Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

11 631 octets ajoutés, 4 juillet 2021 à 16:39
Sauvetages
On voit des gens affairés à cuisiner, il y a une autre porte où ils tentent de préparer des choses. Au centre de tout cela, Popote. Je m'en approche. Il est heureux de me voir en vie. J'explique qui j'ai croisé du groupe, il me dit que Rosen est blessé mais que les autres vont bien. Puis je présente à Popote Alexis en lui précisant que c'est l'Artefact. Épatée, elle s'inquiète du repas d'Alexis, puis lui tend son sandwich au fromage. Pour moi, de la soupe qu'elle avait exprès prévu pour moi. Et elle me donne aussi un sandwich. Miam.
On s'installe sur les bancs à côté et on mange. C'est délicieux. Je partage ma soupe avec Alexis pour lui faire découvrir.
 
 
 
 
L'ambiance était lourde.
"Ce que vous devez savoir, jeune Célestin, c'est que certains voudront votre épée par curiosité... et d'autres pour s'en servir..."
Je regarde mon épée. Le fourreau est vide. Autour de moi, je détaille le visage de Boris, qui est une pôtate. Alexis à une tête de Nôvet. Soudain, une voie et des bruits de pas. Derrière moi.
"Alors, Célestin ? Quel avenir souhaitez-vous emprunter ?"
 
Je me réveille dans un lit. Soleil sur le visage, Alexis s'habille à côté de moi. Je réalise que j'étais en train de rêver. Je suis dans cette pièce de l'auberge où les grandes pontes sont hébergées depuis deux semaines. À côté de moi, les livres de la bibliothèque. J'ai lu le livre sur les épées, j'ai appris que l'épée que portait Railos correspondait à celle de l'un des douzes mages. Je n'ai pas vu trace de mon épée dans le bouquin. Certaines sont certes polymorphes, mais elles sont rares. La plupart sont exceptionnelles uniquement par leur valeur historique. Mon épée ne rentre toujours pas dans le fourreau.
Je me redresse, Alexis s'étire puis va ouvrir les volets à côté de son lit (deux lits ici).
Je me souviens encore des mots Rosen de la veille : il m'avait proposé, lors d'une rencontre avec Hypéria et Hectoria, de reconstruire la cité en utilisant l'épée. Personne n'avait de certitude à ce sujet. Une cité aussi imposante était dure à reconstruire, et la faim se faisait ressentir. 90% de la cité avait survécu, 10% d'entre eux blessés.
 
Alexis n'avait même pas assisté à cette conversation. Hypéria avait précisé que personne n'était au courant d'une même proposition.
Je m'étais dit que c'était trop de risque de faire souffrir Alexis.
De même, personne n'avait de nouvelles de Borissadium Anteriatem. Nous n'avions même pas pu revoir Valéria depuis, et je n'avais entendu que des bribes concernant Julie.
 
Alexis vient vers moi, s'assoit à côté et penche la tête pour me demander si je vais bien. Cela me rappelle mon rêve. Il a encore son oreille retournée. Je lui raconte ce qui m'a été proposé. Alexis perd son sourire. Je suis impressionné du fait qu'il a regagné une humeur joyeuse ces derniers temps. Son expression montre son impuissance, mais sans la moindre trace de détresse.
Il soupire et me dit que les travaux peinent. Mais que la magie ne fonctionne plus de toute façon, car le sceau ne brille plus.
Je me lève et saisis l'épée. Elle n'est pas équilibrée dans ma main. Je veux la faire changer de forme, mais rien ne se passe. Quand je fais un moulinet, ce n'est pas très agréable. La brisure au bout est semblable à de très fins cristaux brisés allongés.
Je la remets dans le fourreau, déçu.
Je lui demande ce qu'il veut faire. Il veut entendre les arguments de Rosen. Je lui dit que ça m'inquiète pour lui, il me répond qu'avec moi il ne peut rien m'arriver. Et qu'il fait confiance à Hypéria.
Son oreilles est encore retournée, je le lui signale.
On va petit déjeuner (croissants, œufs, saucisses), voir Rosen (Marc nous l'a indiqué dans la citadelle, le "cœur" de la cité, travaillant avec quelqu'un que l'on connait), et après j'aurais besoin de temps libre. Marc nous prévient qu'Hypéria fera un communiqué ce soir.
On mange dehors. On voit les constructions en bois de la cité qui débutent.
On part vers le Kernel. Certaines entrées sont plus larges, prévues. Trois gardes nous arrêtent du regard, puis voient Alexis et s'adoucissent. On se présente, et demandons à voir Rosen. Les cristaux des lances des gardes sont éteints.
 
