si je fais n'importe quoi. Face à un magicien, il vaut mieux fuir.

Si on veut sortir, Alexis doit aussi se défendre. Quant à l'âge de la prophétie, elle égale l'âge du fourreau de l'épée. J'apprends alors que si l'autre prof était si fixé sur cette épée, c'était à cause de son sortilège. Boris me dit que "ce cher Deméta" a eu la seule réaction qu'il pouvait avoir. Il m'explique : "ce que vous devez comprendre, Célestin, c'est que certaines personnes veulent prendre votre épée par curiosité, et que d'autres la voudront [ardemment] pour s'en servir".

Ainsi, certains voudront m'utiliser pas par magie (l'épée est trop protégée) ni par menace des proches, mais trouveront un moyen de le faire. Boris dit qu'il ne peut pas étudier cette épée, parce qu'il l'aime trop, qu'il est trop curieux.

Fin de cette discussion. On retourne dans la chambre.

Alexis est plongé dans ses pensées, je lui propose alors de prendre un bain. Il accepte, le bruit de l'eau permet de discuter à moindre risque, ce qu'on fait. Alexis pense que Boris ne nous a pas tout dit. On parle de ce qu'en diraient nos parents en apprenant où l'on est. DANS MA TÊTE, JE ME DEMANDE CE QUI SE PASSE SI JE PRÊTE MON ÉPÉE À ALEXIS. OU AU PIRE SI JE LA TIENS AVEC LUI). Je souffle sur une bulle, Alexis me répond par une giclette d'eau. On se savonne, puis face à mes douleurs de combat Alexis me propose un massage, que j'accepte avec grand plaisir. Je fonds alors dans l'eau. Puis, par faim, je sors, Alexis me suit. On mange (en serviette, on a la flemme et trop faim). Pendant le repas, je joue avec le grelot de la clé du crous, cela fait réagir Alexis. Il me l'arrache des mains tout sourire. Je suis étonné. Quand je la secoue, ses oreilles et sa queue bougent. Au fur et à mesure, ça le rend tendu, il cherche vraiment à l'attraper à chaque fois. Commence un jeu de réflexes. Je me lève, on va régler ça. Il finit par m'attraper le poignet quand j'éloigne la clé. Un "mrou" lui échappe. Il affiche alors une expression entre frustrée et joueuse. Tentant encore de m'attraper, il me fait tomber, je lâche la clef. Alexis m'atterrit littéralement dessus, pupilles fortement dilatées, avec la clé entre ses deux mains. Puis il se lève, j'ai le souffle court. Je cherche à lui rattraper la clé, je lui tiens la main pour le maintenir à proximité. Il tente de me faire tomber sur le lit pour m'empêcher d'attraper la clé, je lui tire la main pour qu'il ne s'enfuie pas. Je tente de la récupérer une fois encore, c'est là qu'il me mordille l'oreille. Je reste surpris. Il dit qu'il a gagné après avoir gardé la clé. Reprenant mes esprits, je me défaits de son emprise, lui saute dessus, tombe dessus, tend la main vers la clé au moment où l'on toque à la porte ... et où ma serviette a glissé. Sous mon poids, Alexis a laissé échapper un miaulement de surprise (c'est la première fois).

Je me retrouve tête sur son torse, me relève un peu, tend la main et récupère victorieusement l'objet convoité dans un cri de victoire. Je vois alors un Alexis rouge qui regarde ailleurs. Un silence s'ensuit à l'instant même où la porte s'ouvre. Le garde et le Chambellan nous surprennent dans cet état, et sont troublés avant de s'excuser et de fermer la porte. Je me relève et m'excuse envers Alexis. C'est là que je vois la serviette au sol et que je deviens à mon tour rouge pivoine. Gêné, je retourne la prendre, l'enfile, et essaie d'aider le garçon à se relever mais il le fait sans moi.

Je vais ouvrir la porte, le Chambellant patientait pour venir déposer un plat. Il me révèle qu'il avait vraiment cru à une attaque.

Épisode 9 : La routine et l'ennui

Ça fait 3 semaines qu'on est enfermés. C'est long... Je n'ai toujours pas revu ma sœur. Je suis fatigué de mes journées, et j'ai même plus l'occasion de vraiment interragir avec Alexis. Mes journées se ressemblent toutes : épée avec le maître d'arme, puis Jasper Delertes parfois (qui a rejoint la cour sur demande d'Hyper). Le chambellan est sympa, mais toujours pas de réponse sur le fait de pouvoir sortir. Enfin, je n'ai que très peu revu Boris.

