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Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

87 748 octets ajoutés, 22 avril 2023 à 10:53
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{{Modèle:JDR en cours}}{{modèle:Saisons Alexis}} [[category:Jeu de rôle]] == Résumé des épisodes Saison 1 : Arc 1 : Axelor, Le Mage sans humanité ==
=== Épisode 1 : Bandeau et fromage ===
Après avoir travaillé au champ en ce samedi matin, Célestin se promène en pleine forêt pour se dégourdir les jambes. Dégustant son pain et son fromage, il est soudain surpris par un hybride-chat du nom d'Alexis qui lui déboule dessus. Ce dernier fuit à l'instant un sanglier, et plus largement erre depuis l'attaque du convoi de carvanes survenue deux jours plus tôt. Suppliant pour un peu de nourriture et le couvert, ce dernier revient avec Célestin au village de Renardchat où loge le jeune paysan avec sa mère.
"Prochaine fois, Mara, commence par les potions vertes ! Sinon ça fait mal !" lui dit quelqu'un.
On est sous un préau de 10m de profondeur, on s'installe, je reste couché. J'apprends qu'on est à 2h de route de la destination. Je demande une potion pour dormir. Après, on lancera le fameux sortilège de localisation dont on m'avait parlé.
 
=== OAV − Épisode 13 - Le flashback ===
 
Lorsque je m'étais couché, le soleil se couchait aussi (On avait donc couru toute la journée). Sable partout, grosse montagne sud, préau en ferraille (avant poste abandonné sans doute). Malgré la kiné, j'étais très fatigué.
Je dors d'un sommeil sans rêve, avec parfois conscience de dormir et de ne pas avoir de rêve, puis ma conscience s'évapore de nouveau.
Au réveil, je sens du vent sur le sable. Sur ma droite, des étoiles sont visibles. Elles sont rassurantes. Je me sens mieux, même si j'ignore si c'est la kiné ou la potion du potionneux qui a fait un effet spécial... Après, c'est pas non plus la grande forme. J'ai encore mal aux jambes. J'entends Popote discuter avec Rec (l'archer). Puis j'entends dans le préau (coin isolé), j'entends la voix fatiguée des deux mages.
Je me redresse doucement, j'ai alors mal. Je me relève donc difficilement. Pleine lune. Je m'avance douloureusement vers les mages, qui sont affairés au sol à faire des tracés en discutant. La femme (en blanc), Altora, relève ses yeux vers moi. Elle a l'air claqué et se redresse difficilement. Je la salue, elle me répond avec son air grave habituel. L'autre se retourne. Il m'annonce qu'il n'a pas dormi, et faisait les préparatifs.
La mage répond "je pense que le sortilège pour retrouver un être cher est prêt". J'acquiesce, et vois un cercle d'un mètre et demi de diamètre, au centre duquel se trouve un autre grand cercle vide de tout symbole. Le grand cercle est relié à un autre symboles circulaire plus petit, relié par un trait au grand cercle...
La mage blanche mentionne le nom de Rosen, et ce dernier me maintient à l'écart des cercles un petit peu.
Ils vérifient encore et vont m'expliquer. Altora se met à genoux pour se reposer et me regarde :
"Le principe de ce sortilège est qu'il repose sur une circuiterie assez complexe. Mon collègue vérifiera que tout se passe bien, tu devras te mettre au centre Rosen va t'aider. Je me mettrai dans le petit cercle pour apporter l'énergie d'une part et ... *elle soupire* d'autre part, je mettre mes mains autour de ta tête pour effectuer [Truc technique].
- Et j'ai rien à faire ?
- Si. Pendant que je tente de réceptionner la localisation, ou voir ce qu'il a vu dernièrement, vous allez vous retrouver dans un état second dans lequel vous devrez vous focaliser sur des événements de ma relation avec l'arte... Alexis. Il vous suffit de laisser votre esprit penser à lui."
Je vais juste perdre un peu contact avec la réalité, pas de douleur. Impression au retour de faire un joli rêve. Il est aussi parfois possible que mes souvenirs vagabondent là où je ne pensais pas.
 
Rosen se gratte la tête. Il dit qu'ils ont jamais vraiment utilisé ce sortilège, donc ils n'en savent pas tout. Je fais le sourire gêné. Ça m'inquiète (ils sont claqués et ont mal, et n'ont jamais lancé le sort ??].
"Vous êtes prêt ?"
 
Rosen et Altora me tendent un bras pour me faire passer par dessus le cercle sans le toucher. Ils m'aident à m'installer en tailleur.
Rosen commente pour lui-même les vérifications (parle de condensateur, de tracé vertical...). Il dit qu'on ne pourra pas faire mieux.
Altora se place sur son petit cercle, à croupi. C'est là que le cercle s'illumine autour d'elle et que ça se charge doucement autour de moi. C'est plus rapide dans sa charge que mes essais perso. Ça se remplit doucement. Je sens alors le cercle autour de moi s'illuminer doucement en rotation. Puis petit engourdissement de tout mon corps. Je ferme les yeux.
Mes paupières sont alors lourdes.
J'essaie de penser à Alexis. À la première fois que je l'ai rencontré. Je pense à ses cheveux violets, et mes souvenirs m'amènent au morceau de fromage qu'il mangeait goulument au début. Pendant un instant, j'ai pensé à réfléchir à autre chose que le fromage, mais soudainement mon cerveau ne pense plus qu'à ça... J'ai l'impression d'y être. Je le vois et l'entends manger comme si j'y étais. J'ai l'impression d'y être. D'ailleurs, j'y suis. Je suis juste en train de me balader en forêt, je ne faisais rien avant ça.
"Merci c'est tellement bon !"
On est assis sur la souche. Je me souviens de son nom. Je vois ses cheveux et ses oreilles s'agiter au vent. J'ai la boule au ventre. J'ai l'impression que ses cheveux et oreilles vont être une difficulté pour lui. Cela dit, je trouve la couleur jolie. Les oreilles, c'est étonnant que ça bouge. Il en a une retournée d'ailleurs.
D'un seul coup, il s'exclame "Ah, un sanglier !" et j'entends alors une petite clochette. Je me retourne vers le bruit, et me retrouve couché au sol, dans une pièce sombre. Juste à côté de moi, une clochette accrochée à une clef. Je suis dans la chambre universitaire d'Alexis. Je suis au sol. Alexis dort, on a les volets fermés. Je regarde autour de moi. Le crépit est décrépi. La valise est toujours là, avec ses figurines. Les rayons du soleil commencent à poindre. Je me relève et regarde Alexis. Il dort paisiblement. Je me rappelle qu'on doit chercher l'emploi du temps. Je secoue Alexis et lui annonce ce qu'on doit faire.
"Encore 5 minutes !"
"Ah ! Je vais être en retard !" Il s'est levé et a sauté dans un mouvement très félin. La clef tombe. Je la saisis et la contemple. C'est une clé de belle facture, et je la secoue. Alexis me saute dessus.
Se redéroule alors la scène du chapitre 8 dans laquelle il essaie de rattraper la clef. Mais je me sens un peu spectateur en même temps qu'acteur. Je me relève pour régler ça, et il vient de m'attraper le poignet dans un "mrou". Il m'a encore arraché la clé des mains, tout sourire. J'ai un sentiment un peu étrange en le voyant sourire. Il a d'ailleurs de très beaux yeux violets quand il sourit. J'aurais continué à regarder ça d'un air fasciné s'il ne venait pas de me faire tomber en récupérant la clé qu'il a maintenant entre les deux mains.
Je laisse échapper un "Eh !" et j'essaie de rattraper. Je me retrouve à lui tenir la main, il essaie de me faire tomber sur le lit pour empêcher de rattraper la clef. Il me mordille l'oreille. Je rougis. La scène continue de se dérouler, et je me retrouve avec ce souvenir très cuisant dans lequel ma serviette a glissé et Alexis vient miauler. Je suis très gêné. Pendant un instant, j'ai un stress et me réveille.
 
Il fait nuit. Alexis est en train de dormir à côté de moi. Je suis dans notre chambre. Il ne se passe rien quand je regarde autour de moi. Alexis est en train de ronronner dans son sommeil. Je le regarde et je l'écoute ronronner. Il est en pijama. Il fait toujours très sombre. Je bouge, il arrête de ronronner. Son oreille a bougé quand je me suis mis en mouvement. Je contemple son oreille. Il me demande alors si je dors.
"Non", je murmure.
"Moi non plus", dit-il sur un ton un peu triste.
"Ça ne va pas ?"
"Non, c'est juste que je n'arrive pas à dormir".
J'ai l'impression que ça fait deux semaines et demi qu'on est là. Il se retourne, je vois son visage.
"T'as envie de faire quelque chose en particulier ?", dis-je en me redressant.
Je me rappelle alors qu'Hyperia vient de me later aujourd'hui.
"Je sais pas, tu crois qu'on peut demander à aller voir les étoiles ? En fait, quoi que ce soit qui puisse m'occuper un peu !"
Je me relève en disant que c'est une bonne idée ! Je vais voir le garde pour demander si on peu aller voir les étoiles. Le garde va faire quérir le chambellan. Je suis super content de revoir Marc, même si je ne sais pas pourquoi.
Le Chambellan revient. J'allume un tout petit peu la lumière, Alexis se passait une manche sur le visage. Il sourit quand je m'approche. Il se lève et va à la salle de bain pour se débarbouiller. J'attends, le chambellan arrive avec 2 plateaux repas. Il s'est permis d'apporter le repas de midi. Il remarque que mon fourreau est abimé, il va se charger de le faire réparer. Je rappelle qu'on veut regarder les étoiles. Je demande si c'est possible tout de suite, il répond que oui. Les plateaux ont disparu.
Je me retourne vers Alexis et dit qu'on va regarder les étoiles. Il sourit et nous suit. On déambule dans le palais. Pendant que je marche, je pense à si Alexis connait les étoiles, et je me demande s'il est aussi excité que moi à l'idée de les voir. Ils était en train de me regarder, fait un sourire et regarde ailleurs. Je fais un sourire et regarde ailleurs à mon tour. On arrive à un balcon qui donne sur la nuit étoilée. Bruit du vent.
Je contemple les étoiles. Je suis content de sentir le vent ! J'avais presque oublié ce souvenir...
Le chambellan avait dit que le ciel était dégagé. Effectivement, c'est très net. C'est impressionnant, chez moi il manquait toujours le tiers à cause de la montagne. La ville est plutôt éteinte. Je m'accole au balcon pour contempler les étoiles. Le Chambellan s'efface sur demande d'Alexis et s'en va, un garde se pose à l'entrée. Il y a un banc en pierre. Nous sommes hauts dans la citadelle, il doit manquer 1/5e du ciel. Alexis me rejoint au balcon pendant que je m'y accoude. Alexis fait pareil juste à côté. Je dis que ça m'avait manqué. Alexis dit qu'à lui aussi. Je souris. le ciel est d'un bleu sombre presque noir, très rassurant. Les petits points lumineux sont dispersé comme des centaines de petites âmes endormies veillant sur le monde.
 
