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Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

11 594 octets ajoutés, 9 novembre 2022 à 00:42
Épisode 3 : à bord de l'Uroscyon
=== Épisode 4 : à bord de la vigie / Trou d'air ===
 
Je dormais à poings fermés, lit d'en haut. Rêve de potates. Je les plante avec la mère. "Attention Célestin, ne te penche pas trop ! On va perdre l'équilibre"
Bruit, puis impression de tomber. Mal de crâne. Je me réveille. Je me relève, et me cogne à nouveau la tête. Trois coups à la porte. Alexis grogne. Je vais ouvrir la porte. Jasper qui se brosse les dent. "Il est 5h30", dit de façon incompréhensible. Je salue d'un air crevé, et vais réveiller Alexis. Il est sur le dos, dans une posture improbable. Je lui secoue l'épaule la plus proche. Il réagit peu. Je m'habille, en prenant des vêtements adaptés. L'un des vêtements vient d'Administria, il est en lin. Dedans, petit papier "Chaleureusement, Marc". En haut, un débardeur et une chemise en lin facile à retirer. Ensuite, toilettes puis vais demander après un membre du staff pour me débarbouiller où c'est possible. Il me montre un endroit où Jasper est venue avec une serviette. Je demande où je peux en trouver une. On me l'indique, il faudra la remettre dans la pièce. Je rentre dans la pièce et vois qu'il est possible d'accéder à un bol d'eau. On ne doit utiliser qu'une seule "pression" pour économiser l'eau. Je me lave avec un petit bloc de savon. Me sèche et me rhabille.
Je vais voir Alexis qui traine. Il a du mal à se lever. Je pense qu'il est 5h50, d'estimation. Je vais monter doucement. Je prends le bouquin sur les épées. Et dis à Alexis qu'il reste trois minutes. Il se lève en hurlant, et cours à moitié débraillé jusqu'aux toilettes. Je monte doucement de mon côté. Je suis stressé par le fait de remonter dans le planeur. J'arrive au 3e niveau, je vois l'endroit avec la cage d'ascenseurs. Je monte jusqu'au dernier étage, tranquillou pour ne pas plus me stresser. On commence à voir le jour à travers les trous dans la bâche. Du côté de la vigie supérieur, deux boîtes à bento posées, et emballés dans du tissu, une gourde incluse. Une ration de petit déjeuner et une de repas par personne. J'entends le vent à travers la bâche. Je patiente. J'entends des pas de course dans l'escalier, très énergique au début. Qui fait une pause puis réarrive. Alexis est essoufflé. Je note qu'il n'est complètement habillé. Je le lui signale, alors que des pas retentissent, à un rythme régulier. Je regarde Alexis avec compassion. Je vois alors l'homme loup apparaître avec les mains dans le dos. On aurait cru qu'il nous regardait, mais en fait il regardait son calepin. Il se griffe l'arrête du nez puis ferme son calepin. Il nous regarde. Je dis bonjour. Il me signale que c'est "bonjour lieutenant de vaisseau". Je salue plus poliment, l'air gêné. L'homme ferme les yeux après avoir regardé nos accoutrements.
"Un réveil difficile. Désolé." Dis-je avec douceur.
"Je vois. Suivez-moi, nous allons vous trouver des vêtements... appropriés."
On redescend les escaliers, jusqu'à une porte du 3e étage. Il finit par ouvrir la porte après avoir toqué. Il allume une lumière. Alexis frissonne (de froid). J'attends dans le pas de la porte, il finit par nous dire de le suivre une fois qu'il se rend compte que l'on ne l'a pas suivi. Je rentre officiellement. Il nous y trouve du linge, il semblait savoir ce qu'il cherche. Des uniformes marrons et oranges.
"On ne peut pas porter du lin dans une machinerie, et vous aurez besoin de vos beaux vêtements là où on ira. Et on n'officie pas à l'intérieur d'un bâtiment en caleçons."
Il nous tend des vêtements, et des chaussures. Ils semblent adaptables en longueur via des coupures et des lacets. Le haut est en deux parties, débardeur orange et veste plus épaisse avec différentes longueurs de manches ajustables, ouverte sur le haut.
