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Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

21 382 octets ajoutés, 24 avril 2021 à 00:43
Épisode 15 : Le retour de la bagarre du destin
Un homme fait le rapport à Hectoria. La citadelle a été prise d'assaut. Ils ne savent pas ce qu'ils font dedans, ils préparent une contre attaque. Personne n'a de nouvelle de Boris, ni d'Hyperia. Barrière magique de la citadelle modifiée, plus possible de communiquer avec les gens dedans. Un informateur intérieur peut nous faire entrer, si à un angle spécifique (passage secret). 100-aine d'ennemis. Ma sœur a eu de l'aide pour s'échapper.
Le reste de la cité est calfeutrée. Le but des Khonars est de réveiller les dragons. Mais personne ne comprend comment. Un général sort un plan de la cité, incompréhensible pour moi. Il n'est pas complet. C'est juste un calque d'une des couches de la cité, au niveau des enceintes extérieures. Il nous pointe où on doit se rendre pour trouver le passage secret. On devrait avoir l'avantage de la surprise. On va devoir attendre l'heure précise pour y aller.Une fois dedans, on va devoir se séparer. Un groupe vers la salle du trône, un vers les quartiers royaux, et un 3e vers les profondeurs si nécessaire. Le groupe de la salle du trône sera aussi chargé des grandes hauteurs. Je demande comment les empêcher de se re-téléporter. Apparemment, pas possible. Je dis qu'en gros, il faut les tuer avant qu'ils se téléportent ? Ça fait sourire Hectoria et Jasper. Visiblement oui.Le maître d'arme sera plus efficace dans les quartiers royaux. Hectoria dit qu'elle est plus habilité pour la salle du trône. Dans ma direction, on sera avec elle. Le reste se dirigera dans les profondeurs. Non, en fait, à la réflexion, déséquilibre. Notre groupe est surclassé. Ils vont rééquilibrer tout. Je pose plein de questions sur la taille de magie nécessaire pour réveiller un dragon.Altora (la mage blanche) a disparu. On sait pas depuis quand. Je suis dans le groupe Jasper, Hectoria, ma sœur, et Rec (l'archer) et deux trois autres. On va profiter des fioles d'invisibilité de Jastar. Objectif : la salle du trône.Départ dans 5 minutes. Je prends la potion qui rend invisible mais fait voir rouge. On sort dans les rues, et courrons, invisible. Le feu éclaire le ciel. On courre en direction du passage, tentant de faire le moins de bruit, guidés par Mara. Jasper est à côté de moi, on longe l'artère principale de la ville, le contour de la citadelle se distingue par ses flammes. Pas de bruit, pas de mouvement. On contourne des humains, soldats de la confrérie de Droath. Ils nous entendent presque mais ne comprennent pas. Puis on arrive à un endroit, où le mur s'ouvre : ouverture de 2m de haut, fine. La personne qui nous a ouvert est Marc, les traits tirés et effaré. On échange un bref signe de la tête. Il semble avoir vu la mort. Devant nous, un long couloir sombre.  On monte un escalier, des morceaux de batiment débordent parfois sur ce couloir (qui est fait pour être secret). On avance ainsi dans la cité, avant de monter. On déboule dans un bureau blanc, simple, épuré, qui me trouble. On dirait le bureau de Déméta (mais non), on est bien dans l'académie de magie. Des chaises sont cassées. Il y a 4 ascenseurs. On y va par groupe de 3 (4 par 4 quelques fois). On arrive au hall. Jastar nous prévient que les effets de la potion vont peu à peu se dissiper. On se sépare, bonne chance à tous. Je regarde les vitrines. Je prends le marteau à haut potentiel et le tend à ma sœur. Elle refuse au début. Un ascenseur se relance, on sort les épées. La porte s'ouvre, et apparait un visage désabusé : le Professeur Démétha. Il pensait qu'on réserverait un autre accueil aux académiciens. Je me détourne de lui pendant que les gens discutent. Quelqu'un dit qu'il ne faut pas traîner plus, mais Demétha se dirige dans ma direction. Il me demande ce que je fais, je lui explique que je cherche de quoi armer les gens sans arme. Il donne la boite de lumière à Rosen, il laisse le rouleau, et prendra le reste. Je lui demande comment il compte se battre avec, il déclare que cela fera une distraction des plus marquantes. Peu académique, mais fracassante. Je suis rassuré que ma sœur soit avec le marteau. Demétha va chercher de quoi transporter le reste, nous on y