Je reste là en silence à regarder le ciel. Il est si dégagé qu'on peut voir d'un côté, perdu loin dans l'horizon ni dans les montagnes ni dans la citadelle, on peut voir une espèce de ligne verticale. Je la suis du regard, elle est très fine. Je finis par tendre le bras et demande ce que c'est.
"Je crois qu'on ne sait pas exactement ce que c'est. C'est dans le ciel. C'est un marqueur magique, orienter la magie dans cette direction aide. Et puis, il parait que quand on la voit on peut faire un vœu".
Le trait est statique, il est très fin. Il parait qu'on peut le voir aussi à Mustiboui. Je dis que je ne l'avais jamais vu chez moi. Il me dit qu'il ne l'a pas vu beaucoup non plus. Il inspire et expire doucement. Je retourne la tête vers la ligne et réfléchis à un vœu. Je demande comment on fait. Il m'explique qu'il a pensé très fort dans la tête. Je réfléchis à un vœu. Je lui demande ce qu'il a choisi, il me dit qu'il ne peut pas le dire. Je le regarde avec un sourire d'incompréhension. Il évite mon regard. Je balbutie dans ma tête... j'ai envie de... d'avoir encore plein de moments super amusants.
Et je demande à Alexis comment je sais si ça a marché. Il me dit qu'il ne sait pas en levant les épaules. Il ne sait plus ce qu'il avait souhaité les premières fois.
Alexis finit par s'asseoir sur le banc derrière. Au bout d'un moment, je me retourne vers lui et m'appose sur la balustrade. Je lui demande ce qu'il voudra faire quand tout ça sera fini. Il regarde ailleurs. Il ne sait pas, commencer ses études peut-être.
Il me demande ce que je veux faire moi. Je ne sais pas. Au début je pensais revenir dans mon village. Mais le monde a l'air plus vaste. Je ne sais pas si je veux encore revenir dans mon village. Peut-être découvrir le monde.
"Si tu veux, on pourra peut-être aller chez moi un jour !"
J'accepte avec plaisir, en disant que je veux voir les bateaux.
Je me retourne, et juste avant je vois son regard s'éteindre un petit peu puis il regarde ailleurs.
Je retourne la tête vers lui, discrètement. Il a un air un peu triste. Je reste songeur.
Au bout d'un moment, il se lève et vient se mettre à côté de moi, pendant que je reste accoudé à ma rambarde.
Il regarde le ciel puis dit que le fait que les étoiles ne bougent pas le rassurent. Je regarde les étoiles. "Je comprends". Au bout d'un moment, il pose sa main sur la mienne. Enfin, le bout des doigts. Je frissonne. Mais je reste dans mes pensées. Je me demande pourquoi il est triste. J'envisageais de le rassurer sur sa famille, en proposant d'envoyer un courrier pour les rassurer quant au fait qu'il est bien arrivé. Je me réveille alors.
 
J'ai l'impression de sortir de ma torpeur, et Altora est en face de mon visage, hors de son cercle. C'était très délicat. Je sursaute un peu. Elle pose une main sur mon épaule et me remercie. On sait où il est. Je rougis, et mon cerveau réfléchit à toute vitesses. Je demande si elle a lu mes souvenirs. Ouf, ce n'était pas le cas. Je soupire de soulagement. Il est en vie, elle ne sait pas s'il va bien, elle ne pense pas qu'il ait été torturé. Il est au fin fond d'une des galeries. Mes battements de cœur s'accélèrent. Elle me dit qu'on va pouvoir le sauver.
 
Ma garde d'épée est restaurée d'ailleurs. Je suis la mage quand elle va faire son rapport à Hectoria.
 
 
=== Épisode 14 : La guerre aux pieds de la montagne sud ===
 
L'aube arrive à peine, 2 heures avant le lever du soleil. Je suis Altora qui se rend à Hectoria, qui se fait réveiller par Rec en la secouant légèrement. Cette dernière se redresse, à la fois tonique et fatiguée. Elle pointe ses yeux vers nous. Altora lui fait le résumé.
Tout le monde se fait réveiller par le potionneux (Jastar), et une dernière réunion avant le combat a lieu. Altora explique comment sont organisées les cavernes, Hectoria propose de foncer dans le tas contre 200 personnes. Elle me demande de rester derrière Jasper (ou qui que ce soit). J'ai une épée, donc je vais devoir m'en servir. Elle prévient qu'on va affronter des hommes, femmes, et des chitineux. Je demande si c'est dangereux. Les autres acquièscent. Rec explique que ce sont des êtres hybrides d'insectes, réputés pour tuer les gens. Je demande comment on ressort. On m'explique que ce sera pareil que l'entrée.
Popote tient une casserole d'une main, et son chaudron de l'autre.
Elle détache son arme de combat muni d'un cristal, resserre ses cheveux.
Elle précise que les kidnappeurs ont une armure rouge avec un sigle de dragon, et les chitineux doivent porter le même emblème.
 
Départ dans 5 minutes. Elle demande à Jastar les potions d'amélioration de combat. Tout le monde s'occupe de préparer son matériel. L'archer imbibe ses flèches, l'éclaireuse Mara se change pour être plus adaptée à la mission, et prépare ses dagues. Les mages préparent leurs sorts et discutent de leur synchronisation. Altora et l'éclaireuse fignolent des détails stratégiques. Moi je sors mon épée qui brille d'un éclat irisé.
Je suis stressé. Jasper flanque sa main sur mon épaule et me dit "Célestin, quand on n'est pas sûr de pouvoir se battre, il faut penser à ceux qu'on aime et on se dit qu'on va botter des culs". Elle me rassure en m'annonçant que, s'ils voudront me tuer, en revanche ils seront moins forts qu'elle.
Je repense à ce que j'ai appris. Je lancerai certainement quelque chose du genre "espèce de petite Korotte dévergondée !". Toujours un peu stressé, Jasper tente de me motiver. "Pour QUI ??"
Jastar distribue les potions. Il a dilué la mienne. Je demande si je vais avoir l'air con. Il me dit que non, et qu'elle a le gout du sang et de la rage.
En effet. Je me sens plus éveillé. Mon épée brille un tout petit peu plus fort. Je murmure qu'il faut sauver Alexis.
On part en direction des deux pics au pieds de la chaine de montagne.
 
On s'adosse chacun derrière l'un des deux pics séparés de 20 m de large.
On a pu entrevoir un tas de gens, des campements au bord de la montagne, je vois un peu plus clair malgré la nuit, grâce à la potion sans doute.
Puis Rec escalade le pic gauche, Le mage Rosen fait pareil sur l'autre en s'aidant de sa magie.
Je reste derrière Jasper, comme on me l'a dit. Hectoria fait un signe à Mara puis à Jasper et moi. Je me contente de la regarder. Puis tout le monde se met à courir en direction des troupes, je suis Jasper qui a un sourire sur le visage.
Quand on arrive à 10 mètres, Hectoria hurle "maintenant", et son bâton jette des paires de boules de feu. Elle manie le couteau en même temps. Et les flèches pleuvent déjà de notre allié, et Jasper commence à se battre alors qu'un soldat sort de sa tente et me regarde, suivi d'un chitineux avec une cape et un casque.
Jasper commence à faire pleuvoir les coups. Je fonce sur les deux soldats, l'humain est surpris pendant que je hurle "espèce de petite Korotte dévergondée !". Le chitineux n'est pas décontenancé, mais il fait une expression d'incompréhension. Je pare son coup et son épée se brise en éclat. Il sort ses griffes, m'attrape malgré mon coup tenté sur lui qui est raté. Mais Jasper arrive par derrière avec son allonge. L'insectoide a perdu deux bras. Je tente de lui donner un coup, et réussis tandis que l'ennemi s'effondre. Je crie "UN !". Et je vois qu'il y a beaucoup trop d'ennemis qui restent, et je me demande comment on va faire.
Puis je hurle "Pour Alexis !", et une salve de boules de feux passe depuis chez nous, ce qui crâme des adversaires. L'homme surpris me fonce dessus, énervé. Je tente un coup d'estoc, qu'il esquive. Je pare son coup et hurle "bande de gougnafiers". Puis je tente une feinte d'un côté et d'attaquer de l'autre. Visiblement c'est efficace.
Puis je hurle "2", fonce derrière Jasper et redit "Alexis ! On arrive !". Puis je vois un Chitineux sur Jasper, avec quelqu'un devant. Je sectionne les tendons de cette personne qui hurle comme une grosse potate. Je lance "3", et pendant ce temps Mara a zigouillé 3 personnes. Je continue dans ma lancée, et tranche le pied du gros chitineux. Puis pendant qu'il perd l'équilibre, je lui coupe une partie du cou, et Jasper achève mon geste. "4 !"
Jasper hurle que je me démerde bien.
Je me retourne, et un chiniteux m'avait attaqué. Je tente de parer, mais coince mon épée. Je tente de tirer dessus pour casser l'autre arme, et vois mon épée s'éclairer. Je n'ai pas l'impression de casser quoi que ce soit, c'est comme si elle s'était échappé. Je fais un bond en arrière, et me retrouve debout sur la carcasse de la bestiole tuée juste avant. Mon adversaire fonce sur moi, mais Mara l'a déjà achevé.
Je reste sur la carcasse, jette un bref coup d'œil à Jasper qui avance avec 3 ennemis sur elle. Trois ennemis commencent à foncer pour moi, je tente un tourbillon efficace sur l'un d'eux. Je glisse, mais l'un d'entre eux s'est pris une flèche. Le troisième, humain, m'attaque. Mais une salve de boules de feux descend du ciel et l'autre est obligé de se mettre à genoux pour les éviter. J'essaie de me relever d'un bond, je ne devrais pas réussir; mais, presque porté par mon épée, je réussis presque. Je fonce sur lui, il a un air surpris et tente de parer. Mon épée éclate la sienne, puis il meurt. "5 !"
 
J'enchaine les ennemis, et me retrouve face à un chitineux qui dégaine une épée, ayant l'air d'attendre que je l'attaque.
Je m'arrête devant lui et ne bouge pas. Ses mandibules cliquètent, et j'entends un "Attaque, pauvre petit". Je refuse, et reste à parer. Je sens qu'il va feinter. Quand les épées allaient s'entrechoquer, un immense bruit étrange apparait, et il se retrouve à passer au dessus de moi, et quitte mon champ de vision.
Je me retourne d'un coup, juste à temps pour parer un coup venant des airs. Je remarque une ouverture, et tente un coup d'estoc qui se fiche dans son armure sans avancer plus. Il reste très légèrement décontenancé, mais reprend son attaque à deux mains.
Je pousse l'épée en hurlant "libérez... Alexis !". Ma pointe le transperce, pendant qu'il me crache sa haine au visage.
Je retire mon épée puis le décapite.
Je vois que Jasper est juste derrière moi.
 
J'estime la situation. L'aube a augmenté. La roche a l'air sombre bleu nuit. Les ennemis sont moins nombreux, c'est le chaos, les alliés se battent avec classe tandis que les gens tentent d'escalader le rocher de Rec. Les mages ont fait des dégats avec le feu, Popote explose des tronches à coup de marmite, Hectoria envoie des arcs électriques sur une série d'ennemis.
Je note une ouverture dans la montagne vers laquelle l'éclaireuse vient de tendre un bras en regardant Jasper. Puis je vois mon épée luire, distinctement passer d'une pointe aigue à moins aigue qu'elle ne l'était l'instant d'avant. Elle était devenue très pointue durant le combat.
 
Je retourne vers Jasper, qui attaque plein d'ennemis en les balançant les uns sur les autres (les insectes sont légers). Et on avance ainsi.
Je contourne les ennemis de Jasper pour qu'ils soient entre deux feux. J'ai remarqué que l'épée coupe bien les chitines, mais moins bien les armures.
Je vise les endroits sans armure à ma portée.
 