Je suis agacé, je réfléchis moins, suis maladroit dans mes combats. Je pense que je vais poser directement la question à Hyper, sans quoi je vair finir par envisager de sortir en douce, il en va de mon bien-être.

À ce moment, je me fais défoncer en combat. Manquait plus que cela. "Vous êtes distrait, jeune Célestin", dixit Hyperia. "En combat, vous n'auriez pas le loisir ..."

Je lui rétorque qu'en combat au moins, je me sentirais ... vivant.

"Votre famille vous manque-t-elle ?" J'acquiesce.

Elle me fait alors un coup bas et m'attaque. S'ensuit un combat stylé et violent, empli de coups bas de sa part. Un flash de lumière, mon épée a bougé trop vite, des morceaux de cuir éclatés sur mon épée et la sienne. D'autres volent à travers la pièce. Je découvre alors un morceau de son épée à travers le trou dans son fourreau, cette dernière a une lumière blanche. La mienne est irisée. L'entraînement s'arrête alors.

" Je ferai en sorte que votre sœur passe au palais", dit-elle avant de se barrer.

Mes oreilles bourdonnent. Quand l'épée cesse de luire, le bourdonnement cesse. Jasper, qui regardait tout, a renversé son thé. Elle m'aide à me relever. Je récupère les morceaux de mon fourreau d'épée pêté et un morceau de celui d'Hyperia, curieux.

Je demande comment réparer cela. Un serviteur vient ramasser les morceaux, je lui rend celui que j'avais pris aussi. Je reviens dans ma chambre, pose l'épée et me couche sur le lit. On discute avec Alexis ; il est fatigué et s'ennuie comme moi. Je propose de jouer, on fait alors un morpion. Mais on s'ennuie quand même. Il appelle le chambellan pour demander des activités. On nous propose de privatiser un espace vert au souterrain.

Nous y descendons. Arbres, ruisseau, sentier ; je suis heureux. Je viens toucher Alexis en lui disant qu'il est le loup, qui est piqué au vif. On joue, il me touche. Alexis grimpe dans un arbre, je vais à sa suite ; il saute du haut de l'arbre pour atteindre le voisin, mais tombe dans un buisson. Le raté est joli. Nous courrons, puis il recommence à monter dans un arbre à l'autre bout du jardin, et échoue, je lui saute donc dessus, puis je cours. Puis il me saute dessus par surprise à un moment. Il récupère la baie tombée sur moi et se barre. Quand sa queue passe devant, je l'attrape en disant touché : il laisse échapper un cri, et c'est la fin du jeu. Il mange la moitié de la baie, une cerâse, et me tend l'autre. Contrairement à mes craintes, il n'en profite pas pour me prendre en traître. Je lui demande si je ne lui ai pas fait mal.

Nous observons la nature, puis retournons à la chambre. Je me sens mieux. Il y a toujours des douleurs physiques mais c'est déjà une victoire. Je dors à cause des douleurs.

Épisode 10 : Encore un samedi

Alors que je dors, je suis réveillé soudainement par Marc le majordome qui n'avait pas osé me déranger plus tôt et m'annonce qu'il est midi cinq et que je suis en retard pour mon entraînement. Tandis que je m'habille prestement, Alexis dort n'importe comment − en pyjama, qu'il a depuis quelques temps.

Je choppe une miche de pain et mon épée, et file à l'entraînement. J'arrive dans la salle, un garde m'ayant rejoint en route. Le maître d'arme, que j'ai déjà rencontré (en élipse), au long manteau gris avec des lignes beiges épaisses, se tient de dos. Bien bâti, il est plus grand qu'Hyperia. « Vous êtes en retard d'une minute », annonce-t-il de sa forte voix théatrale avant de jeter son manteau à terre et de me sauter dessus poings en avant. Aujourd'hui, entraînement sans épée. Je me prends un coup de poing dans l'épaule. « Je suis sincèrement désolé, maître. » J'essaie d'esquiver, je m'en sors à peu près pas mal. Puis, je reçois un coup dans l'estomac et me retrouve plié. Il me demande comment ça s'est passé avec Hyperia. Je raconte en reprenant mon souffle. Il me relève. « Et donc ? » Il me demande ce que j'ai tiré de tout cela. Ma réponse : « Que la frustration ne m'aide pas et pourra être ma plus grande traîtrise. »

La leçon du jour : lors d'un corps il vaut mieux esquiver plutôt que parer. Il me rappelle que demain, c'est repos ; j'ai des bleus et il le voit.