Je demande face à sa patience si je dois me changer ici. Je finis par le faire, après avoir répondu à son "vous comptiez vous changer ailleurs ?" par "je ne connais pas les us et coutumes de ce bâtiment".
Je sais qu'il faudra garder ces vêtements (j'ai posé la question) durant nos journées de travail, à changer que si trop sales. Il veut qu'on se déplace. Mais en fait il veut que je change de chaussures. Il m'en lance une autre paire. Elles adhèrent bien au sol. Je demande l'autorisation d'aller déposer mes vêtements dans ma chambre. Autorisation accordée, je dois les retrouver en haut. Je file descendre mes vêtements en lin et revient.
J'arrive pile à temps. Il dit qu'on est en retard, mais ça passera pour aujourd'hui.
"pouvez-vous opérer l'ouverture ?"
La porte s'ouvre, c'est long.
La seconde porte est dure à ouvrir, je n'y arrive pas seul, Alexis tente de m'aider. Il dit "permettez" et la tire d'une seule main. J'essaie de faire la rotation. Avec l'aide d'Alexis, j'y arrive. Mais repousser est dur. J'ouvre la seconde porte, et entre à l'intérieur. Toujours aussi serré, mais avec ces bonnes chaussures, c'est moins glissant. Alexis entre. L'homme dit un truc. J'entends pas.
"Savez-vous comment opérer ?"
"Non", crie Alexis.
"Avez-vous lu le manuel ?"
"Oui !"
Il nous annonce que le bulletin météo est favorable, on montera encore à 250 mètres. Pas la peine de signaler les nuages, sauf ceux de pluie. "Dites toujours".
Il ferme le verrou quand il voit qu'on échoue.
 
On lit le manuel pour savoir quoi faire. Petite sonnerie du côté de l'interphone.
Ils nous demandent si on a décollé. On explique qu'on essaie de relire le manuel pour le faire. Ils nous indiquent le levier bleu. Mais je ne sais pas si c'est celui du haut ou celui du bas. On finit par lire le manuel. Alexis ne semble pas trop savoir, moi je n'ose pas. On y va à deux. On doit s'y reprendre à plusieurs fois. La sonnette ressonne. Alexis va répondre et explique la situation. Je manque de perdre l'équilibre, mais finis par réussir. Ça me fait peur. Je pousse un cri. Heureusement que les chaussures tiennent. On va tourner la manivelle orange, ça grince puis ça tourne. Mais on ne s'est pas occupé du haut. Ça ressonne. Ils nous demandent la situation. J'explique. Ils nous indique qu'il faut tirer sur la manette rouge d'en haut. Le planeur se déploie avec le vent. On nous dit de baisser la manette rouge.
Je dois aider Alexis, je promets de revenir.
Je vais aider, on finit par prendre de la hauteur. Je suis pas à l'aise. On va devoir tourner longtemps. On y passe dix minutes pour atteindre 250 mètres. On a super chaud, mais il fait super froid. On baisse pour coincer. Enfin !
Ça ressonne. Alexis va répondre, je suis pas du tout à l'aise. Je lui dis de remercier la dame qui nous a aidé. En fait c'était la capitaine Tora.
Quand il stoppe la conversation, il est déconfit. Il pense qu'on est nuls, qu'on a pas montré notre meilleure performance. Je dis qu'il fait trop haut et qu'on est pas des pros. On va petit déjeuner. Je donne mon reste à Alexis, mais il refuse. Il insiste pour que je le mange, malgré son eau à la bouche. On prend notre petit déjeuner.
Le planeur a un peu plus d'a-coup que la veille.
Le temps s'écoule.
les heures s'égraînent, les rapports aussi. la température augmente, on se dévêtit au fur et à mesure de la journée. 30°C (moins chaud que la veille). Le ciel est laiteux. On signale. Arrive midi. Je mange, Alexis avait déjà commencé. Je bois.
Alexis a retiré sa veste. Il respire la bouche ouverte. Il fort est mignon. (note du MJ). Moi aussi, je finis par ne plus tenir sous la chaleur, je retire aussi ma veste.