Au bout d'un moment, il en reste une trentaine et ça réduit. Arrivent deux hommes qui m'attaquent par le haut, j'évite l'un par la gauche et pare l'autre. Je fait glisser son épée le long de la mienne, lui porte un coup qui lui tranche le bras et tue celui qui avait perdu l'équilibre. Jasper achève l'autre.
Je lance mon épée en voyant quelqu'un foncer sur Hectoria, et j'arrive avec l'élan pour la rattraper.
Altora descend de son rocher, pendant que les autres achèvent les dernières personnes.
Je contemple le champ de bataille. J'ai mal au ventre.
Altora passe devant en criant "par là !" et on s'élance vers les cavernes.
 
 
On passe dans le sable, et arrivons jusqu'à un petit camp posé autour de l'entrée d'une des cavernes, maintenue par une poutre. Je m'étonne de n'avoir aucune égratignure, et Jastar soigne tout le monde. On entre en courant dans la caverne.
 
La caverne est vide et sèche, des torches parsèment les murs. On avance prudemment, et Mara comme Altora ouvrent la marche. On passe dans des dédales, et on ne croise personne sauf un gars qui fuit. Il y a des armures, des caisses, des tonneaux, tout un réseau de galeries. L'humidité augmente. Régulièrement, j'entends un son de grondement étrange. Il fait plus sombre, les torches sont de plus en plus espacées.
On s'arrête à un cercle, tout le monde est un peu essouflé.
 
"C'est étonnant qu'il n'y ait personne".
Je prends une torche.
Je demande si tout le monde entend ce sont. Jasper valide, Jastar dit que c'est étrange et un peu effrayant. Rosen ajoute que la région est connue pour ses caractéristiques sismiques particulières. D'ailleurs, le sol tremble quand il y a ces sons.
Je demande si c'est de la magie.
Rosen dit qu'il en sent. Beaucoup.
On repart, en suivant deux galeries de plus.
Puis j'entends un cri, je reconnais la voix d'Alexis.
Je fonce encore plus vite, puis j'entends un son de claquements et de distorsions, qui semble provenir de la pièce juste après.
Je fonce, mais Hectoria m'arrête. Je vois dans cette pièce sombre se dessiner dans l'ombre une étrange grande silhouette arquée.
Altora murmure qu'Alexis devrait être là, et qu'on devrait foncer. Hectoria s'élance à l'intérieur.
 
Quand on la suit, tout le monde est décontenancé parce qu'il n'y a personne hormis cette immense silhouette. Il s'agit d'un chitineux grand, plus courbé. Ce que je croyais être sa cape sont en fait ses ailes de papillon aux couleurs fatiguées et ternies. Ce personnage se retourne, et je vois un énorme abdomen d'insecte en bas de son corps. Sa tête est cernée d'un casque/diadème tintée de rouge.
Tout le monde s'est arrêté.
"Vous êtes arrivés trop tard !"
 
"Où avez-vous mis Alexis ? Où est-il et qu'est-ce que vous avez manigancé !"
 
"Nous avons manifestement réussi à éloigner toutes les armées de la Citadelle et d'Administria !"
 
"Nous ne vous laisserons pas libérer les dragons et défoncer tout le pays !", hurle Hectoria.
 
"Vous m'avez donc reconnu", répond-il. "Mais ce n'est pas le cas de tout le monde dans cette pièce. Je suis Rélos, le souverain des Konars de Droath. Quant à vous, Hectoria, ni vous, ni votre sœur Hyperia, ni votre autre sœur plongée dans son sommeil ne pourra faire ..."
Puis il se retourne, le son de distorsion retentit et l'instant d'après, il n'est plus là.
 
Je fonce, et cherche partout Alexis dans la pièce. Rosen dit "Le salaud, il s'est téléporté !". Je découpe la porte à coup d'épée.
"Il a du téléporter Alexis juste avant qu'on arrive !"
 
Je suis hors de moi. Frustré. Sur le sol éclairé par ma torche, je trouve un petit grelot avec un clef.
Je le ramasse, je serre la clef et j'ai des larmes de colère. je range la clef dans ma poche. Et explose des tonneaux et des chaines à coup d'épée.
Mon épée se fiche dans le sol rocheux dans un tsoing caractéristique. Je tire mon épée, Jasper m'attrape par le bras pour me calmer.
"Un peu de calme, recentre toi !"
Je souffle de colère.
 
"Où est-il ?? Où l'ont-il emmené ?"
Hectoria ne comprend pas s'ils ont enlevé Alexis juste pour nous attirer ici.
 
Rosen commence à faire des dessins sur le sol.
Altora me contemple d'un regard indiscernable. Jasper serre mon épaule.
Je réalise que tout le monde attend que Rosen ait fini de tracer son cercle.
Qui se met à genoux, pose sa main sur le cercle et se concentre en fermant les yeux.
 
"Ils l'ont ramené à la Citadelle. Il l'ont ramené à Administria !"
Je hurle qu'on y aille. Le mage dit que personne ne peut téléporter, c'est trop dangereux.
On va devoir retourner à pied. Je me précipite vers Jastar pour demander de quoi retourner.
Hectoria discute des instructions pour la suite.
 
Le temps passe trop lentement pour moi.
 
=== Film 1 : Épisode 15 : Rituel et sentiments ===
 
==== Retour à la cité en flammes ====
Hectoria a baissé la main de son oreille, et nous annonce qu'il y a un véritable coup d'état dans Administria. L'armée n'y sera pas à temps. On va devoir utiliser les potions à leur plein potentiel, mais on va y perdre en espérance de vie. Je n'ai pas compris ce terme, mais je valide parce qu'elle a dit que cela nous permettrait d'arriver en quelques heures.
 
Le potionneux (Jastar) prépare les potions. Je tourne en rond, l'épée à la main et le grelot dans la poche. L'ambiance est tendue. Jastar me demande d'arrêter, ça le déconcentre. Je me laisse choir devant lui, furibond. Il me lance la potion, je la prend au vol et la bois. Il m'envoie une seconde fiole, que j'avale immédiatement. Puis une troisième. Je me sens vachement en rage, vénère, mais plus lucide encore. Je hurle. Dans un délai trop long mais infinitésimal, les autres me rejoignent. Puis on court en direction de la citadelle, Mara fonce devant.
 
On traverse le campement et ses cadavres. On court, je vois le soleil bouger dans le ciel en même temps qu'on court. Je jurerais voir le ciel bouger dans le ciel, mais raffoutre. Je vois la petite montagne noire que forme Administria. Pas nette, mais distinguable. Mes muscles me tirent, mais le besoin de tracer ne cède pas. J'ai l'impression d'avoir fait plus de la moitié du trajet, mais c'est trop lent. Le Soleil se rapproche du sol, quelques heures encore. On court, encore et encore sous ce soleil écrasant.
 
La cité est en feu. Je suis colère. On arrive, épuisés, aux portes. La potion fait moins d'effet. Jastar nous tend deux fioles, que je prends immédiatement. La première m'assèche la gorge un instant, puis après je me sens immédiatement hydraté. On est essoufflés, il fait nuit. Les flammes de la citadelle éclairent le ciel tandis que le soleil rougeoie. Personne dans les rues. La seconde fiole n'a pas fait d'effet dans l'instant. Puis je me sens un peu moins rageux, et plus cognitivement neutre. Je fonce, mais Jasper m'attrape par l'épaule et me dit de me calmer, on attend les ordres.
Hectoria a sa main sur son oreille et fronce les sourcils. J'ai sorti mon épée. Elle dit qu'on doit foncer, elle court avec sa "massue magique qui balance des trucs" (sic) et on court sur la citadelle. Je la suis immédiatement. On se dirige vers l'une des 4 portes, et on contourne la caserne pour pénétrer dans la citadelle.
On se fait alpaguer par le maître d'armes. Il nous amène à l'un des passages secrets qui mène vers la caserne, avec une personne encapuchonnée qui nous guide. Salle mal éclairée à 15 personnes. L'encapuchonnée est en fait ma sœur. Je la serre dans mes bras.
Jean et Eva sont là, et d'autres.
Un homme fait le rapport à Hectoria. La citadelle a été prise d'assaut. Ils ne savent pas ce qu'ils font dedans, ils préparent une contre attaque. Personne n'a de nouvelle de Boris, ni d'Hyperia. Barrière magique de la citadelle modifiée, plus possible de communiquer avec les gens dedans. Un informateur intérieur peut nous faire entrer, si à un angle spécifique (passage secret). 100-aine d'ennemis. Ma sœur a eu de l'aide pour s'échapper.
 
Le reste de la cité est calfeutrée. Le but des Khonars est de réveiller les dragons. Mais personne ne comprend comment. Un général sort un plan de la cité, incompréhensible pour moi. Il n'est pas complet. C'est juste un calque d'une des couches de la cité, au niveau des enceintes extérieures. Il nous pointe où on doit se rendre pour trouver le passage secret. On devrait avoir l'avantage de la surprise. On va devoir attendre l'heure précise pour y aller.
Une fois dedans, on va devoir se séparer. Un groupe vers la salle du trône, un vers les quartiers royaux, et un 3e vers les profondeurs si nécessaire. Le groupe de la salle du trône sera aussi chargé des grandes hauteurs. Je demande comment les empêcher de se re-téléporter. Apparemment, pas possible. Je dis qu'en gros, il faut les tuer avant qu'ils se téléportent ? Ça fait sourire Hectoria et Jasper. Visiblement oui.
Le maître d'arme sera plus efficace dans les quartiers royaux. Hectoria dit qu'elle est plus habilité pour la salle du trône. Dans ma direction, on sera avec elle. Le reste se dirigera dans les profondeurs. Non, en fait, à la réflexion, déséquilibre. Notre groupe est surclassé. Ils vont rééquilibrer tout. Je pose plein de questions sur la taille de magie nécessaire pour réveiller un dragon.
Altora (la mage blanche) a disparu. On sait pas depuis quand. Je suis dans le groupe Jasper, Hectoria, ma sœur, et Rec (l'archer) et deux trois autres. On va profiter des fioles d'invisibilité de Jastar. Objectif : la salle du trône.
Départ dans 5 minutes. Je prends la potion qui rend invisible mais fait voir rouge. On sort dans les rues, et courrons, invisible. Le feu éclaire le ciel. On courre en direction du passage, tentant de faire le moins de bruit, guidés par Mara. Jasper est à côté de moi, on longe l'artère principale de la ville, le contour de la citadelle se distingue par ses flammes. Pas de bruit, pas de mouvement. On contourne des humains, soldats de la confrérie de Droath. Ils nous entendent presque mais ne comprennent pas. Puis on arrive à un endroit, où le mur s'ouvre : ouverture de 2m de haut, fine. La personne qui nous a ouvert est Marc, les traits tirés et effaré. On échange un bref signe de la tête. Il semble avoir vu la mort. Devant nous, un long couloir sombre.
 
==== Dans la citadelle ====
On monte un escalier, des morceaux de batiment débordent parfois sur ce couloir (qui est fait pour être secret). On avance ainsi dans la cité, avant de monter. On déboule dans un bureau blanc, simple, épuré, qui me trouble. On dirait le bureau de Déméta (mais non), on est bien dans l'académie de magie. Des chaises sont cassées. Il y a 4 ascenseurs. On y va par groupe de 3 (4 par 4 quelques fois). On arrive au hall. Jastar nous prévient que les effets de la potion vont peu à peu se dissiper. On se sépare, bonne chance à tous. Je regarde les vitrines. Je prends le marteau à haut potentiel et le tend à ma sœur. Elle refuse au début.
 
Un ascenseur se relance, on sort les épées. La porte s'ouvre, et apparait un visage désabusé : le Professeur Démétha. Il pensait qu'on réserverait un autre accueil aux académiciens. Je me détourne de lui pendant que les gens discutent. Quelqu'un dit qu'il ne faut pas traîner plus, mais Demétha se dirige dans ma direction. Il me demande ce que je fais, je lui explique que je cherche de quoi armer les gens sans arme. Il donne la boite de lumière à Rosen, il laisse le rouleau, et prendra le reste. Je lui demande comment il compte se battre avec, il déclare que cela fera une distraction des plus marquantes. Peu académique, mais fracassante.
 