va. On ouvre la porte de l'académie, et montont les strates de la cité. C'est toujours très épuisant, et Jastar n'est plus avec nous.On ne croise personne, et je ne sais pas pourquoi. Cela n'étonne pas que moi. On est 24 (15 +9) pour l'instant, plus Demétha qui nous rejoindra. On arrive alors à l'entrée, 2 gardes (pas les habituels) tiennent les deux armes qui maintiennent un champ de force. Des types arrivent, aussi par derrière. Je fonce sur l'un des gardes, je me prends un pommeau d'épée dans la gueule. C'est la merde. Arrive alors un flash, zap très sonore. Je vois passer un cube que je connais bien, à 20m de haut. L'hypercube entre en contact avec le champ de force, et fait vibrer l'air puis exploser les lances des gardes. Demétha ajoute "vous savez maintenant pourquoi l'académie et l'armée travaillent rarement ensemble". Le champ de force s'est étiolé. On fonce. On arrive devant la porte de la salle du trône, qui est fermée. On est passé par l'antichambre, où nos groupes se sont séparés. Hectoria se tourne vers Alia, mais celle-ci ne peut l'ouvrir. Jasper met des coups d'épée, et moi aussi. L'épée de Jasper s'abime sous la roche. J'ai pu mettre mon épée dans l'interstice, tente de l'utiliser comme levier (échec) puis la lève vers le haut, ça semble couper quelque chose. Alia commence à tracer des traits. La porte finit par s'ouvrir, et c'est en fait Hyperia vient de l'ouvrir. Je fonce dans la pièce, et manque de me manger une mandale de sa part, mais elle s'arrête quand elle a vu qui c'était. Pendant qu'elles discutent, je cherche. Rien. La salle est même éteinte, grise. Hypéria parle avec sa sœur, et je cours partout. Elle a fini par s'enfermer, en respectant le protocole, surtout pour les protéger "eux" (Derrière elle sont les gens des bureau), sans quoi elle serait déjà sortie. Hypéria demande combien on est, Hectoria la coupe et demande comment va Valéria. Comme toujours, pas directement ici. Hypéria répète sa question. On est 25 avec Démétha. On fouille. Je demande si je dois fouiller en haut ou en bas en priorité. "Nous n'avons pas été attaqué depuis longtemps", répond Hypéria pour justifier du fait qu'elle ne sache pas où ils sont. "Et vous ne risquez pas de l'être ici", dit une 4e voix. Altora est de retour.Je lui demande où elle était, elle ne répond pas. "Vous devez descendre dans les profondeurs, c'est là-bas qu'il sont". Elle ajoute qu'elle n'avait pas compris le plan.Hypéria tend son épée, qui brille son éclat blanc, vers Altora.Cette dernière annonce que Boris et la confrérie de Droath sont de mèche et ont manigancé tout ça. Hypéria hésite puis retent son épée. Après tout, Altora n'est qu'un récent ajout dans le bataillon de sa sœur.L'autre demande qu'on lui fasse confiance. Je réagis en demandant comment elle a pu nous suivre en étant dedans. Elle dit qu'elle est entrée par l'entrée principale, parce qu'elle faisait partie de leur plan. Mais elle nous dit de nous dépêcher, les autres ne tiendront pas longtemps."Comment cela ?", lance Hypéria.Le plan était de surveiller le groupe pendant qu'il était éloigné de la cité. Ce qui l'a fait changer d'avis : voir sa ville en flamme. Elle dit que Borisadium a manigancé tout ça. Arrivent des Konar de Droath, contrairement aux dires d'Altora. Avant que qui que ce soit n'ait le temps de réagir, Altora lance une barrière magique en hurlant qu'on ne doit pas attendre. Je lui demande si Rosen aussi. Elle nie.Hectoria file, on la suit (toutes et tous). On se retrouve à courir, les deux sœurs débattent violemment de la direction idéale pour descendre. Raccourci de l'aile gauche ou autre. Je suis Hectoria, qui a marqué le plus clairement une direction en premier. Je fonce. Les gens nous croisent, Hectoria et Jasper ont achevé tout le monde avec efficience, et on descend dans les spirales. On tombe sur la bibliothèque en flamme. On traverse les arches enflammées, Alia a un regard effaré. On descend dans un nouvel escalier en colimaçon, Hectoria ouvre une porte scellée et on atterri dans un jardin, encore indemne. Paysage idyllique, dans lequel on court. Hectoria s'arrête, elle ne sait pas où aller ensuite. Elle finit par avoir une idée, mais beaucoup de culs de sacs. On finit par arriver face à une grande porte renforcée que Jasper défonce. Je fonce encore, on remonte des