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Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

37 650 octets ajoutés, 22 avril 2023 à 10:53
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{{Modèle:JDR en cours}}{{modèle:Saisons Alexis}} [[category:Jeu de rôle]] == Résumé des épisodes Saison 1 : Arc 1 : Axelor, Le Mage sans humanité ==
=== Épisode 1 : Bandeau et fromage ===
Après avoir travaillé au champ en ce samedi matin, Célestin se promène en pleine forêt pour se dégourdir les jambes. Dégustant son pain et son fromage, il est soudain surpris par un hybride-chat du nom d'Alexis qui lui déboule dessus. Ce dernier fuit à l'instant un sanglier, et plus largement erre depuis l'attaque du convoi de carvanes survenue deux jours plus tôt. Suppliant pour un peu de nourriture et le couvert, ce dernier revient avec Célestin au village de Renardchat où loge le jeune paysan avec sa mère.
On est sous un préau de 10m de profondeur, on s'installe, je reste couché. J'apprends qu'on est à 2h de route de la destination. Je demande une potion pour dormir. Après, on lancera le fameux sortilège de localisation dont on m'avait parlé.
=== OAV − Épisode 13 : OAV - Le flashback ===
Lorsque je m'étais couché, le soleil se couchait aussi (On avait donc couru toute la journée). Sable partout, grosse montagne sud, préau en ferraille (avant poste abandonné sans doute). Malgré la kiné, j'étais très fatigué.
=== Épisode 14 : LA bagarre du destin La guerre aux pieds de la montagne sud ===
L'aube arrive à peine, 2 heures avant le lever du soleil. Je suis Altora qui se rend à Hectoria, qui se fait réveiller par Rec en la secouant légèrement. Cette dernière se redresse, à la fois tonique et fatiguée. Elle pointe ses yeux vers nous. Altora lui fait le résumé.
Le temps passe trop lentement pour moi.
=== Film 1 : Épisode 15 : Rituel et sentiments ===
=== Épisode 15 : Le retour de = Retour à la bagarre du destin cité en flammes ==== 
Hectoria a baissé la main de son oreille, et nous annonce qu'il y a un véritable coup d'état dans Administria. L'armée n'y sera pas à temps. On va devoir utiliser les potions à leur plein potentiel, mais on va y perdre en espérance de vie. Je n'ai pas compris ce terme, mais je valide parce qu'elle a dit que cela nous permettrait d'arriver en quelques heures.
Départ dans 5 minutes. Je prends la potion qui rend invisible mais fait voir rouge. On sort dans les rues, et courrons, invisible. Le feu éclaire le ciel. On courre en direction du passage, tentant de faire le moins de bruit, guidés par Mara. Jasper est à côté de moi, on longe l'artère principale de la ville, le contour de la citadelle se distingue par ses flammes. Pas de bruit, pas de mouvement. On contourne des humains, soldats de la confrérie de Droath. Ils nous entendent presque mais ne comprennent pas. Puis on arrive à un endroit, où le mur s'ouvre : ouverture de 2m de haut, fine. La personne qui nous a ouvert est Marc, les traits tirés et effaré. On échange un bref signe de la tête. Il semble avoir vu la mort. Devant nous, un long couloir sombre.
==== Dans la citadelle ====
On monte un escalier, des morceaux de batiment débordent parfois sur ce couloir (qui est fait pour être secret). On avance ainsi dans la cité, avant de monter. On déboule dans un bureau blanc, simple, épuré, qui me trouble. On dirait le bureau de Déméta (mais non), on est bien dans l'académie de magie. Des chaises sont cassées. Il y a 4 ascenseurs. On y va par groupe de 3 (4 par 4 quelques fois). On arrive au hall. Jastar nous prévient que les effets de la potion vont peu à peu se dissiper. On se sépare, bonne chance à tous. Je regarde les vitrines. Je prends le marteau à haut potentiel et le tend à ma sœur. Elle refuse au début.
On descend, c'est sans fin, dans un nouvel escalier spiralé, puis d'autres... L'humidité se fait sentir, serait-on au niveau du sol ? Ligne de mousse sur le mur...
==== Le Kernel ====
Des voix commencent à se faire entendre. On arrive sur un couloir de 30m, au bout duquel on voit lumière et gens. Je fonce droit devant moi, et débarque dans une immense pièce en forme de dôme au milieu duquel une surface cristalline plate, avec au centre un amas de cristaux. Mon regard se porte immédiatement sur Alexis qui est dans une tenue bizarre (plutôt légère), avec un diadème étrange. Il n'est pas attaché, mais a une épée dans le dos tenue par un insectoïde. À côté du chitineux, Reilos se tient encore. La pièce émane d'une aura mystique. Des sons métalliques, de diapason, résonnant (Thalos Principle). Borisadium est là, Hypéria aussi, elle semble hésiter à savoir quoi faire. Borisadium tient la lance sur laquelle il travaillait autrefois, ainsi qu'un diadème sur la tête (fait du même métal, étain, que celui d'Alexis et la lance). En tout, 4 ou 5 personnes de Droath.