On entre, et arrivons dans une clairière de débris. Je cherche Rosen du regard. Alexis a l'air d'aller question stress, il indique une direction que l'on suit. On passe une arche, puis 10 m de couloirs et nous arrivons dans la salle du Kernel (je reconnais cette portion de mur en forme partielle de dôme). Je trouve Rosen (pas Altora), Déméta et quelques magiciens.
Je crois que les cristaux au sol brillent légèrement, mais en fait, ça pourrait être un reflet. Ils sont brisés eux aussi.
Je vois Julie, posée sur le Kernel, je suis surpris. Je m'avance vers elle, là se trouve la brisure de mon épée. Je regarde ce qu'elle fait, les gens me font signe de rester silencieux. Ses mains brillent très clairement d'une lumière jaune, mais c'est sans effet. Je patiente.
Quand elle retire ses mains, et souffle un peu. Rosen pose une main sur son épaule.
 
Je m'éclaircis la gorge. Tout le monde se tourne vers nous. Je les salue. Je précise que l'on a des questions sur ce qu'ils font. Rosen nous explique que Julie utilisait sa Kinémagie pour relancer la magie qui existait ici avant. Ils ont découvert qu'une bonne partie de leur magie était basée sur la présence de cette magie là ici, sans les choses se complexifient. Je demande s'il y a le moindre danger pour Alexis, Rosen me répond que non, parce qu'il n'a plus le matériel sur lui et ne tient pas mon épée. Je ne comprends pas pourquoi Alexis a été utilisé alors. Déméta m'explique alors que c'était pour l'utiliser comme traducteur. Boris voulait utiliser la magie des dragons, et Alexis était décodeur avec les dragons. Je me tourne vers lui et lui demande s'il parle dragon. Alexis ne comprend pas.
Deméta me dit qu'il n'y a plus de magie, plus de dragon...
Je demande si je ne risque pas de souffrir en utilisant l'épée. Déméta demande à Rosen ce qu'il m'a dit/proposé. Rosen soupire et explique. Déméta ne sait pas quoi en penser. Alexis demande quels sont les arguments. Les arguments : on a déjà utilisé tout le reste. Mais il dit qu'il ne sait pas.
Il parle de la lame clef.
 
Je reste silencieux. Je regarde Alexis, qui observe autour de lui. Il n'a pas l'air trop stressé.
Je finis par tourner mon regard vers Déméta, et annonce que je veux bien essayer mais à une condition. Je veux qu'Alexis soit loin de la cité, en sécurité, pendant l'expérience. On fait chercher Jasper. Je regarde la salle. Rien de notable. Je m'excuse envers Alexis, qui dit que quelques heures ça ira. Je souris. Jasper arrive en jurant. Elle fait "Ah !" quand elle nous voit. Elle me fait une claque dans le dos.
 
Déméta explique pourquoi on l'a faite appeler. Il dit que si la cité n'a pas explosé à midi, elle et Alexis pourront revenir. Déméta me demande si je suis toujours d'accord. Je regarde Alexis, qui valide. Je valide envers Déméta. Alexis repart avec Jasper, à qui j'ai dit de bien prendre soin de lui. Elle m'a renvoyé un signe de validation de la main.
 
Je demande s'il y a des préparatifs. Déméta me dit de demander à Rosen. Je sors mon épée, et déclare que j'attendrai une heure avant d'agir. Quelqu'un entre dans la pièce : c'est un soldat. Il nous informe qu'Hypéria nous préviendra du départ d'Alexis. Je me détend un peu.
Les gens contemplent mon épée, l'un avance sa main, je lui jette un regard.
L'un dit que la magie a dû cesser d'opérer dès que la cassure a été faite. Rosen approuve, Déméta affiche une expression blasée.
Je m'assois en tailleur après avoir rangé l'épée. Puis je demande à Julie comment va elle sait qui.
Valéria va bien. Julie a l'air fatigué d'expression mais son visage rayonne d'énergie. Je lui demande pourquoi on utilise sa magie à elle. Rosen pense que c'est parce que Boris a dû passer une quantité astonomique d'énergie à Julie en disparaissant. Or, les seules capacités de Julie étant le soin, elle ne pourrait être utilisée que pour cela. Les outils de mesure saturent vis à vis de Julie.
Julie ne se rappelle que de la main de Boris sur sa joue avant l'explosion.
 