escaliers qui partent en spirale. Nouvelle porte, on est essoufflés et dans l'endroit sombre où se trouvait le coin bricolage de Boris. On descend de nouveaux escaliers, et on arrive à côté du labo de Boris, qui est entrouvert. Je fonce dans cette pièce torique. Je m'arrête, et ne vois personne là où se tenait Boris la dernière fois. Pas de lance non plus. Je fonce vers la droite. Alia m'arrête, Hectoria fonçait ailleurs. Je les suis, arrivant face à une part de bazar poussé, avec une dalle sur le mur. Coup de pied, ça ne marche pas et ça fait mal. Hectoria dit qu'elles se sont fait engueuler en voyant Boris l'utiliser. Il y a un carré positionné en position losange fin, avec un triangle fin d'un trait, le tout surmonté d'un point. C'est le symbole de mon épée, je la mets contre, puis dans le trou. La porte réagit, et cela s'ouvre dans un lourd bruit de pierre. Torches allumées. J'en prends une et je fonce. On descend, c'est sans fin, dans un nouvel escalier spiralé, puis d'autres... L'humidité se fait sentir, serait-on au niveau du sol ? Ligne de mousse sur le mur...  Des voix commencent à se faire entendre. On arrive sur un couloir de 30m, au bout duquel on voit lumière et gens. Je fonce droit devant moi, et débarque dans une immense pièce en forme de dôme au milieu duquel une surface cristalline plate, avec au centre un amas de cristaux. Mon regard se porte immédiatement sur Alexis qui est dans une tenue bizarre (plutôt légère), avec un diadème étrange. Il n'est pas attaché, mais a une épée dans le dos tenue par un insectoïde. À côté du chitineux, Reilos se tient encore. La pièce émane d'une aura mystique. Des sons métalliques, de diapason, résonnant (Thalos Principle). Borisadium est là, Hypéria aussi, elle semble hésiter à savoir quoi faire. Borisadium tient la lance sur laquelle il travaillait autrefois, ainsi qu'un diadème sur la tête (fait du même métal, étain, que celui d'Alexis et la lance). En tout, 4 ou 5 personnes de Droath. Je fonce immédiatement vers Reilos dans le but de le défoncer sur le chemin, mais Alexis se met alors à crier. Un insectoide bondit et me saute dessus, et Reilos m'arrête d'un geste. On m'envoie un énorme coup dans le thorax qui me propulse à trois mètres derrière. "Vous devriez nous écouter avant de foncer bêtement tête baissée", dit ReilosJe fonce immédiatement vers eux, je ne compte pas les écouter. Boris me demande de me calmer mais je refuse, ils ont enlevé mon ami, merde.Hypéria l'engueule, mais Boris lui dit qu'elle n'a pas pu avoir assez de recul. Je hurle "Pourquoi avoir menti plutôt que de l'avoir expliqué ?"Boris dit qu'il ne connaissait que trop mon épée. Autant l'apparition d'un Sympathique pouvait être attendu, autant l'apparition soudaine de l'épée clef ne pouvait être prévue. Il me rappelle comment fonctionne l'épée.Ils veulent que je donne l'épée à Alexis, sinon il mourra. Je dis que si Alexis est menacé, il voudra l'épée, et donc que dans ce cas il ne pourra pas l'obtenir. On me dit que ça marchera, car les sympathiques sont des traitres et lâches, il ne la voudra pas."Soyez raisonnables, jeune Célestin.""Nous n'avons jamais souhaité libéré les dragons, nous souhaitons les tuer". Ils veulent mettre fin au rôle des Konar des Droath (j'ai cru qu'ils voulaient les tuer tout court), avec la possibilité de libérer le dernier des Sympathiques. Alexis a les oreilles rabattues. Je m'étonne du fait qu'on ne nous ait rien dit. Et c'est pas logique, pourquoi ne pas s'être alliés aux humains dès le début ? Et puis, je veux des garanties qu'Alexis sera laissé en vie. Boris veut qu'on lui fasse confiance. Certains humains parmi les chitineux, aux expressions de visages sombres. Je demande à parler à Alexis seul à seul, et qu'on lui éloigne le poignard. Boris refuse de nous laisser seul, il ne me fait pas confiance (mais veut quand même que je lui fasse confiance, lol). Les chitineux s'éloigne légèrement, mais restent à portée.Je m'avance vers Alexis, lui demande si ça va, il a peur. Il a ronronné comme un chat blessé.Je lance à Boris "Et vous pensez tuer les dragons comment ?"