Je retrouve ensuite Alexis a notre chambre, qui est en peignoir sur le lit avec un livre à la main. Il me voit exténué et m'apporte donc de l'eau. Il a demandé des livres de magies pour moi, ça a l'air trop technique hormis l'un qui est une bonne introduction : je le lirai. Je propose à Alexis de retourner à la verdure. Arrive alors le chambellan amenant le repas. Ce dernier me propose un massage via les guérisseuses, et m'annonce que ma sœur est convoquée demain. Nous mangeons et discutons des familles de chacun et des figurines d'Alexis. Il a une figurine de Boris, qui ne lui ressemble pas. Revient alors le chambellan avec des éclairs au chocolat ; une tuerie qui m'arrache des larmes d'émotion.

Je demande du bois et un couteau, visant à sculpter des choses.

Je vais me faire masser. Marc m'emmene à l'ascenseur. Je suis mené dans un endroit blanc nacré, doté de fausses fenêtres dont la lumière fausse paraît pourtant beaucoup plus naturelle qu'ailleurs. Je croise Hypéria dans le couloir ; je m'incline, elle passe après m'avoir salué.

Une jeune fille maquillée, cheveux longs attachées en tresses, et vêtue de blanc, arrive, me salue, me demande si c'est ma première fois, et m'explique comment ça va se passer. Marc s'en va, la guérisseuse me saisit par les épaules, ce qui me crispe, puis je me sens instantanément détendu. Elle me guide, me faisant traverser des portes de couloir semi-transparentes ; elle m'amène dans une salle où se trouve une sorte de lit, me dit où poser mes vêtements. Lorsqu'elle aperçoit mes bleus, elle annonce qu'elle va avoir du travail. Elle explique qu'il s'agit d'un massage et d'une guérison. J'indique les priorités pour la guérison, a savoir les bras et les côtes ; elle commence à masser, je me sens tout chose, ça fait du bien, puis je m'endors. [La jeune fille se fera reprendre pour avoir endormi directement Célestin, par ce que quand même, même si c'était profond, enfin fallait doser plus délicatement]

Épisode 11 : Magie, retrouvailles et pertes

Magie

Je me réveille dans ma chambre, tout est éteint, Alexis respire en dormant, dans la pénombre. La dernière chose dont je me souviens, c'est de me souvenir qu'on m'ait dit « vous voulez bien vous retourner un peu ». Je suis en pantalon et haut, je n'ai aucune idée du temps qui s'est écoulé, j'ai l'impression d'avoir bien dormi ; je ne suis PAS fatigué et je n'ai aucune courbature pour la première fois. Mon corps irradie le fait d'être bien. Je me lève ; mon corps n'a jamais été aussi souple. Je vais à la salle de bains ; j'essaie de distinguer mes bleus ; ils ont disparus. La corne de mes mains et les ampoules aussi.

Je demande l'heure au garde dehors. Il est entre 5h et 5h30 du matin. Je me souviens alors être revenu a pied. Le garde me propose de faire quérir Marc. Il vient et nous parlons, en pleine nuit. J'ignore quoi faire ; on se rend a un balcon après que j'ai demandé a voir les étoiles. Le ciel est magnifique. Il y a un peu de ciel sans étoiles ; il s'agit des montagnes.

Je me rends seul dans une salle avec un bouquin pour tester la magie. J'apprends dans le livre que la magie à deux types, tous deux dangereux : la magie géométrique, qui s'opère a partir de circuiterie sur le sol, qui est un substrat de relation entre les différents éléments ; la magie dans la tête, non détaillée.

Le livre propose un exercice peu dangereux pour apprendre en quoi la magie est dangereuse. La magie nécessite de l'énergie, et la magie propose de dessiner de quoi faire tourner un objet léger.

[insérer dessin circulaire avec cercle de la taille d'un doigt]

Après avoir demandé une plume aux gardes de l'entrée, je m'approche d'un tableau à craie horizontal posé à hauteur de hanches et j'y dessine le sceau. Après avoir relu le schéma, je repère une erreur, puis je pose la plume que le garde m'a apporté à l'endroit indiqué et relit le bouquin, qui m'indique de poser le doigt sur un cercle ; je m’exécute. Il ne se passe rien dans un premier temps, et peu après, le dessin s'illumine très progressivement et doucement en partant de mon doigt, comme se remplissant de lumière par tiers du cercle, de gauche à droite, en accélérant. Une fois le cercle intégralement allumé, la plume tourne sur elle même.