Je tourne, fais des allez-retours, m'occupe pendant une heure. Au bout d'un moment, Hypéria arrive. Je la salue. Elle a confirmation qu'Alexis est en sécurité, avec Jastar. Je la remercie.
Elle déclare qu'elle va rester ici pour superviser, elle ne laissera pas d'autres magiciens jouer avec autant de vies humaines.
Je m'avance vers le centre, et demande s'il faut faire évacuer le reste de la cité. Elle m'annonce qu'elle l'a déjà fait. Je n'entends plus les gens dans la pièce d'à côté d'ailleurs. Hypéria prévient que si des gens veulent partir, ils peuvent.
Je sors l'épée de son fourreau, en expliquant sur demande de Rosen ce que je fais. Je remets l'épée sur le socle. J'entends un clic. C'est mal aligné. Je réaligne puis je ré-enfonce doucement. Ça s'enfonce de 2cm, je me crispe sous le bruit de frottement cristallin. Je la remets peu à peu, ça coulisse tout seul. Il reste 4 cm.
Pas de lumière, pas de réaction. Encore 2 cm. 1cm50. Crissement du cristal.
Puis, d'un seul coup, l'épée est bien allignée est c'est plus facile de la rentrer. 1cm.
Je fais le dernier centimètre, un grand clac résonne dans les murs puis silence.
Un oiseau fait cuicui. Je patiente 5 secondes. Quelqu'un sort un instrument, et il ne se passe rien. Je propose à Julie d'agir. De réparer le cristal. Personne ne sait quoi faire, Julie approche ses mains doucement, avec appréhension.
Je patiente. Julie hésite, recommence à approcher ses mains après les avoir frottées l'une contre l'autre. Elle les approche à nouveau. Elle me regarde, je lui envoie un regard entendu. Soudain, de la lumière partout et beaucoup de bruit sur un bref instant. Je sens un coup dans mes genoux. Ça ne fait pas mal. Je pense très fortement "réparer la cité" en boucle. Puis un gros "blong" retentit, tel des milliards de casseroles. Les magiciens autour ont les yeux rond, Julie s'est reculée d'un coup.
Je remarque que mon épée est de nouveau libre. Elle rebrille à nouveau, et plus de bruit. Je remarque que l'instrument de mesure a explosé dans la main du magicien qui le tenait. Ses cheveux sont en pagaille.
Je demande si je dois recommencer. Je renfonce l'épée dans le sol, et le sol remonte à nouveau pour fusionner avec l'épée. Je flippe mais réenfonce l'épée dans le socle. Je me sens pris d'un vertige, puis ai moins peur. Puis plus rien.
 
J'entends cette voix dans mon demi-sommeil "la magie est un animal sauvage, jeune Célestin". J'ouvre les yeux. Je me sens bien, très relax. Tout les magiciens autour de moi son penchés sur moi, je suis au sol. Je suis toujours dans la salle du Kernel, à 3 mètres. L'épée est entre moi et le socle, libre, brillante. Je demande ce qu'il s'est passé.
Julie a les mains sur ma poitrine. Hypéria déclare qu'on n'essaiera plus. Je demande ce qu'il vient de se passer. Julie déclare que je suis mort quelques secondes. Je tire une drôle de tête. Il est probable que le Kernel ait voulu prendre ma magie, qui n'était pas équivalente à celles des dragons. Donc ce n'était pas une solution que de tenter de reconstruire la cité ainsi.
Hypéria demande qu'on me laisse de l'air. Je me sens très bien. Elle me demande de prendre mon épée avec moi, je dis que de toute façon personne d'autre ne peut la prendre. Je me relève, les gens s'inquiète. Je les rassure. Je prends mon épée et la remets dans mon fourreau. Puis Hypéria me raccompagne.
Elle a envoyé le signal à Alexis, elle veut que je me repose.
 
Je remonte dans ma chambre à l'auberge, et tourne en rond et lecture du livre de la magie. On frappe à la porte. Jasper, qui pousse Alexis vers l'avant. Je cours vers eux. Alexis me demande ce qu'il s'est passé. J'explique que ça n'a pas marché. J'explique que mon énergie n'était pas celle des dragons, donc ça n'a pas marché.
Quand il demande comment mon énergie n'a pas été volée, je ne dis rien... puis prononce le nom de Julie. Alexis comprend.
2 350
modifications

Menu de navigation