Je suis rassuré que ma sœur soit avec le marteau. Demétha va chercher de quoi transporter le reste, nous on y va. On ouvre la porte de l'académie, et montont les strates de la cité. C'est toujours très épuisant, et Jastar n'est plus avec nous.
On ne croise personne, et je ne sais pas pourquoi. Cela n'étonne pas que moi. On est 24 (15 +9) pour l'instant, plus Demétha qui nous rejoindra. On arrive alors à l'entrée, 2 gardes (pas les habituels) tiennent les deux armes qui maintiennent un champ de force. Des types arrivent, aussi par derrière. Je fonce sur l'un des gardes, je me prends un pommeau d'épée dans la gueule. C'est la merde. Arrive alors un flash, zap très sonore. Je vois passer un cube que je connais bien, à 20m de haut. L'hypercube entre en contact avec le champ de force, et fait vibrer l'air puis exploser les lances des gardes. Demétha ajoute "vous savez maintenant pourquoi l'académie et l'armée travaillent rarement ensemble". Le champ de force s'est étiolé. On fonce.
 
On arrive devant la porte de la salle du trône, qui est fermée. On est passé par l'antichambre, où nos groupes se sont séparés. Hectoria se tourne vers Alia, mais celle-ci ne peut l'ouvrir. Jasper met des coups d'épée, et moi aussi. L'épée de Jasper s'abime sous la roche. J'ai pu mettre mon épée dans l'interstice, tente de l'utiliser comme levier (échec) puis la lève vers le haut, ça semble couper quelque chose. Alia commence à tracer des traits. La porte finit par s'ouvrir, et c'est en fait Hyperia vient de l'ouvrir. Je fonce dans la pièce, et manque de me manger une mandale de sa part, mais elle s'arrête quand elle a vu qui c'était. Pendant qu'elles discutent, je cherche. Rien. La salle est même éteinte, grise. Hypéria parle avec sa sœur, et je cours partout. Elle a fini par s'enfermer, en respectant le protocole, surtout pour les protéger "eux" (Derrière elle sont les gens des bureau), sans quoi elle serait déjà sortie. Hypéria demande combien on est, Hectoria la coupe et demande comment va Valéria. Comme toujours, pas directement ici. Hypéria répète sa question. On est 25 avec Démétha.
 
On fouille. Je demande si je dois fouiller en haut ou en bas en priorité. "Nous n'avons pas été attaqué depuis longtemps", répond Hypéria pour justifier du fait qu'elle ne sache pas où ils sont.
 
"Et vous ne risquez pas de l'être ici", dit une 4e voix. Altora est de retour.
Je lui demande où elle était, elle ne répond pas. "Vous devez descendre dans les profondeurs, c'est là-bas qu'il sont". Elle ajoute qu'elle n'avait pas compris le plan.
Hypéria tend son épée, qui brille son éclat blanc, vers Altora.
Cette dernière annonce que Boris et la confrérie de Droath sont de mèche et ont manigancé tout ça. Hypéria hésite puis retent son épée. Après tout, Altora n'est qu'un récent ajout dans le bataillon de sa sœur.
L'autre demande qu'on lui fasse confiance. Je réagis en demandant comment elle a pu nous suivre en étant dedans. Elle dit qu'elle est entrée par l'entrée principale, parce qu'elle faisait partie de leur plan. Mais elle nous dit de nous dépêcher, les autres ne tiendront pas longtemps.
"Comment cela ?", lance Hypéria.
Le plan était de surveiller le groupe pendant qu'il était éloigné de la cité. Ce qui l'a fait changer d'avis : voir sa ville en flamme. Elle dit que Borisadium a manigancé tout ça. Arrivent des Konar de Droath, contrairement aux dires d'Altora. Avant que qui que ce soit n'ait le temps de réagir, Altora lance une barrière magique en hurlant qu'on ne doit pas attendre. Je lui demande si Rosen aussi. Elle nie.
Hectoria file, on la suit (toutes et tous).
 
On se retrouve à courir, les deux sœurs débattent violemment de la direction idéale pour descendre. Raccourci de l'aile gauche ou autre. Je suis Hectoria, qui a marqué le plus clairement une direction en premier. Je fonce. Les gens nous croisent, Hectoria et Jasper ont achevé tout le monde avec efficience, et on descend dans les spirales. On tombe sur la bibliothèque en flamme. On traverse les arches enflammées, Alia a un regard effaré. On descend dans un nouvel escalier en colimaçon, Hectoria ouvre une porte scellée et on atterri dans un jardin, encore indemne. Paysage idyllique, dans lequel on court. Hectoria s'arrête, elle ne sait pas où aller ensuite. Elle finit par avoir une idée, mais beaucoup de culs de sacs. On finit par arriver face à une grande porte renforcée que Jasper défonce.
 
Je fonce encore, on remonte des escaliers qui partent en spirale. Nouvelle porte, on est essoufflés et dans l'endroit sombre où se trouvait le coin bricolage de Boris. On descend de nouveaux escaliers, et on arrive à côté du labo de Boris, qui est entrouvert. Je fonce dans cette pièce torique. Je m'arrête, et ne vois personne là où se tenait Boris la dernière fois. Pas de lance non plus. Je fonce vers la droite. Alia m'arrête, Hectoria fonçait ailleurs. Je les suis, arrivant face à une part de bazar poussé, avec une dalle sur le mur.
 
Coup de pied, ça ne marche pas et ça fait mal. Hectoria dit qu'elles se sont fait engueuler en voyant Boris l'utiliser. Il y a un carré positionné en position losange fin, avec un triangle fin d'un trait, le tout surmonté d'un point. C'est le symbole de mon épée, je la mets contre, puis dans le trou. La porte réagit, et cela s'ouvre dans un lourd bruit de pierre. Torches allumées. J'en prends une et je fonce.
 
On descend, c'est sans fin, dans un nouvel escalier spiralé, puis d'autres... L'humidité se fait sentir, serait-on au niveau du sol ? Ligne de mousse sur le mur...
 
==== Le Kernel ====
Des voix commencent à se faire entendre. On arrive sur un couloir de 30m, au bout duquel on voit lumière et gens. Je fonce droit devant moi, et débarque dans une immense pièce en forme de dôme au milieu duquel une surface cristalline plate, avec au centre un amas de cristaux. Mon regard se porte immédiatement sur Alexis qui est dans une tenue bizarre (plutôt légère), avec un diadème étrange. Il n'est pas attaché, mais a une épée dans le dos tenue par un insectoïde. À côté du chitineux, Reilos se tient encore. La pièce émane d'une aura mystique. Des sons métalliques, de diapason, résonnant (Thalos Principle). Borisadium est là, Hypéria aussi, elle semble hésiter à savoir quoi faire. Borisadium tient la lance sur laquelle il travaillait autrefois, ainsi qu'un diadème sur la tête (fait du même métal, étain, que celui d'Alexis et la lance). En tout, 4 ou 5 personnes de Droath.
 
Je fonce immédiatement vers Reilos dans le but de le défoncer sur le chemin, mais Alexis se met alors à crier. Un insectoide bondit et me saute dessus, et Reilos m'arrête d'un geste. On m'envoie un énorme coup dans le thorax qui me propulse à trois mètres derrière.
 
"Vous devriez nous écouter avant de foncer bêtement tête baissée", dit Reilos
Je fonce immédiatement vers eux, je ne compte pas les écouter. Boris me demande de me calmer mais je refuse, ils ont enlevé mon ami, merde.
Hypéria l'engueule, mais Boris lui dit qu'elle n'a pas pu avoir assez de recul.
 
Je hurle "Pourquoi avoir menti plutôt que de l'avoir expliqué ?"
Boris dit qu'il ne connaissait que trop mon épée. Autant l'apparition d'un Sympathique pouvait être attendu, autant l'apparition soudaine de l'épée clef ne pouvait être prévue. Il me rappelle comment fonctionne l'épée.
Ils veulent que je donne l'épée à Alexis, sinon il mourra. Je dis que si Alexis est menacé, il voudra l'épée, et donc que dans ce cas il ne pourra pas l'obtenir. On me dit que ça marchera, car les sympathiques sont des traitres et lâches, il ne la voudra pas.
"Soyez raisonnables, jeune Célestin."
"Nous n'avons jamais souhaité libéré les dragons, nous souhaitons les tuer".
 
Ils veulent mettre fin au rôle des Konar des Droath (j'ai cru qu'ils voulaient les tuer tout court), avec la possibilité de libérer le dernier des Sympathiques. Alexis a les oreilles rabattues.
 
Je m'étonne du fait qu'on ne nous ait rien dit. Et c'est pas logique, pourquoi ne pas s'être alliés aux humains dès le début ? Et puis, je veux des garanties qu'Alexis sera laissé en vie. Boris veut qu'on lui fasse confiance. Certains humains parmi les chitineux, aux expressions de visages sombres.
 
Je demande à parler à Alexis seul à seul, et qu'on lui éloigne le poignard. Boris refuse de nous laisser seul, il ne me fait pas confiance (mais veut quand même que je lui fasse confiance, lol). Les chitineux s'éloigne légèrement, mais restent à portée.
Je m'avance vers Alexis, lui demande si ça va, il a peur. Il a ronronné comme un chat blessé.
Je lance à Boris "Et vous pensez tuer les dragons comment ?".
"Faites-moi confiance ! J'ai prévu un plan".
 
"Si vous faites quoi que ce soit de bizarre, je vous promets que je détruits tout, vous, et cette pièce avec !".
Je me tourne vers Alexis, lui dit des trucs pour le rassurer, et lui touche son front du mien en lui disant que ça va aller et que je suis là. Puis je lui tends mon épée et m'éloigne, sur la défensive.
Alexis la regarde.
 
Jasper me prend pas l'épaule, et Reilos s'exclame alors : "La destinée de la confrérie des Konar de Droath va enfin pouvoir se... " puis il s'effondre, Boris avait donné un ordre à quelqu'un qui s'est avancé pour le détruire.
Il se tourne vers Boris, lui criant "vous aviez juré avoir la même destinée !!" avant de mourir.
 
Un homme arrive par derrière dans le couloir et massacre les derniers chitineux, avant de tenir Alexis par le bras et l'ammener au centre de la pièce.
Je chope le marteau dans les mains de ma sœur, on se bat pour. Elle finit par le lâcher, tandis que Boris lève sa lance avec des gestes lourds.
 
Une dizaine d'hommes sont dans la pièce. Un des hommes me vole mon marteau, et un autre me prend par les bras. Je ne parviens pas à m'échapper ! Je donne un coup de pied, mais l'homme m'insulte et ne vacille pas.
 
Alexis a un frisson, puis devient plus relâché. Il enfonce l'épée dans le sol. Personne ne sait comment réagir. L'épée rayonne de façon prismatique. Hypéria allait agir pour l'empêcher de toucher le sol, mais Boris lève une main et Alexis aussi. Boris dit "Je fais tout ça pour sauver Valéria, et vous le savez très bien ! Ce pouvoir, le pouvoir des dragons, est peut-être le seul pouvoir qui permette de l'éveiller !"
 
Je lui hurle qu'il n'arrête pas de mentir, il voulait au départ tuer les dragons, et là réveiller quelqu'un. Boris dit qu'il veut que la magie cesse d'être un animal sauvage, et sera alors à la merci des humains.
 