J'apprends dans le livre, qu'habituellement, les gens ont tous une même quantité de magie en eux. [varie chez les magiciens a force d'usage] Tout peut contenir de l'énergie magique, en chaque organisme, magie et vie sont indissociable. Le bouquin dit que je devrais ressentir de la fatigue ; mais du fait, peut-être, de la kiné, je ne me sens pas fatigué. De ce fait, je cherche un exercice plus ambitieux.

J'en trouve un pour former un cylindre de sable. Pendant trente minutes, je dessine un circuit composé de trois cercles concentriques dans du sable posé dans un bac lui aussi a hauteur de hanches. Le manuel parle de dix minutes pour fonctionner, et en effet. Je pose ensuite un doigt sur la zone du dessin demandée. Chacun des cercles s'allume progressivement, en commençant par l'extérieur. Une sous section du second cercle s'illumine, puis une autre sous-section du second cercle, puis les deux en-même temps. Le sable du second cercle va vers le cercle central, qui s'élève doucement, en alternance avec l'allumage du second cercle. Au bout de cinq minutes, on a 2,5cm de haut. Élévation de 0,5cm par minute. En attendant dix minutes j'atteins 5cm de haut. Je relâche le doigt ; il y a un moment d'inertie le temps que le circuit se décharge de lumière, puis le petit patté s'effondre et recouvre une partie du second cercle, tandis que je constate que mon doigt est engourdi.

Je recherche des informations sur la magie de tête mais elle n'est pas détaillée par le livre ; tout ce qu'il en est dit et qu'elle nécessite de la répétition et une connaissance par cœur des circuits.

Je fais plein de circuits tournes-plumes sur le tableau pour m'entraîner, de mémoire et en me corrigeant à chaque fois. J'en trace un sur le sable ; je tente de changer de doigt, et le circuit s'allume également. Sans attendre, je décide plutôt d'en faire un plus grand dans le sable et d'y poser mon pied.

Je ressens des vertiges, aussi je retire le pied. Je remets le doigt sur ce grand cercle ; il ne se passe rien au début, mais quand les trois tiers sont chargés, c'est là qu'il y a le vertige, dès que je vois le sable bouger. Peu à peu, j'ai aussi mal au ventre.

[notion que la surface de contact de la personne influence la vitesse de transfert énergétique]

Je retourne au tableau, et je reteste un petit cercle du départ, de ceux qui avaient marché ; pour voir si vertiges, et non. [la fatigue dépend à la fois du flux et de la « réserve », comme une prise de sang]

Je dessine plein de petits cercles, de tête, et les teste, sans vérifier le bouquin. Soudain, un ne marche pas ; globalement tous les 5 cercles, j'en rate un.

Je tente en mouillant un doigt. La magie reste à travers le filet quand j'écarte le doigt, le filet est donc lumineux.

Puis, quelqu'un toque à la porte, que je confonds avec Marc ; un chambellan. Il m'annonce l'arrivée de ma sœur, puisqu'il est huit heures et qu'elle arrive dans une heure.

J'efface les cercles, que j'avais failli laisser ainsi, et remonte à ma chambre.

Retrouvailles

Alexis m'y demande ce que je faisais debout ; je lui raconte, puis vais prendre un bain et m'habiller, puisque je sais que le petit déjeuner que j'aurais avec ma sœur sera dans une autre salle.

Alexis s'est endormis pendant mon bain. Je prends mon épée sur moi, et profite du quart d'heure restant pour refaire un cercle magique sur une feuille. Après ultime vérification, je repère 2 erreurs, que je corrige.

Le nouveau Chambellan du jour arrive — Marc est en congé — et m'annonce l'arrivée de ma sœur. Je le suis alors dans le couloir, tandis qu'il me propose de nous aménager une salle pour deux. Les balcons sont prohibés, par sécurité. On convient alors des jardins sous-terrains, et je vais rejoindre l'endroit où se trouve ma sœur. Le Chambellan me demande une certaine discrétion pendant l'échange.

Alia me saute littéralement dessus. Elle s'était inquiétée. Elle remarque que j'ai eu un massage, et me bombarde de questions à ce sujet puis sur tous les sujets possibles durant le chemin vers le jardin. On arrive donc à une autre forêt, où le chambellan m'indique que c'est sécurisé. On s'installe ma sœur et moi sur un banc. Sur demande d'Alia, je lui décris Boris, lui explique que je m'entraine à l'épée et constate sa stupéfaction quant au fait que je reçoive un entrainement de la part d'Hyper en personne et que j'ai déjà échangé avec le grand mage. De son côté, ses examens se passent bien, je lui montre d'ailleurs le peu de magie que je sais faire. Elle m'interdit formellement de faire de la magie sans dessin.