."Faites-moi confiance ! J'ai prévu un plan". "Si vous faites quoi que ce soit de bizarre, je vous promets que je détruits tout, vous, et cette pièce avec !".Je me tourne vers Alexis, lui dit des trucs pour le rassurer, et lui touche son front du mien en lui disant que ça va aller et que je suis là. Puis je lui tends mon épée et m'éloigne, sur la défensive.Alexis la regarde. Jasper me prend pas l'épaule, et Reilos s'exclame alors : "La destinée de la confrérie des Konar de Droath va enfin pouvoir se... " puis il s'effondre, Boris avait donné un ordre à quelqu'un qui s'est avancé pour le détruire.Il se tourne vers Boris, lui criant "vous aviez juré avoir la même destinée !!" avant de mourir. Un homme arrive par derrière dans le couloir et massacre les derniers chitineux, avant de tenir Alexis par le bras et l'ammener au centre de la pièce.Je chope le marteau dans les mains de ma sœur, on se bat pour. Elle finit par le lâcher, tandis que Boris lève sa lance avec des gestes lourds. Une dizaine d'hommes sont dans la pièce. Un des hommes me vole mon marteau, et un autre me prend par les bras. Je ne parviens pas à m'échapper ! Je donne un coup de pied, mais l'homme m'insulte et ne vacille pas. Alexis a un frisson, puis devient plus relâché. Il enfonce l'épée dans le sol. Personne ne sait comment réagir. L'épée rayonne de façon prismatique. Hypéria allait agir pour l'empêcher de toucher le sol, mais Boris lève une main et Alexis aussi. Boris dit "Je fais tout ça pour sauver Valéria, et vous le savez très bien ! Ce pouvoir, le pouvoir des dragons, est peut-être le seul pouvoir qui permette de l'éveiller !" Je lui hurle qu'il n'arrête pas de mentir, il voulait au départ tuer les dragons, et là réveiller quelqu'un. Boris dit qu'il veut que la magie cesse d'être un animal sauvage, et sera alors à la merci des humains. Je fais signe à Rec de tirer sur Boris de la tête. La pointe de l'épée change pour devenir une sorte de cristal en feuilles, et les cristaux changent aussi dans le sol pour s'y connecter. Boris dit "Montre moi une once de ton pouvoir !", et un son guttural/grondement émane de la bouche d'Alexis. Des cailloux bougent. La flèche de Rec qui profite de la situation pour tirer vole en éclat sous un soudain éclair. Je rejette ma tête en arrière pour donner un coup de boule. Les murs et le sol autour de nous vibrent. J'arrache le marteau des mains de l'homme qui me l'a pris, puis Alexis se met à parler avec une voix forte et sombre. Je m'avance et me heurte à un champ de force qui m'empêche d'aller briser l'épée du marteau comme je le souhaitais. Hyper semble perdue. Les murs commencent à s'élever au dessus du sol, et je peux voir que tout semble léviter sur plusieurs centaines de mètres. En fait, toute la citadelle s'élève sauf ce sol. C'est le bordel, et je vois juste les lèvres de Boris s'animer pour parler. Je fais un coup de marteau sur le champ de force, ce dernier fend l'air. Mais d'abord j'ai mal au poignet, puis vois le marteau éclater. Puis je réalise que quelque chose a résisté à ce marteau. Un immense grondement retentit, un son strident, puis plus rien. Je me retrouve avec le manche dans la main, comme un con. Alexis semble en avoir souffert. Je n'ai rien tapé de concret. La lune brillante apparait. La montagne de laquelle on venait est visible. Boris dit quelque chose, puis tout l'ensemble de la citadelle se déplace pour s'allonger dans la direction de la montagne. Il y a un énorme vrombissement, puis un silence, et un puissant rayon d'énergie rose part d'un coup en direction de la montagne. Je tambourine dans le vide, avant de me rendre compte que je ne touche rien. Je fonce.Pendant ce temps, le pan de montagne se met à bouger. Elle explose, et une partie de silhouette noire colossale. Arrive le professeur Démétha, que je vois alors que j'ai plus de mal à avancer. Le professeur hurle "Mais que faites-vous ? C'est absurde, vous devez renoncer !" Hyper prend la parole, et déclare qu'il est temps de fuir, parce qu'ils ne peuvent pas faire face. Je continue d'avancer dans la mélasse, je suis à 1 mètre d'Alexis. (il se tourne vers moi, et cela semble plus facile d'avancer). Je l'atteins, et le serre dans mes bras. Je me prends un coup de jus à chaque fois que le sol pulse. Je tente alors de faire retirer l'épée. Mais à ce moment, tout est noir. Je me retrouve debout, ailleurs. J'ai l'impression d'avoir eu le manche de l'épée aux bout de mes doigts, je le sens encore... Mais là, plus rien. Juste du noir. Les mots qu'Alexis ont dit pour