Je fais signe à Rec de tirer sur Boris de la tête.
 
La pointe de l'épée change pour devenir une sorte de cristal en feuilles, et les cristaux changent aussi dans le sol pour s'y connecter. Boris dit "Montre moi une once de ton pouvoir !", et un son guttural/grondement émane de la bouche d'Alexis.
 
Des cailloux bougent. La flèche de Rec qui profite de la situation pour tirer vole en éclat sous un soudain éclair.
 
Je rejette ma tête en arrière pour donner un coup de boule. Les murs et le sol autour de nous vibrent. J'arrache le marteau des mains de l'homme qui me l'a pris, puis Alexis se met à parler avec une voix forte et sombre. Je m'avance et me heurte à un champ de force qui m'empêche d'aller briser l'épée du marteau comme je le souhaitais. Hyper semble perdue. Les murs commencent à s'élever au dessus du sol, et je peux voir que tout semble léviter sur plusieurs centaines de mètres.
 
En fait, toute la citadelle s'élève sauf ce sol. C'est le bordel, et je vois juste les lèvres de Boris s'animer pour parler. Je fais un coup de marteau sur le champ de force, ce dernier fend l'air. Mais d'abord j'ai mal au poignet, puis vois le marteau éclater. Puis je réalise que quelque chose a résisté à ce marteau. Un immense grondement retentit, un son strident, puis plus rien. Je me retrouve avec le manche dans la main, comme un con. Alexis semble en avoir souffert. Je n'ai rien tapé de concret.
 
La lune brillante apparait. La montagne de laquelle on venait est visible. Boris dit quelque chose, puis tout l'ensemble de la citadelle se déplace pour s'allonger dans la direction de la montagne. Il y a un énorme vrombissement, puis un silence, et un puissant rayon d'énergie rose part d'un coup en direction de la montagne. Je tambourine dans le vide, avant de me rendre compte que je ne touche rien. Je fonce.
Pendant ce temps, le pan de montagne se met à bouger. Elle explose, et une partie de silhouette noire colossale.
 
Arrive le professeur Démétha, que je vois alors que j'ai plus de mal à avancer. Le professeur hurle "Mais que faites-vous ? C'est absurde, vous devez renoncer !"
 
Hyper prend la parole, et déclare qu'il est temps de fuir, parce qu'ils ne peuvent pas faire face. Je continue d'avancer dans la mélasse, je suis à 1 mètre d'Alexis. (il se tourne vers moi, et cela semble plus facile d'avancer). Je l'atteins, et le serre dans mes bras. Je me prends un coup de jus à chaque fois que le sol pulse. Je tente alors de faire retirer l'épée. Mais à ce moment, tout est noir.
 
==== Au delà du monde, l'espoir ====
Je me retrouve debout, ailleurs. J'ai l'impression d'avoir eu le manche de l'épée aux bout de mes doigts, je le sens encore... Mais là, plus rien. Juste du noir. Les mots qu'Alexis ont dit pour ouvrir le champ de force et me permettre de mieux avancer résonnent encore dans ma tête. Je vois mon propre corps, le sol sous moi est composé d'eau. Dans cette eau se reflètent des étoiles qui sont aussi au dessus de ma tête. Loin sous mes pieds , les hauteurs d'une sorte de tour grise. Quelque part, non loin, je vois Alexis en boule.
 
Et j'entends une voix qui continue de parler en draconique autour. Des grondements sourds. Rien autour de moi. La tour, bien que sous la couche d'eau, ne semble pas soumise à la réfraction de l'eau. Je crie son nom. Il ne réagit pas. J'essaie de courir vers lui. Je le serre dans mes bras, il fait mrou. Il a l'air malheureux et triste. Je lui dis que ça va aller, je suis là. Je lui demande ce qui se passe, il ne sait pas. Je le serre dans mes bras. Il a si peur. Je lui promet que ça va aller (il m'a demandé de promettre). On s'enlace.
 
A: "Mais qu'est-ce qu'on va faire ?"
"Je ne sais pas, il faut qu'on arrête tout ça !"
A: "Je n'y arriverai pas tout seul !" (il chiale)
"Je serai avec toi" ×3 (je le répète).
 
Soudainement, ça vibre et je me retrouve avec la surface de l'eau qui ondule, tout se fond dans la mélasse à nouveau. Je m'accroche à Alexis de toutes mes forces. On se retrouve dans la salle du Kernel, la situation est comme avant, mais tout est ralenti autour de moi. Les éclairs qui forment des espèces de dragons européens dans le ciel se déplacent très lentement. Alexis tient toujours son épée sur le sol, j'ai ma main sur la sienne, l'épée brille et son électricité me parcourt. Une immense énergie passe en moi, c'est colossal. Elle ne fait pas partie de moi.
Je sors le grelot d'une main, et le pose sur mon épée.
 
Je tente de faire comprendre par mes mouvements que je veux retirer l'épée. Alexis tente de la faire passer sur les côtés. On observe des personnes alignées juste à côté de moi. Je reconnais la mairesse à mes côté, qui hoche la tête comme pour nous encourager. Et avant elle, d'autres personnes.
 
On fait doucement bouger l'épée, les cristaux se brisent, le sol explose lorsque le contact se perd et que l'on se retrouve, emportés par notre élans, avec l'épée tournée vers le ciel. Le temps continue de s'écouler au ralenti. Les éclairs changent de direction pour foncer vers Borisadium Anteriatem, au ralenti, fonçant sur sa lance qui explose alors dans ses mains, dans une succession de grondements sonores retentissant. Puis le temps reprend doucement son cours, en même temps que la lance éclate. Boris hurle alors en la lâchant, puis nous regarde avec une haine profonde.
 
Puis, un crissement et un grondement, et la citadelle s'effondre.
 
L'épée est brisée. Boris contemple la cité et crie "Qu'ai-je fait ?", puis dit qu'il va protéger la cité. Tout le monde est paniqué, c'est le bordel. Le professeur Démétha s'avance et, sans crier gare, saisit des gens par la main et demande à tout le monde de s'accrocher et rester ensemble, pendant que Boris fait des gestes de la main pour maintenir par magie la structure.
 
Je tire Alexis vers les autres, et Hypéria a saisit Alexis par le bras et Jasper moi par la main. Un craquement retentit, et je me sens étiré comme un élastique. Je me retrouve ailleurs.
Puis la cité s'effondre, malgré son champ de force. Puis le champ de force cède et la citadelle s'effondre sur la cité extérieure. Puis retentit un grand silence. Les deux montagnes se déchirent, et d'immenses, colossaux, titanesques dragons, un noir et un blanc, s'élèvent en déchirant le sang. Leurs griffes sont irisés comme mon épée, et ils s'envolent, leurs griffes déchirant l'atmosphère, puis ils s'éloignent (dans la même direction) en direction du couchant.
 
Je ne lâche pas la main d'Alexis, qui ne lâche pas la mienne non plus (et l'épée).
 
Il commence à rire. J'ai toujours le grelot dans l'autre main. Alia vient nous prendre dans ses bras, puis Jasper nous étouffe. Je le lui fais remarquer, elle nous libère.
Alexis a l'impression d'entendre le silence pour la première fois. En effet, avant il ne semblait pas y avoir un tel silence. Comme si je ne l'avais pas remarqué, mais qu'avant un bruit avait augmenté au fur et à mesure que l'on s'approchait d'Administria.
 
Je lui rend le grelot en lui déclarant que je n'ai pas pu sauver la clef. Alexis rit. Je souris.
 
== OAV d'interlude ==
=== Épisode 1 : Sauvetages ===
Une nuit noire rougeoyante est tombée sur Administria. Les habitants ont tous respecté le protocole de confinement. Loin, haut dans la citadelle, un groupe de personnes dans les salles les plus lumineuses courent. 4 gardes richement armés gardent une porte lourde et scellée. Des armures blanches et noires aux cristaux imposants. Parmi les coureurs, trois humains supplémentaires, et également 4 autres personnes, toutes praticiennes de la magie de soin. L'une d'entre elles est très jeune, mais a du suivre le cortège.
La jeune kiné (c'est leur nom) Julie avait il y a quelques jours seulement exercé ses premiers soins. Elle devait vouer sa vie à la personne dans cette pièce qu'ouvrirent les 4 gardes à l'entrée (avec un verrou en pierre rond). Dedans, une jeune fille blanche endormie. Tout jusqu'à ses cheveux étaient blancs. Valéria. Ils remplacent 4 autres kinés.
Le temps passe sans que Julie le sente (Flow).
Ville à feu. Julie continue. Puis cité vibre. Magie dans ses doigts qui oscille. La déconcentre. Gardes inquiets.
Immense fracas, et Julie tombe sur Valéria. Les autres tombent en arrière. Pièce brisée. Grand mécanisme. Immense vrombissement.
Julie cache sa tête sous les draps, évite la luminosité qui lui aurait brûlé les yeux.
Pan de montagne qui a explosé. Dragon noir visible.
Julie seule avec Valéria désormais, dans ce lit.
Citadelle qui bouge. Julie hurle. Nouveau tir magique. Puis effondrement. Julie attrape Valéria pour la protéger des débris. Puis c'est fini. Pourtant, elle voit Boris apparaître. Il rayonne de magie. Avant qu'elle ne réagisse, il se jeta sur elle ... ou sur Valéria. Julie croit glisser, et pense être morte.
Mais elle se rerouver en bas d'administria, avec Valéria dans ses bras, la cité ouverte en deux devant elles. La cité s'effondra.
 
Jasper nous a relâché, et tourne son regard vers Hypéria. Elle regarde Administria. Autour de nous, ma sœur, Rec, quelques autres personnes, Alexis...
Le soleil se lève. Alexis a lâché ma main et l'épée, que je garde en main.
Je me tourne vers lui, il regarde aussi la ville. Je suis son regard. Il fronce les sourcils, et Hectoria prend la main d'Hypéria après s'en être approchée, de dos par rapport à nous. Je change l'épée de main. Je reprend la main d'Alexis. Et je jette un regard vague à ma sœur, qui me rend le même. Je mets l'épée dans le fourreau (elle dépasse (problème de forme)) puis tend la main à ma sœur, qui me la prend. Jasper s'avance vers l'émissaire et se racle la gorge. Elle propose de voir pour les rescapés. Hypéria lui jette un regard de tigre blessé puis acquiesce. Alexis pointe dans une direction, vers l'extrême de la pointe, et fait remarquer qu'il y a des gens (que moi je ne vois pas). Déméta propose de faire plusieurs groupes.
Jasper et Deméta sur le centre de la cité pour libérer les décombres. Hypéria propose d'utiliser les restes de la magie de communication pour signaler aux gens de sortir. L'endroit écrasé est la caserne.
 