Arrive alors un majordome qui apporte des croissants et de la confiture. Alia profite du repas pour me demander comment se déroulent mes entraînements avec Hyper. Ensuite, on discute une heure durant, tout en se promenant dans ce petit bois sous-terrain. Je lui propose ensuite de visiter le laboratoire de Boris, et demande l'autorisation au chambellan. On obtient l'autorisation, et nous y sommes alors menés. 2 mages sous les ordres de Boris attendent devant, habillés de blanc et d'or (comme Boris, mais en moins doré). Alia s'exalte devant tout. Ils placent leur main devant la porte pour l'ouvrir.

On visite, sous le regard subjugué et ébahie de ma sœur. Le mage avec nous constate qu'elle a du goût. Ils discutent/infodump, je n'y comprends rien. Un garde vient prévenir qu'on va devoir sortir. Ma sœur demande s'il y a une bibliothèque, aussi on y est menés. Ma sœur s'y sent complètement dans son élément, personnellement je me sens perdu devant tous ces ouvrages. Hormis nous, il n'y a visiblement personne. Alia se montre toujours subjuguée, ils ont un livre que la BU n'a pas; De mon côté, je finis par chercher un bouquin de magie, et trouve "la suite des bases". Allant aussi errer du côté des livres de combat, je trouve "Comment surprendre l'adversaire", qui semble particulièrement intéressant dans la section combat. Je ne trouve aucun nouveau bouquin sur les épées magiques de l'histoire, et face à mon interrogation le chambellan fait chercher un⋅e bibliothécaire.

Une bibliothécaire arrive donc, et m'emmène dans la partie associée. Elle me dégote alors un ouvrage rouge enluminé intitulé "Entologie des objets magiques". Je prends alors congé, la bibliothécaire va voir avec le chambellan pour arranger le prêt des bouquins. Je reviens alors vers ma sœur, et lis à coté d'elle celui sur les objets magiques, y cherchant mon épée sans succès. Le sous-titre du livre est "Objets d'armements magiques célèbre ou remarquables de l'Histoire".

Je m'arrête sur chaque épée :

  • La pourfendeuse de culs
  • L'Éclat : épée faite de métal ancien, aux reflets ambrés utilisée durant la grande guerre par l'un des 12 mages, qui a été perdue depuis, après avoir tué un dragon qui serait parti avec. (d'après l'auteur, cette histoire est marquée et amusante)
  • Solus, une épée qui m'est familière puisqu'il s'agit de celle d'Hyper : épée de l'un des 12, actuellement dans la dynastie royale, sera pour Valéria lorsqu'elle sera en âge de monter sur le trône.
  • Une arme étrange sans nom, ciselée, (lame non droite) avec un symbole dessus qui me dit quelque chose : c'est exactement le symbole de mon fourreau. Elle a appartenu au dernier des 12 mages resté en vie, dont la tradition veut qu'il s'agisse du mage qui accompagnait la famille royale. L'épée est perdue, et son mage, Jean, était réputé pour maîtriser la foudre et le soin.

Seulement, aucune épée ne ressemble à la mienne jusque là, pas même cette dernière. Je relève la tête, ma sœur lit toujours. Je lui demande si elle veut emprunter l'ouvrage, ce qui lui donne des idées. Je lis alors le livre sur l'art de décontenancer l'adversaire pendant qu'elle réfléchit. J'arrive au bout des chapitre 1 et 2, ce qui me permettra de surprendre mes adversaire lors de mes futurs combats (OPTION DEBLOQUÉE : demander aide au MJ pour savoir ce que j'y ai appris).

Ma sœur cherche donc à emprunter des bouquins, et pourra utiliser ce prétexte comme excuse auprès de ses amis et profs pour dissimuler la vraie raison de sa visite. La capitaine valide l'emprunt, et on les lui fera expédier.

On va ensuite manger dans une autre pièce richement décorée, où il est prévu qu'Alexis nous rejoigne. Ma sœur fait des blagues sur le chemin, et le chambellan va déposer les livres dans ma chambre et chercher Alexis pendant que l'on patiente. On nous propose de prendre l'entrée en attendant : des Korottes et des pôtates. Le temps s'écoule.

10~15 minutes plus tard, la porte s'ouvre brutalement. 2 gardes, dont un habillé très classe, font une entrée brutale et me demandent si j'ai vu Alexis.