Le temps s'écoule. Alexis n'ayant pas pris de douche, ça sent l'Alexis. Il finit par retirer ses chaussures. Je fais de même. Les micro-acoups de la veille ne me dérangent plus. Ceux plus fort par contre me crispent un peu. Alexis finit par appuyer la tête en arrière pour regarder le plafond. Il semble commencer à s'endormir. Ses oreilles vibrent parfois. Il y des nuages au même niveau que nous, c'est impressionnant. Il est loin, mais gros. J'appelle Alexis pour lui montrer, mais soudain j'ai l'impression qu'il se passe un truc dans mon estomac. Tout penche d'un coup vers l'avant du planeur. Je tente de me raccrocher au bord en criant, Alexis aussi. Deux secondes de chute, puis le planeur reprend de l'altitude. Alexis m'a serré dans ses bras avec un air de chat paniqué et une oreille retournée. On panique tous les deux, je demande ce que c'était. On finit par se calmer, mais c'est long. Je demande s'il faut faire un rapport. Alexis appelle, il demande ce qu'il faut faire. On signale en passant le gros nuage gros-coton. Mais le rapport n'ira pas plus loin.
En me rasseyant, je sens que ça pique au niveau de mes dessous de bras. Alexis m'a griffé, je ne m'en étais pas rendu compte. Ça picote. (saignement très léger). Il finit par remarquer qu'il m'a planté ses griffes. Il veut venir m'aider. Je me crispe sous la peur de faire tanguer le planeur. Vient l'heure enfin de descendre.
On passe notre dernier appel. Tout va bien. On peut amorcer la descente.
On fait le contraire. Je n'arrive pas à refermer les ailes. Alexis finit par réussir, il fallait faire une autre manœuvre. On essaie d'ouvrir la porte. Ça ne fonctionne toujours pas. On finit par réussir, mais c'est long. L'homme loup.
On ouvre la seconde porte. On la referme. Rapport de la journée, pendant qu'Alexis remet ses chaussures. On apprend que c'était un trou d'air. Que c'est normal, que ce n'est pas dangereux. Alexis finit par demander une trousse de soin, parce qu'il avoue m'avoir blessé. L'homme-loup laisse Jasper s'en occuper.
On est amenés du côté des chambres, Jasper toque à une porte, qui s'ouvre. Hectoria est là. Je salue poliment, mais lâche un aïe sous la douleur. Alexis explique qu'il m'a blessé (il ne sait pas qui est Hectoria, il la confond avec une infirmière). Elle nous laisse entrer, et on voit dans une cabine semblable à celle d'Alya, ... Julie, allongée avec un livre.
On se salue. Je demande ce qu'elle devient. Elle ne répond pas. Hectoria garde la porte, invite Jasper à entrer, on est serrés. La porte est refermées derrière. Hectoria demande. Alexis réexplique. Je montre où c'est, sans relever la veste. Les autres finissent par sortir. Julie demande à voir. Je finis par retirer le haut et montrer mes griffures. Julie semble troublée, elle se demande comment agir avec parcimonie. Alexis s'est excusé, il était désolé. J'ai dit que j'aurais fait pareil si j'avais eu des griffes, c'était la panique là-haut. Julie officie, ça fait comme de l'électricité statique quand elle se frotte les mains. Je dois écarter les bras. Elle pose ses mains sur les griffures. Impression de regonflement étrange de la peau sur chaque point de griffure. Puis ça chatouille, donc je recule. Je n'ai plus rien. Je remercie. Alexis est choqué. Je me penche pour remettre mes vêtements. Alexis trouve ça génial. J'explique que c'est la kiné-magie.
Alexis est étonné, demande si tous les kinémages sont aussi puissants, et se demande si c'est pour cela que les gens d'Administria vivent aussi vieux. Alexis dit avoir mal derrière le dos, elle finit par lui faire un massage. Les cheveux d'Alexis se dressent, il sent une félicité puis sa tête se penche sur le côté. Puis il ronronne. J'affiche un air choqué. Julie demande si ça ira. Il émerge et valide. Il est trop fan de kiné-magie. Je remercie Julie, on finit par prendre congé. Je lève un pouce de validation à Jasper. Elle valide, puis jette un air circonspect à Alexis et son air groggy.
Puis, après départ d'Hectoria, je vais aux toilettes.
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