Hypéria nous appostrophe les 3, et propose qu'on aille au bout de l'effondrement, et qu'on les rapatrie vers l'intérieur. Ramener toute personne apte à aider.
On marche dans la direction indiquée par Alexis (je ne lâche pas leur main), pendant 25 minutes. Le silence autour est lourd, mais Alexis sourit. Alia se demande dans quel état est l'université. Elle s'inquiète pour Jean et Eva. J'essaie de la rassurer. Elle lâche ma main pour se dépoussiérer.
On observe deux filles blanches enroulées dans une couette. Je reconnais en l'une la kiné qui m'a massé. Elle nous regarde avec des yeux de merlan semi-frit. Le sol forme un mascaret/cratère. Ma sœur accélère vers elles, et pose une main sur l'épaule de ma kiné, et lance un "ça va ?". Julie cligne des yeux, puis dit oui. À côté d'elle se trouve une petite fille de 12 ans environ.
Je me penche vers cette dernière, et demande à la kiné si cette fille va bien. La kiné me reconnait, et dit "oui". Je lui demande comment elle arrive à dormir comme ça. Elle ne me répond pas et sourit en coin. Je lui demande si c'était bien elle dans la cité. Elle valide. Elle m'explique comment elles sont arrivées là. Elle a vu Boris. Je demande si la jeune fille est aussi une masseuse, ou sa petite sœur. La kiné rigole.
Ma sœur s'étonne et demande si c'est Valéria. L'autre valide. Je demande qui c'est, j'apprends que c'est la petite sœur d'Hypéria et Hectoria, héritière du trône. Alexis ne dit rien et écoute. Alia soupire et me raconte que, selon les bouquins, elle est plongée dans un sommeil depuis plus de 10 ans. Personne ne sait comment c'est arrivé. Jean avait prétendu que seul un baiser d'amour sincère pourrait un jour la réveiller (mais c'est des conneries). L'opération de Boris aurait dû la réveiller.
Alia pense qu'on doit discrètement la ramener vers la cité. Puis parler au professeur Déméta.
J'accepte. Je lâche la main d'Alexis, (il a son oreille retournée et se frotte la main contre la jambe) et la prends en la sortant de la couverture. Avec de l'aide, je la fais mettre sur mon dos. Ma sœur prend la couverture et demande du même coup son prénom à Julie qui se présente. Julie se redresse, et alors des crépitements retentissent lorsqu'elle se redresse, provenant d'entre elle et le sol. Julie ne comprend pas et regarde ses mains.
 
On avance, mais je jette des regards circonspects réguliers à Julie. On avance, on ne croise personne au début. Alexis reste à côté pour m'aider. Je suis vite essoufflé. Je demande une pause. Avec l'aide d'Alia et Julie, on transfère Valéria à Alexis. Quand Julie s'approche, je me méfie.
Soudainement, je sens que j'ai chaud au bras gauche, Julie avait touché mon bras par accident, c'était agréable. La chaleur dans mon bras se dissipe, et mon bras + épaule + main se sent bien. Je me demande pourquoi j'ai voulu filé Valéria à Alexis, parce que je me sens en forme en fait. Mais Alexis va marcher avec la petite fille.
 
Je reconnais des colonnes sur notre gauche, qui provenaient de la salle du trône. On arrive aux abords de la cité, où les gens sont sortis des rues. On croise un hybride de cerf qui marche de façon décidée. Alexis est claqué, je récupère Valéria. Je demande à Julie d'aider Alexis, elle lui fait un petit massage. Il se sent miraculeux. Je lui demande ensuite de repérer Hypéria, mais il n'aperçoit que Jasper.
On se dirige dans la direction qu'il indique, et on se retrouve dans les rues. Certaines personnes aussi transportent des blessés. On arrive au niveau du mur d'enceinte (cassé partout) on entre par les 4 portes (encore accessibles). Tout est couvert de poussière, des gravats en vrac. C'est plutôt calme, à quelques appels près. Quelques râles lorsque l'on croise des blessés. On croise Démétha avec les universitaires mal réveillé. Je demande à Alexis s'il voit Jean et Eva, mais il ne les reconnait pas. Ma sœur observe. Alexis a par contre vu Hectoria.
Ma sœur apostrophe Démétha, qui découvre alors la guérisseuse et Valéria. Il appelle une de ses élèves, pour l'enjoindre à diriger les opérations, et nous accompagne. On se dirige vers Hectoria, on arrive à une grande bâtisse avec des toits en tuile. On entre, quelqu'un s'approche du professeur qui lui explique la situation. Un emplacement est prévu pour elle. Mr Déméta parle rapidement à Julie, puis vers nous. Il nous propose d'aller fouiller les décombre pour aider. Il reste avec Julie et Valéria, nous on sort.
 
On ira prévenir + voir les amis de ma sœur.
 
Je demande à Alexis où il a vu Hectoria. Il m'indique un monticule, je m'y rends. Le son ne se coupe pas en passant le mur d'enceinte. Je vais demander à un hybride de rongeur. Il nous indique le chemin vers les débris. Je précise à Alia qu'une fois qu'on aura informé quelqu'un, on ira chercher ses amis. On emprunte le chemin, qui indique une zone dégagée. On y croise des brancardiers, des gens à béquille, des charrettes. On croise un morceau de jardin, de moins en moins de gens. On arrive à 2 énormes rochers menant à un autre chemin, qu'Alexis nous indique. Il y a des racines et une plante. On entend des voix provenant de devant. On arrive à une clairière circulaire de 20m de diamètre. On reconnait Altora (la mage blanche) qui soutient Rec (l'archer). Plus un garde. On apprend qu'Hectoria et Hypéria sont passées il y a 15 minutes. Pas moyen de les prévenir.
J'observe autour de moi, je reconnais une motte de cristal vaguement blanche, on est dans l'ancienne salle du Kernel. On laisse le trio et on s'engouffre dans l'autre sortie de cet endroit. Au bout de trente mètres, je reconnais le motif du sol de la salle du trône (avec le trône couché parce que son socle est fiché verticalement).
On voit Hypéria parler à quelqu'un, elle donne des instructions. Dix secondes plus tard, les deux personnes s'exécutent alors que je me suis avancé. Je lui déclare qu'on a trouvé Valéria, et lui dit où et avec qui elle est. Elle pose sa main sur mon épaule après avoir posé un genoux à terre et fond en larme, juste après un instant de silence solennel. Je ne sais pas comment réagir. Je finis par poser une main en mode "tap tap". Alexis a détourné le regard gêné, Alya aussi. Puis Hypéria se reprend, et me remercie. J'acquiesce d'un air gêné. Puis elle reprend un air froid et fait un signe à Alexis de venir. Ce dernier s'approche, poings serrés et crispés. Puis elle met sa main sur son épaule, puis dit "vous deux, vu votre âge et en considération de ce que vous avez fait, je pense que la nation et moi vous serons éternellement reconnaissant. Je regrette de ne pas avoir pu être plus active dans ces moments décisifs."
Alexis baisse les yeux yeux au sol et dit merci. Je baisse aussi les yeux sans rien dire.
"Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais quoi qu'il en soit il y aura toujours une place pour vous, où que je sois."
J'acquiesce de la tête poliment. Je demande si elle peut alerter Hectoria, elle valide. Puis je demande pour les amis de ma sœur, elle nous indique la suite du chemin où éventuellement... ?
On suit, on arrive à un groupe plus loin. Ma sœur crie de façon hystérique avant que j'aie eu le temps de reconnaître qui que ce soit. Ce qui fait retourner tout le monde de stupeur. Jean tombe avec une béquille sous le choc, ainsi que Eva, avec ma sœur qui les a plaqués au sol. Ma sœur assaille de tendresse ses amis en s'inquiétant, alors que Jean pousse un cri de douleur.
Je souris. J'aide ma sœur à redresser Jean. Trente secondes après, ils sont en train de se concentrer sur une grosse dalle de pierre (un circuit dessus), très complexe. Probablement le système de communication. Je prends congé, en convenant avec elle de se retrouver à la porte.
Je demande à Alexis ce qu'il veut faire. Il ne dirait pas non à un sandwich au fromage. Je rigole.
On retourne vers Hypéria, qui parle encore à des gens. L'un des gens me parle comme à un garde, reconnaissant que j'avais été avec Hectoria. Il me demande des détails sur mon groupe. Je lui donne le peu que je connais, et Hypéria ajoute que l'on est "les garçons qui ont sauvé la situation". L'homme plante alors.
On demande à Hypéria pour les rations, elle nous indique une direction. Ensuite, pour nous rendre utile, elle a envie de dire qu'on en a bien assez fait. Mais tout dépend de ce que l'on veut faire. On va se rendre utile auprès de Jasper, comme coursiers éventuellement. Elle nous déclare qu'on pourra dormir avec l'état major, même si elle ne sait pas encore où. On accepte.
On part vers Jasper (10 min de marche). Alexis avoue qu'il avait failli demander de la bonne literie. On croise une porte sur le chemin, au sol. Celle de notre ancienne chambre. Il y a un lit. Je cherche mes bouquins. Je les trouve. Alexis regarde la chambre avec un air penaud. Je tente de porter le matelas, mais il est giga lourd. Une personne arrive : Marc, le chambellan. Il nous sourit. Il est heureux de nous savoir vivant. Je dis qu'il peut disposer, nous n'en sommes plus là.
On repart vers Jasper.
On l'entend de loin distribuer des instructions. Elle nous sourit à l'arrivée. Je lui dit qu'on a trouvé Valéria. Arrive Hectoria en courant, elle a entendu mais n'est pas certaine d'avoir bien entendu, elle nous redemande. Je lui indique où elle se trouve. Elle donne une promotion à Jasper pour qu'elle puisse prendre en charge le groupe pendant qu'Hectoria file voir sa sœur. Je lui crie qu'Hypéria est au courant.
Je me tourne vers Jasper et demande à manger pour Alexis. Jasper nous indique une cantine en construction. Je dis qu'on va revenir après pour "faire les courses" (coursier, explique Alexis). On y va, ça sent bon. J'ai faim. On accélère le pas.
On voit des gens affairés à cuisiner, il y a une autre porte où ils tentent de préparer des choses. Au centre de tout cela, Popote. Je m'en approche. Il est heureux de me voir en vie. J'explique qui j'ai croisé du groupe, il me dit que Rosen est blessé mais que les autres vont bien. Puis je présente à Popote Alexis en lui précisant que c'est l'Artefact. Épatée, elle s'inquiète du repas d'Alexis, puis lui tend son sandwich au fromage. Pour moi, de la soupe qu'elle avait exprès prévu pour moi. Et elle me donne aussi un sandwich. Miam.
On s'installe sur les bancs à côté et on mange. C'est délicieux. Je partage ma soupe avec Alexis pour lui faire découvrir.
 
=== Épisode 2 : Récupération ===
L'ambiance était lourde.
"Ce que vous devez savoir, jeune Célestin, c'est que certains voudront votre épée par curiosité... et d'autres pour s'en servir..."
Je regarde mon épée. Le fourreau est vide. Autour de moi, je détaille le visage de Boris, qui est une pôtate. Alexis à une tête de Nôvet. Soudain, une voix et des bruits de pas. Derrière moi.
"Alors, Célestin ? Quel avenir souhaitez-vous emprunter ?" (voix d'Hyper)
 
Je me réveille dans un lit. Soleil sur le visage, Alexis s'habille à côté de moi. Je réalise que j'étais en train de rêver. Je suis dans cette pièce de l'auberge où les grandes pontes sont hébergées depuis deux semaines. À côté de moi, les livres de la bibliothèque. J'ai lu le livre sur les épées, j'ai appris que l'épée que portait Railos correspondait à celle de l'un des douzes mages. Je n'ai pas vu trace de mon épée dans le bouquin. Certaines sont certes polymorphes, mais elles sont rares. La plupart sont exceptionnelles uniquement par leur valeur historique. Mon épée ne rentre toujours pas dans le fourreau.
Je me redresse, Alexis s'étire puis va ouvrir les volets à côté de son lit (deux lits ici).
Je me souviens encore des mots Rosen de la veille : il m'avait proposé, lors d'une rencontre avec Hypéria et Hectoria, de reconstruire la cité en utilisant l'épée. Personne n'avait de certitude à ce sujet. Une cité aussi imposante était dure à reconstruire, et la faim se faisait ressentir. 90% de la cité avait survécu, 10% d'entre eux blessés.
 