Pertes

... car ce dernier a disparu.

Je me lève tout aussi brutalement, sous le choc. La garde la mieux habillée, dont j'apprendrais par la suite qu'il s'agit de la capitaine de la garde, m'interroge sur les derniers moments où je l'ai vu, et je réponds de mon mieux. La pièce sera scellée pendant que cette femme enquêtera.

Il nous laissent 20 minutes tandis que je tourne en rond. Ma sœur dit qu'il a du se perdre. Je lui demande s'il y a des sorts de traque, elle tente de me rassurer.

Boris débarque avec Hyper, pour m'interroger. Boris isole alors la pièce par magie. Il exprime un sentiment de colère concernant la qualité de la garde. Personne ne répond. Hypéria me demande de raconter ma version. Je ne sais rien. Elle interroge ensuite Alia, qui ne sait rien non plus. Hypéria peste : « Pile le jour du congé du chambellan ! ». J'apprends que les portes de la chambre d'Alexis et moi ont été défoncées. Boris pense à une taupe, mais je ne comprends pas ce qu'il entend par là et ne voit pas le rapport. Boris : « Il faut boucler le palais. » Une femme sort de la pièce sur ordre d'Hyper pour faire exécuter cela je suppose. Tout ce beau monde s'en va, Hyper prévient que nous serons envoyés dans l'aile sud.

La capitaine de la garde revient plus tard revient dans la pièce et nous la suivons ; sous haute garde, nous sommes conduits dans une pièce très grise, et moins luxueuse de ma chambre. Deux mages et deux gardes sont devant la porte, et nous nous retrouvons moi et ma sœur enfermés dedans.

Le temps passe. Au bout d'un très long moment, arrive deux personnes ; Jasper et le maître d'armes. Le maître d'armes s'adresse à ma sœur « Madame, si vous voulez bien me suivre » ; et ma sœur va être interrogée. Avant son départ, je l'interroge ; il a pu voir la porte défoncée, m'indiquer qu'il n'y avait pas de sang, malgré que le garde à l'entrée soit mort. Je suis choqué : par tout cela et par ce que je connaissais ce garde.

Jasper tente de me rassurer. Pour la troisième fois, on me demande si j'ai vu quelque chose. Je me dis, puis leur dit, que si Alexis a été enlevé il y a trois heures, il doit encore être dans la ville. Je me demande pourquoi je n'ai pas insisté pour qu'il vienne avec nous. Je demande à Jasper et au maître d'armes si je peux aider à le chercher ; non. Ils repartent donc avec ma sœur. Un moment après, ma sœur revient avec une moue terne.

Je n'ai rien sur moi pour m'occuper, ni les livres du jour, ni ceux de la chambre. Je mets des coups dans le mur avec mes poings. Alia m'arrête ; elle veut me voir m'entraîner à l'épée. Je m'avance vers ma sœur et lui demande comment elle ferait pour enquêter, elle qui est si futée. Elle ne sait pas trop. Je lui demande alors ce qu'est une taupe ; elle m'explique. Je lui parle alors de la Confrérie de Droate, elle ne connaît pas.

Les grands d'Administria

Arrive alors un garde, qui vent me faire chercher, moi seul. Il me conduit alors dans la partie blanche de la cité, dans une autre salle de réunion circulaire, au toit en forme de dôme, où se trouve plein de gens assis en discussion autour d'une grande table ronde de bois elle même entourée de chaises presque toutes occupées. Il y a 14 adultes, et moi.

« Mais vous ne pouviez pas nous en parler avant ? » d'un air autoritaire.

Je reste debout derrière la chaise devant laquelle on m'a amenée. Un homme avec un crayon a la main, munie d'un livre, me demande de décrire les dernières 24h. Je décris le massage ainsi que les dernières interactions que j'ai eues avec Alexis ; l'homme ne pense pas que je mente.

Hyperia prend la parole pour dire qu'il faudra envoyer des troupes. Les autres s'étonne que l'Archi-maître ne leur ait pas tout dit ; Boris les calme sèchement. Il va contacter les mage de combats pour la quête en direction du sud ; il enverra aussi un escadron en éclaireur. Il s'agit d'une opération d'extraction.

« D'extraction ? », répétais-je. Personne ne me répond, mais Hypéria annonce qu'elle va composer une équipe. Ce a quoi je réponds « Je veux en-être ». Boris appuie ma décision. Hypéria réfléchit, puis finit par confirmer, en déclarant qu'elle me confiera a Jasper. Elle se tourne vers moi, et me demande de confirmer si je signe pour les classes militaires. Je valide.