ouvrir le champ de force et me permettre de mieux avancer résonnent encore dans ma tête. Je vois mon propre corps, le sol sous moi est composé d'eau. Dans cette eau se reflètent des étoiles qui sont aussi au dessus de ma tête. Loin sous mes pieds , les hauteurs d'une sorte de tour grise. Quelque part, non loin, je vois Alexis en boule. Et j'entends une voix qui continue de parler en draconique autour. Des grondements sourds. Rien autour de moi. La tour, bien que sous la couche d'eau, ne semble pas soumise à la réfraction de l'eau. Je crie son nom. Il ne réagit pas. J'essaie de courir vers lui. Je le serre dans mes bras, il fait mrou. Il a l'air malheureux et triste. Je lui dis que ça va aller, je suis là. Je lui demande ce qui se passe, il ne sait pas. Je le serre dans mes bras. Il a si peur. Je lui promet que ça va aller (il m'a demandé de promettre). On s'enlace. A: "Mais qu'est-ce qu'on va faire ?""Je ne sais pas, il faut qu'on arrête tout ça !"A: "Je n'y arriverai pas tout seul !" (il chiale)"Je serai avec toi" ×3 (je le répète). Soudainement, ça vibre et je me retrouve avec la surface de l'eau qui ondule, tout se fond dans la mélasse à nouveau. Je m'accroche à Alexis de toutes mes forces. On se retrouve dans la salle du Kernel, la situation est comme avant, mais tout est ralenti autour de moi. Les éclairs qui forment des espèces de dragons européens dans le ciel se déplacent très lentement. Alexis tient toujours son épée sur le sol, j'ai ma main sur la sienne, l'épée brille et son électricité me parcourt. Une immense énergie passe en moi, c'est colossal. Elle ne fait pas partie de moi.Je sors le grelot d'une main, et le pose sur mon épée. Je tente de faire comprendre par mes mouvements que je veux retirer l'épée. Alexis tente de la faire passer sur les côtés. On observe des personnes alignées juste à côté de moi. Je reconnais la mairesse à mes côté, qui hoche la tête comme pour nous encourager. Et avant elle, d'autres personnes. On fait doucement bouger l'épée, les cristaux se brisent, le sol explose lorsque le contact se perd et que l'on se retrouve, emportés par notre élans, avec l'épée tournée vers le ciel. Le temps continue de s'écouler au ralenti. Les éclairs changent de direction pour foncer vers Borisadium Anteriatem, au ralenti, fonçant sur sa lance qui explose alors dans ses mains, dans une succession de grondements sonores retentissant. Puis le temps reprend doucement son cours, en même temps que la lance éclate. Boris hurle alors en la lâchant, puis nous regarde avec une haine profonde. Puis, un crissement et un grondement, et la citadelle s'effondre. L'épée est brisée. Boris contemple la cité et crie "Qu'ai-je fait ?", puis dit qu'il va protéger la cité. Tout le monde est paniqué, c'est le bordel. Le professeur Démétha s'avance et, sans crier gare, saisit des gens par la main et demande à tout le monde de s'accrocher et rester ensemble, pendant que Boris fait des gestes de la main pour maintenir par magie la structure. Je tire Alexis vers les autres, et Hypéria a saisit Alexis par le bras et Jasper moi par la main. Un craquement retentit, et je me sens étiré comme un élastique. Je me retrouve ailleurs.Puis la cité s'effondre, malgré son champ de force. Puis le champ de force cède et la citadelle s'effondre sur la cité extérieure. Puis retentit un grand silence. Les deux montagnes se déchirent, et d'immenses, colossaux, titanesques dragons, un noir et un blanc, s'élèvent en déchirant le sang. Leurs griffes sont irisés comme mon épée, et ils s'envolent, leurs griffes déchirant l'atmosphère, puis ils s'éloignent (dans la même direction) en direction du couchant. Je ne lâche pas la main d'Alexis, qui ne lâche pas la mienne non plus (et l'épée). Il commence à rire. J'ai toujours le grelot dans l'autre main. Alia vient nous prendre dans ses bras, puis Jasper nous étouffe. Je le lui fais remarquer, elle nous libère.Alexis a l'impression d'entendre le silence pour la première fois. En effet, avant il ne semblait pas y avoir un tel silence. Comme si je ne l'avais pas remarqué, mais qu'avant un bruit avait augmenté au fur et à mesure que l'on s'approchait d'Administria. Je lui rend le grelot en lui déclarant que je n'ai pas pu sauver la clef. Alexis rit. Je souris.
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