Alexis n'avait même pas assisté à cette conversation. Hypéria avait précisé que personne n'était au courant d'une même proposition.
Je m'étais dit que c'était trop de risque de faire souffrir Alexis.
De même, personne n'avait de nouvelles de Borissadium Anteriatem. Nous n'avions même pas pu revoir Valéria depuis, et je n'avais entendu que des bribes concernant Julie.
 
Alexis vient vers moi, s'assoit à côté et penche la tête pour me demander si je vais bien. Cela me rappelle mon rêve. Il a encore son oreille retournée. Je lui raconte ce qui m'a été proposé. Alexis perd son sourire. Je suis impressionné du fait qu'il a regagné une humeur joyeuse ces derniers temps. Son expression montre son impuissance, mais sans la moindre trace de détresse.
Il soupire et me dit que les travaux peinent. Mais que la magie ne fonctionne plus de toute façon, car le sceau ne brille plus.
Je me lève et saisis l'épée. Elle n'est pas équilibrée dans ma main. Je veux la faire changer de forme, mais rien ne se passe. Quand je fais un moulinet, ce n'est pas très agréable. La brisure au bout est semblable à de très fins cristaux brisés allongés.
Je la remets dans le fourreau, déçu.
Je lui demande ce qu'il veut faire. Il veut entendre les arguments de Rosen. Je lui dit que ça m'inquiète pour lui, il me répond qu'avec moi il ne peut rien m'arriver. Et qu'il fait confiance à Hypéria.
Son oreilles est encore retournée, je le lui signale.
On va petit déjeuner (croissants, œufs, saucisses), voir Rosen (Marc nous l'a indiqué dans la citadelle, le "cœur" de la cité, travaillant avec quelqu'un que l'on connait), et après j'aurais besoin de temps libre. Marc nous prévient qu'Hypéria fera un communiqué ce soir.
On mange dehors. On voit les constructions en bois de la cité qui débutent.
On part vers le Kernel. Certaines entrées sont plus larges, prévues. Trois gardes nous arrêtent du regard, puis voient Alexis et s'adoucissent. On se présente, et demandons à voir Rosen. Les cristaux des lances des gardes sont éteints.
 
On entre, et arrivons dans une clairière de débris. Je cherche Rosen du regard. Alexis a l'air d'aller question stress, il indique une direction que l'on suit. On passe une arche, puis 10 m de couloirs et nous arrivons dans la salle du Kernel (je reconnais cette portion de mur en forme partielle de dôme). Je trouve Rosen (pas Altora), Déméta et quelques magiciens.
Je crois que les cristaux au sol brillent légèrement, mais en fait, ça pourrait être un reflet. Ils sont brisés eux aussi.
Je vois Julie, posée sur le Kernel, je suis surpris. Je m'avance vers elle, là se trouve la brisure de mon épée. Je regarde ce qu'elle fait, les gens me font signe de rester silencieux. Ses mains brillent très clairement d'une lumière jaune, mais c'est sans effet. Je patiente.
Quand elle retire ses mains, et souffle un peu. Rosen pose une main sur son épaule.
 
Je m'éclaircis la gorge. Tout le monde se tourne vers nous. Je les salue. Je précise que l'on a des questions sur ce qu'ils font. Rosen nous explique que Julie utilisait sa Kinémagie pour relancer la magie qui existait ici avant. Ils ont découvert qu'une bonne partie de leur magie était basée sur la présence de cette magie là ici, sans les choses se complexifient. Je demande s'il y a le moindre danger pour Alexis, Rosen me répond que non, parce qu'il n'a plus le matériel sur lui et ne tient pas mon épée. Je ne comprends pas pourquoi Alexis a été utilisé alors. Déméta m'explique alors que c'était pour l'utiliser comme traducteur. Boris voulait utiliser la magie des dragons, et Alexis était décodeur avec les dragons. Je me tourne vers lui et lui demande s'il parle dragon. Alexis ne comprend pas.
Deméta me dit qu'il n'y a plus de magie, plus de dragon...
Je demande si je ne risque pas de souffrir en utilisant l'épée. Déméta demande à Rosen ce qu'il m'a dit/proposé. Rosen soupire et explique. Déméta ne sait pas quoi en penser. Alexis demande quels sont les arguments. Les arguments : on a déjà utilisé tout le reste. Mais il dit qu'il ne sait pas.
Il parle de la lame clef.
 
Je reste silencieux. Je regarde Alexis, qui observe autour de lui. Il n'a pas l'air trop stressé.
Je finis par tourner mon regard vers Déméta, et annonce que je veux bien essayer mais à une condition. Je veux qu'Alexis soit loin de la cité, en sécurité, pendant l'expérience. On fait chercher Jasper. Je regarde la salle. Rien de notable. Je m'excuse envers Alexis, qui dit que quelques heures ça ira. Je souris. Jasper arrive en jurant. Elle fait "Ah !" quand elle nous voit. Elle me fait une claque dans le dos.
 
Déméta explique pourquoi on l'a faite appeler. Il dit que si la cité n'a pas explosé à midi, elle et Alexis pourront revenir. Déméta me demande si je suis toujours d'accord. Je regarde Alexis, qui valide. Je valide envers Déméta. Alexis repart avec Jasper, à qui j'ai dit de bien prendre soin de lui. Elle m'a renvoyé un signe de validation de la main.
 
Je demande s'il y a des préparatifs. Déméta me dit de demander à Rosen. Je sors mon épée, et déclare que j'attendrai une heure avant d'agir. Quelqu'un entre dans la pièce : c'est un soldat. Il nous informe qu'Hypéria nous préviendra du départ d'Alexis. Je me détend un peu.
Les gens contemplent mon épée, l'un avance sa main, je lui jette un regard.
L'un dit que la magie a dû cesser d'opérer dès que la cassure a été faite. Rosen approuve, Déméta affiche une expression blasée.
Je m'assois en tailleur après avoir rangé l'épée. Puis je demande à Julie comment va elle sait qui.
Valéria va bien. Julie a l'air fatigué d'expression mais son visage rayonne d'énergie. Je lui demande pourquoi on utilise sa magie à elle. Rosen pense que c'est parce que Boris a dû passer une quantité astonomique d'énergie à Julie en disparaissant. Or, les seules capacités de Julie étant le soin, elle ne pourrait être utilisée que pour cela. Les outils de mesure saturent vis à vis de Julie.
Julie ne se rappelle que de la main de Boris sur sa joue avant l'explosion.
 
Je tourne, fais des allez-retours, m'occupe pendant une heure. Au bout d'un moment, Hypéria arrive. Je la salue. Elle a confirmation qu'Alexis est en sécurité, avec Jastar. Je la remercie.
Elle déclare qu'elle va rester ici pour superviser, elle ne laissera pas d'autres magiciens jouer avec autant de vies humaines.
Je m'avance vers le centre, et demande s'il faut faire évacuer le reste de la cité. Elle m'annonce qu'elle l'a déjà fait. Je n'entends plus les gens dans la pièce d'à côté d'ailleurs. Hypéria prévient que si des gens veulent partir, ils peuvent.
Je sors l'épée de son fourreau, en expliquant sur demande de Rosen ce que je fais. Je remets l'épée sur le socle. J'entends un clic. C'est mal aligné. Je réaligne puis je ré-enfonce doucement. Ça s'enfonce de 2cm, je me crispe sous le bruit de frottement cristallin. Je la remets peu à peu, ça coulisse tout seul. Il reste 4 cm.
Pas de lumière, pas de réaction. Encore 2 cm. 1cm50. Crissement du cristal.
Puis, d'un seul coup, l'épée est bien allignée est c'est plus facile de la rentrer. 1cm.
Je fais le dernier centimètre, un grand clac résonne dans les murs puis silence.
Un oiseau fait cuicui. Je patiente 5 secondes. Quelqu'un sort un instrument, et il ne se passe rien. Je propose à Julie d'agir. De réparer le cristal. Personne ne sait quoi faire, Julie approche ses mains doucement, avec appréhension.
Je patiente. Julie hésite, recommence à approcher ses mains après les avoir frottées l'une contre l'autre. Elle les approche à nouveau. Elle me regarde, je lui envoie un regard entendu. Soudain, de la lumière partout et beaucoup de bruit sur un bref instant. Je sens un coup dans mes genoux. Ça ne fait pas mal. Je pense très fortement "réparer la cité" en boucle. Puis un gros "blong" retentit, tel des milliards de casseroles. Les magiciens autour ont les yeux rond, Julie s'est reculée d'un coup.
Je remarque que mon épée est de nouveau libre. Elle rebrille à nouveau, et plus de bruit. Je remarque que l'instrument de mesure a explosé dans la main du magicien qui le tenait. Ses cheveux sont en pagaille.
Je demande si je dois recommencer. Je renfonce l'épée dans le sol, et le sol remonte à nouveau pour fusionner avec l'épée. Je flippe mais réenfonce l'épée dans le socle. Je me sens pris d'un vertige, puis ai moins peur. Puis plus rien.
 
J'entends cette voix dans mon demi-sommeil "la magie est un animal sauvage, jeune Célestin". J'ouvre les yeux. Je me sens bien, très relax. Tout les magiciens autour de moi son penchés sur moi, je suis au sol. Je suis toujours dans la salle du Kernel, à 3 mètres. L'épée est entre moi et le socle, libre, brillante. Je demande ce qu'il s'est passé.
Julie a les mains sur ma poitrine. Hypéria déclare qu'on n'essaiera plus. Je demande ce qu'il vient de se passer. Julie déclare que je suis mort quelques secondes. Je tire une drôle de tête. Il est probable que le Kernel ait voulu prendre ma magie, qui n'était pas équivalente à celles des dragons. Donc ce n'était pas une solution que de tenter de reconstruire la cité ainsi.
Hypéria demande qu'on me laisse de l'air. Je me sens très bien. Elle me demande de prendre mon épée avec moi, je dis que de toute façon personne d'autre ne peut la prendre. Je me relève, les gens s'inquiète. Je les rassure. Je prends mon épée et la remets dans mon fourreau. Puis Hypéria me raccompagne.
Elle a envoyé le signal à Alexis, elle veut que je me repose.
 
Je remonte dans ma chambre à l'auberge, et tourne en rond et lecture du livre de la magie. On frappe à la porte. Jasper, qui pousse Alexis vers l'avant. Je cours vers eux. Alexis me demande ce qu'il s'est passé. J'explique que ça n'a pas marché. J'explique que mon énergie n'était pas celle des dragons, donc ça n'a pas marché.
Quand il demande comment mon énergie n'a pas été volée, je ne dis rien... puis prononce le nom de Julie. Alexis comprend.
 