Nous partirons demain.

On m'invite à sortir. Dehors, je retrouve Jasper qui m'attend. Je lui explique la situation ; elle est surprise mais ne questionne pas la décision d'Hyper. Puis, je suis ramené a mes quartiers.

J'annonce alors a ma sœur que je pars en expédition. Elle demande qui a pris cette décision débile ! Je réponds « Hyper. »

Elle me demande si je suis sûr de vouloir rentrer dans l'armée. J’acquiesce. Elle a les larmes aux yeux, semble hésiter sur quoi dire, puis finit par me poser une main sur l'épaule et me dire qu'elle le dira à maman.

Je demande aux gardes si je peux récupérer les trois ouvrages, il me dit qu'il va essayer.


Épisode 12 : Départ

Je suis dans la chambre, quand on toque à ma porte.j'émerge difficilement de mon sommeil. Jasper entre alors, il est temps de partir. Je n'aurai pas pu récupérer les bouquins, et je n'ai pas l'autorisation d'emporter celui sur l'art de la guerre et des combats. Émue, ma sœur me salue.

J'ignore combien de temps j'ai dormi...

On rejoint la garnison. 50 soldats, tous en vêtements rouges, à l'armure argentée, dans une cour avec des graviers qui scroutchent sous les pas. Hyper s'avance, avec Boris qui lui souffle des choses à l'oreille.

Son éminence prend alors la parole à voix haute : "Soldats, mages, gradés, vous n'êtes pas sans savoir que... " Elle nous donne notre ordre de mission : Nous rendre dans les cavernes des montagnes du sud. La quête sera orchestrée par Hectoria (mage). Un premier bataillon partira dans les montagnes récupérer les infos. Un second bataillon d'élucidation. Et enfin, un support de force. Officiellement, elle dit à tout le monde que l'objectif est de récupérer cet "artefact". Je suis étonné, j'ignorais que "artefact" était un nom pour parler d'Alexis.

Puis, son discours terminé, des gens de la garnison dispensent des ordres. On se retrouve autour d'une personne en robe-armure, gemme à l'oreille, qui discute avec son oreille (?). Son arme a une gemme. Dans notre cercle, il y a 8 personnes environ, Jasper, moi, des mages, des gens rapides... L'une d'elle a des fioles. On nous parle alors des fioles de vitesse, et de discrétion, d'endurance. On m'a alors tendu une fiole, (un homme vêtu de sombre). Il m'explique comment prendre la potion.

On va suivre la femme (blonde) qui court vite. Je bois ma potion, c'est dégueulasse au premier abord, puis ça prend un bon goût pêche. On se met à courir dans cette cour (aux murs carrés). Puis on descend des escaliers et sortons de la ville, à une allure de plus en plus extraordinaire. Quand on court, les contours des gens sont rouges, et plus transparents. Genre, on y fait moins gaffe. Les gens qui sont dans la ville ont l'air de se traîner, mes membres sont légers, j'ai des black-out de sensation d'avoir parcouru une distance et je ne me sens pas du tout essoufflé.

En moins de deux, on est dans un désert de sable. Le soleil est au Zénith quand on arrive à un rocher en forme d'alcôve. L'éclaireuse y est accoudée. Premier campement. Je revois normalement les gens. Une femme avec un gros caisson fait la popote, ça sent le champignon. On s'asseoit, Hectoria précisera l'ordre de mission après le repas. Je remarque que les gens se connaissent dans leurs interactions. On me tend un bol. Je vois qu'un mec vêtu de vert à grande cape, qui a reçu en second son bol, se brûle un peu. Je souffle sur ma soupe. C'est bon.

Hectoria lâche son oreillette. L'archer (noir, gay, à cape verte) demande après les détails. Hectoria nous explique qu'on cherche en réalité et décrit qui je suis. Elle révèle que les personnes en blanc et violet sont des mages, et vont voir avec moi pour tracer Alexis. Elle explique qui est la confrérie de Droath, mentionne des chitineux, plus précisément des hybrides chitineux. Elle explique comment aura lieu l'extraction. On aura 1 heure de repose en attendant. J'apprends aussi qu'on en aura pour 3j, ce qui me choque parce qu'Alexis a été kidnappé il y a 12h ! On me parle de téléportation. Je demande pourquoi on ne fait pas pareil. On me rétorque que ça laisse des traces. D'où notre version furtive. Je bois alors une potion pour dodo et m'endors. Comme j'ai oublié de me coucher en la prenant, je tombe au sol.