=== Épisode 3 : Lame de foudre, lame de voix ===
Alexis propose de sortir de la chambre, puis s'étire de façon toute mignonne, le regard plus éteint que précédemment. Il sort en premier, je le suis. Marc est présent, on se salue. Je demande à Alexis s'il veut aller à un endroit en particulier. Il hausse les épaules. Je demande après ma sœur, il semblerait qu'ils préparent le discours de ce soir d'Hypéria. D'ailleurs, ajoute le chambellan, le conseil est actuellement occupé à délibérer à ce sujet.
Il m'oriente en ne sachant pas où est ma sœur, mais pointe du doigt derrière moi. Je reconnais Jean qui vient d'entrer. En fait ma sœur me cherchait. Il disait qu'on a du se louper quand elle est rentrée dans la cité, et qu'elle me cherchait activement. Il rougit en me disant "tu la connais, elle peut être entêtée". Je ne suis pas sûr de comprendre. On le suit. Alexis a les mains dans les poches et la queue entre les jambes, l'air pensif. Je lui demande s'il va bien, il dit que oui. Mais il est un poil rayonnant qu'il ne l'était ce matin.
On sort, le soleil est rasant qui confère une lueur orangée à tout. La cité a l'air plus éclatée vue d'ici. Certains échafaudages sont tombées, de la poussière dans les airs... Les gens que l'on croise ont l'air lessivés, notre infime lueur d'espoir a dissipé le moral des gens. Ils sont soit dans l'expectative, soit dans la morosité. Perso je suis un peu déçu de ne pas avoir réussi. La poussière dans les airs et tout me fait me demander si ce n'est pas moi qui ai commis ce truc, la poussière dans les airs et la chute d'échafaudage.
On s'avance vers l'intérieur de la citadelle, enfin, ce qu'il en reste. Elle est encore plus en fracas qu'avant. On cotoie les immenses blocs qui composent la ville pour traverser. En chemin, je demande à Jean comment ça va et ce qu'ils font. Ils font l'inventaire des objets magiques en fonctionnement. Je demande si de l'aide est venue pour reconstruire la cité. Il me dit que si, mais c'est lourd et long à acheminer. Et que la magie faiblit, les nœuds que l'on pouvait utiliser, il y en avait 3. Le premier était le cœur de la cité, et les autres sont loin. Il faut alors utiliser ses propres réserves, ce qui n'est pas infini.
J'acquiesce. Je demande comment va ma sœur. Il me dit qu'elle est inquiète, quand il s'agit de moi. Elle savait deux choses : le fait que mon épée était liée, et qu'Alexis avait fait des trucs incroyables. Et qu'elle avait fait le lien quand ils ont fait évacuer la cité pour tenter des trucs.
Jean dit "d'ailleurs" pour la seconde fois (je l'avais coupé la première) et à ce moment là ma sœur court en criant mon nom pour me serrer dans ses bras. Je la laisse faire, puis elle me prend par les épaules puis me demande ce qui s'est passé, les gardes ne savaient rien ! Face à ma lenteur à répondre, elle demande à Alexis d'expliquer, mais il n'a pas beaucoup d'info. Elle finit par dire qu'elle m'encourage à être soldat, si rester dans cette ville est aussi dangereux. Je réplique que je suis déjà soldat. Elle soupire. J'explique ce que j'ai fait (sans mentionner le prénom de Julie). J'explique que j'ai pu récupérer l'épée mais pas le reste. En présentant mon épée, Alya semble avoir dessus une réaction différente. Elle trouve l'idée de reconstruire la cité avec mon épée complètement conne. Elle se demande si Demétha en est l'origine, je dis que non. Je termine mon explication avec un petit sourire encourageant, regarde tout le monde et jette un coup d'œil à Alexis qui me fait un sourire en retour.
Derrière la tête d'Alexis, je remarque une sorte de crevasse dans un triplet de rochers, et ai l'impression d'y voir un reflet. Je m'approche du rocher, le trou est à 1m30 du sol et forme un triangle isocèle "à l'envers" d'un mètre de côté. L'intérieur du trou est sombre. Je tente de m'y hisser. Jean me demande ce que je fous, je lui explique que j'ai vu un truc. Il me demande si je ne veux pas laisser le bataillon s'en charger. J'échoue à monter. Et je me retourne alors vers eux, et déclare qu'ils peuvent le faire. Eva a une attitude blasée en regardant Jean qui fait le coq. Lui aussi glisse. Je propose qu'il me fasse la courte échelle. Eva murmure, blasée : "les garçons...". Alexis répond "Eh !" et elle redit "pas toi". Alexis redit "Eh". Puis Eva propose d'utiliser la magie, ce à quoi je répond qu'elle s'éteint. Elle tique.
Jean me fait la courte échelle, et je finis par arriver à voir ce trou qui se penche un peu. Alexis me dit qu'il est le plus léger et qu'il aurait dû y aller à ma place, je réplique qu'il a déjà bien assez mis sa vie en jeu comme ça. Il marmonne quelque chose que les autres entendent mais pas moi. Le trou avance sur plusieurs mètres. Je tente de me lever, je glisse et me cogne le genou. Les autres dehors m'ont entendu. Alya propose de la lumière en disant que ça ne coute pas grand chose (c'est faux).
Eva profite de la courte échelle de Jean pour faire venir sa luciole très fluffy pour m'éclairer, ce sera plus pratique.
Je vois alors un reflet doré de lumière. Je tente de ramper sans glisser, mon nez rencontre quelque chose de froid. Le petit papillon se pose vers quelque chose qui a la forme d'un éclair.
Je recule pour mieux voir, puis m'assois. J'essaie de prendre l'objet, mais j'ai mal aux mains, ça saigne. En le détaillant, le papillon se reflète dans l'objet et mon visage aussi, de façon cuivrée. La lumière du papillon vacille doucement. L'objet a un manche, une garde. Le manche est en haut, l'objet est de travers et est coincé dans le conduit. Elle ressemble à une épée de mon bouquin. Il s'agit de l'épée que portait Railos (celle aux éclairs). Je regarde s'il est possible de la prendre. J'essaie de la prendre par la garde sans me lever. Ça fait un bruit désagréable. Et c'est désagréable à ma main coupée. Je la saisis. Et je rampe pour sortir avec.
Je me retrouve en tête à tête avec Eva, et le papillon revient vers elle. Elle s'écarte et descend. Jean s'écarte aussi à ma demande. Je largue l'épée puis descend, alors que Jean ébêté a saisi l'épée et la regarde, omnubilé. Je tente de prendre l'épée de ses mains, mais il n'arrive pas à la lâcher. Il se tourne vers ma sœur et leur amie et dit "c'est l'épée de Jean". Jean dit "tout le monde s'appelle Jean -ou Jeanne - dans ma famille, en référence au 2e des 12 mages et je suis un descendant de l'un des 12. Et je ne pensais pas un jour avoir cette épée entre les mains."
Je lâche l'épée. Si c'est la sienne, je ne vais pas y toucher. Elle était grande, plus légère que d'autres, et est en forme d'éclairs. Jean se demande ce qu'elle faisait là. Alya dit qu'elle était entre les mains du chitineux. Je déclare qu'il s'appelle Raylos. "Bravo, tu as donc gagné une épée". Il est ébahi et se demande s'il peut la prendre. Je pense que oui. Eva dit que techniquement, elle lui revient de droit. Alya ajoute qu'elles risquent de beaucoup en entendre parler de cette épée.
 
Ensuite, on va regarder le discours d'Hypéria. Alexis se demande d'où elle va faire le discours. Eva pointe l'un des rares pics de la cité. Jean se perd dans la considération de son épée. Je lui propose d'en parler à Hypéria. Mais il pense uniquement l'utiliser comme réservoir magique. Puis Alya se rend compte de ma blessure. Et Jean du sang sur l'épée. Alya nous engueule de ne pas l'avoir dit plus tôt. Eva me donne de l'Arnoka pour me soigner. Je l'étale, puis ça me brûle de douleur. Alexis est resté en retrait, il regarde la situation avec intérêt.
Jean dit que cette épée peut servir de réservoir de magie, comme un corps peut servir aussi. Eva demande si elle pour étudier l'épée à l'occasion.
On finit par arriver à un attroupement de gens du côté de la porte. Et on croise Rec, Popote, Jastar, Mara (éclaireuse), Rosen et, en retrait, Altora. Tout le monde discute, il y a des soldats, des badauds. Une charrette de tomates passe. Un enfant hybride aux cheveux bleus passe et tente de voler une tomate.
Je demande à Jean quel était l'info qu'il voulait me donner après son "d'ailleurs", mais il me dit qu'il m'en parlerait plus tard.
Dans le ciel, face au soleil couchant, on finit par voir se détacher du ciel des silhouettes humaines en haut de l'immense rocher. Hypéria est là-haut, petut-être Jasper (une grosse silhouette). Le discours commence.
"Il n'aura pas échappé que cet après-midi, nous avons tenté une action décisive pour tenter de restaurer notre cité. Plusieurs semaines de travail pour reconstruire. Je sais à quel point sacrifices importants. Soyez certains que je suis la première à me les imposer. Réunis avec nouveau conseil. Décisions. Ce ne sont pas de bonnes décisions, mais nécessaires. Certains ont vécu vie ici. Certains ne voudront pas quitter. Et je laisserai faire. Nous devons défendre Administria. Pour la reconstruire, nous devons déplacer la capitale temporairement. Hauts fonctionnaires de tout Axelor ont visité. Décision pas facile, car pas de bonne décision. (gens choqués). Partir vers l'ouest. Je vais me déplacer jusqu'à Mustiboué. Je laisserai Démétha prendre parole pour université. Ceux qui veulent rester pourront reconstruire. Vers l'ouest, chercehr des solutions. Cité restera protégé comme centre magique. Nous avons déjà traversé tragédie. demain nous appartient. Je vous remercie."
Avis des gens mitigés. Rec croise les bras et lâche "Bon, je crois que je sais où on va aller. Je comprends mieux Hectoria. ça fait longtemps qu'on a pas vu la mer."
Je demande à Alya, et j'apprends qu'elle aussi n'a jamais vu la mer. Mais je suis censé rentrer. D'ailleurs je demande si elle a déjà reçu un courrier de maman depuis. Oui, et ça va.
 
Discours Demétha : les étudiants doivent se rendre à l'université pour réunion de 30 minutes.
Alya et ses amis y vont.
Je demande où Alexis va aller et si en temps qu'étudiant il doit pas aller à la réunion. Il me dit que c'est que pour les étudiants en magie. On doit voir Hypéria pour savoir, après tout c'est elle qui nous fait instruire.
On rentre à l'auberge, puis Alexis se flanque sur son lit, le bras sur la tête, l'air pensif. Je m'assois sur le lit, et lui demande si ça va. Il m'explique ce qui lui passe par la tête, tous l'enchainement de ce jour.
On frappe. Marc entre, il dit que quelqu'un sollicite une audience. Il finit par dire que c'est Hypéria. Je dis que ça tombe bien et me lève. Puis dis à Alexis "à moins que tu aies encore quelque chose à me dire, sans quoi on peut attendre que tu aies fini ... ?" Il est choqué que je propose de faire attendre Hypéria. Mais moi ça me semble important.
Je finis par me diriger vers Marc. Qui m'annonce qu'elle voulait en fait venir dans nos quartiers. Je reviens alors sur le lit et lui dit de la faire entrer. Elle arrive alors d'un coup et s'excuse du protocole peu cavalier.
On s'incline, puis elle demande à Marc de nous laisser. Il prend congé.
Hypéria soupire.
"J'imagine que vous avez entendu mon discours ? La destination de Mustiboui n'est pas anodine. Puis-je être totalement transparente avec vous deux ? Les compétences magiques ne sont pas suffisantes pour relever Administria. Deux objectifs : protéger l'administration dans cette ville fortifiée. Et aussi des possibilités à l'ouest. La magie que nous avons ne suffit pas à réveiller Valéria, ma sœur, plongée dans un profond sommeil. Je souhaite... lancer une exploration. Mais je ne peux m'éloigner moi-même ni d'Administria telle qu'elle sera ni du pays. Et, actuellement je ne peux plus assurer votre protection à tous les deux. Plus très longtemps du moins [je fronce les sourcils]. Vous avez deux possibilités. [Elle me regarde]. Retourner à vos pôtates ou vos choux, ou alors explorer un monde à l'ouest avec lequel nous ne sommes pas entrés en contact depuis bien longtemps."
Elle me regarde : "Alors, Célestin, quel avenir souhaitez-vous emprunter ?"
Bureaucrate, Ergonomiste, Modificateur de licences, Modérateur, Administrateur
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