Je me réveille, tête sur un tas (lit de camp replié). Je me sens en forme. Les gens autour préparent leur paquetage. Je prends mes affaires.

Flashback : Boris m'avait dit au départ que 2 des mages étaient ses meilleurs élèves. Je dois interagir avec eux.

Le potionneux s'approche. Il me demande si ça va, m'infodump sur les potions. J'apprends alors qu'il s'appelle JASTAR. On reprend des potions, et la course, qui dure encore plusieurs heures. Un échange a alors lieu entre Hectoria l'éclaireuse et l'archer (Rec) qui nous amène. Le soleil se couche, on voit des montagnes (celles de chez moi) au loin à l'est. On bivouac. Je pose mes affaires. Jasper n'avait jamais couru ainsi. Pour éviter la fumée, les mages et Popotte discutent. Je vais écouter Hectoria, rien de nouveau à noter.

Je rejoins la mage blanche qui regarde l'horizon. Elle regarde en fait dans la direction de la ville. On discute d'un sortilège pour retrouver un être cher. Je demande si on doit craindre d'être attaqués. Elle dit que le groupe part toujours du principe que oui. Je m'inquiète pour Alexis. Elle me demande ce que je ressens pour lui. Je réponds avec difficulté. On va à la popotte qui sent la viande et la verdure : sushi aux épinards. On mange, Jasper se pose à côté de moi. Hectoria me rassure en me disant qu'ils en sont à 28 missions d'affilée sans échecs.

Je m'endors avec une potion pour une demi-dose. Je me réveille, tout le monde dort, sauf Hectoria qui veille. Je la rejoins suite à un signe de tête de sa part. On regarde l'horizon. ~ 15 minutes après je dessine le circuit du sortilège de la plume dans le sol. Au bout d'un moment, Hectoria se lève, le mage violet vient vers nous prendre son poste. Elle se couche, et lui soupire. Puis il jette un œil à mon dessin, m'explique que ce n'est pas une bonne idée sur le sable. Il améliore mon dessin, et je tente sa nouvelle version. Je m'entraîne, mais il arrête mon essai : "plus tard". Il a vu une petite erreur dans mon dessin.

Je lui demande alors s'il sait pourquoi Alexis a été enlevé. Il rigole quand je demande pourquoi ils n'auraient pas enlevé Boris à la place. Je demande comment trouver une "taupe" (+ ce que ça veut dire). Il m'explique, puis je lui demande comment il est devenu magicien. Il ignore pourquoi on a enlevé Alexis (rançon ?). J'apprends du même coup que la mage blanche s'appelle Altora. J'apprends des choses sur les 12 mages : créateurs de vie politique. Hectoria nous rejoint, d'après les éclaireurs qui l'ont appelé (je ne l'ai pourtant pas entendu se faire crier dessus) c'est la merde, il y a beaucoup de monde. Elle sort une fiole du potionneux qu'elle utilise pour le réveiller. Il faut se remettre en route NOW/sur le champ. Ce dernier réveille alors tout le monde.

On va y aller plus vite, pour l'effet de surprise. Il y a des éclaireurs qui ont été tués. Ils vont charger les potions. Le potionneux en a sur lui (dans ses vêtements). Il prévient que ça va nous fatiguer et nous abrutir, mais que ce sera efficace. Je bois ce qu'on me donne, ça pique.

Alors on court. Je me sens comme si je suivrai Hectoria partout. J'ai en même temps mal partout ET envie de me marrer tout en même temps. Je ne comprends rien à ce qui m'entoure, je souris béatement, et me marre en pensant à Alexis. Tout le monde me parait sympa d'ailleurs. Jasper aussi est pétée. J'ai mal aux jambes et c'est TROP marrant.

Arrêt soudain de l'éclaireuse. On va s'arrêter là. Elle prend une potion qu'elle verse au potionneux, on se marre. Après la potion que ce dernier nous remet, je découvre que j'ai MAAAAL. Les gens que je croyais voir se marrer son en fait en train de souffrir atrocement. Le potionneux sort une autre fiole qu'on boit. 10 secondes s'écoulent avant que ça s'atténue. Je passe de 7 à 2 dans le seuil de douleur. "Prochaine fois, Mara, commence par les potions vertes ! Sinon ça fait mal !" lui dit quelqu'un. On est sous un préau de 10m de profondeur, on s'installe, je reste couché. J'apprends qu'on est à 2h de route de la destination. Je demande une potion pour dormir. Après, on lancera le fameux sortilège de localisation dont on m'avait parlé.