Hyper prend la parole, et déclare qu'il est temps de fuir, parce qu'ils ne peuvent pas faire face. Je continue d'avancer dans la mélasse, je suis à 1 mètre d'Alexis. (il se tourne vers moi, et cela semble plus facile d'avancer). Je l'atteins, et le serre dans mes bras. Je me prends un coup de jus à chaque fois que le sol pulse. Je tente alors de faire retirer l'épée. Mais à ce moment, tout est noir.
==== Au delà du monde, l'espoir ====
Je me retrouve debout, ailleurs. J'ai l'impression d'avoir eu le manche de l'épée aux bout de mes doigts, je le sens encore... Mais là, plus rien. Juste du noir. Les mots qu'Alexis ont dit pour ouvrir le champ de force et me permettre de mieux avancer résonnent encore dans ma tête. Je vois mon propre corps, le sol sous moi est composé d'eau. Dans cette eau se reflètent des étoiles qui sont aussi au dessus de ma tête. Loin sous mes pieds , les hauteurs d'une sorte de tour grise. Quelque part, non loin, je vois Alexis en boule.
Je lui rend le grelot en lui déclarant que je n'ai pas pu sauver la clef. Alexis rit. Je souris.
==OAV d'interlude = Suite ==== Épisode 1 : Sauvetages ===Une nuit noire rougeoyante est tombée sur Administria. Les habitants ont tous respecté le protocole de confinement. Loin, haut dans la citadelle, un groupe de personnes dans les salles les plus lumineuses courent. 4 gardes richement armés gardent une porte lourde et scellée. Des armures blanches et noires aux cristaux imposants. Parmi les coureurs, trois humains supplémentaires, et également 4 autres personnes, toutes praticiennes de la magie de soin. L'une d'entre elles est très jeune, mais a du suivre le cortège.La jeune kiné (c'est leur nom) Julie avait il y a quelques jours seulement exercé ses premiers soins. Elle devait vouer sa vie à la personne dans cette pièce qu'ouvrirent les 4 gardes à l'entrée (avec un verrou en pierre rond). Dedans, une jeune fille blanche endormie. Tout jusqu'à ses cheveux étaient blancs. Valéria. Ils remplacent 4 autres kinés.Le temps passe sans que Julie le sente (Flow).Ville à feu. Julie continue. Puis cité vibre. Magie dans ses doigts qui oscille. La déconcentre. Gardes inquiets.Immense fracas, et Julie tombe sur Valéria. Les autres tombent en arrière. Pièce brisée. Grand mécanisme. Immense vrombissement.Julie cache sa tête sous les draps, évite la luminosité qui lui aurait brûlé les yeux.Pan de montagne qui a explosé. Dragon noir visible.Julie seule avec Valéria désormais, dans ce lit.Citadelle qui bouge. Julie hurle. Nouveau tir magique. Puis effondrement. Julie attrape Valéria pour la protéger des débris. Puis c'est fini. Pourtant, elle voit Boris apparaître. Il rayonne de magie. Avant qu'elle ne réagisse, il se jeta sur elle ... ou sur Valéria. Julie croit glisser, et pense être morte.Mais elle se rerouver en bas d'administria, avec Valéria dans ses bras, la cité ouverte en deux devant elles. La cité s'effondra. Jasper nous a relâché, et tourne son regard vers Hypéria. Elle regarde Administria. Autour de nous, ma sœur, Rec, quelques autres personnes, Alexis... Le soleil se lève. Alexis a lâché ma main et l'épée, que je garde en main.Je me tourne vers lui, il regarde aussi la ville. Je suis son regard. Il fronce les sourcils, et Hectoria prend la main d'Hypéria après s'en être approchée, de dos par rapport à nous. Je change l'épée de main. Je reprend la main d'Alexis. Et je jette un regard vague à ma sœur, qui me rend le même. Je mets l'épée dans le fourreau (elle dépasse (problème de forme)) puis tend la main à ma sœur, qui me la prend. Jasper s'avance vers l'émissaire et se racle la gorge. Elle propose de voir pour les rescapés. Hypéria lui jette un regard de tigre blessé puis acquiesce. Alexis pointe dans une direction, vers l'extrême de la pointe, et fait remarquer qu'il y a des gens (que moi je ne vois pas). Déméta propose de faire plusieurs groupes.Jasper et Deméta sur le centre de la cité pour libérer les décombres. Hypéria propose d'utiliser les restes de la magie de communication pour signaler aux gens de sortir. L'endroit écrasé est la caserne. Hypéria nous appostrophe les 3, et propose qu'on aille au bout de l'effondrement, et qu'on les rapatrie vers l'intérieur. Ramener toute personne apte à aider.On marche dans la direction indiquée par Alexis (je ne lâche pas leur main), pendant 25 minutes. Le silence autour est lourd, mais Alexis sourit. Alia se demande dans quel état est l'université. Elle s'inquiète pour Jean et Eva. J'essaie de la rassurer. Elle lâche ma main pour se dépoussiérer.On observe deux filles blanches enroulées dans une couette. Je reconnais en l'une la kiné qui m'a massé. Elle nous regarde avec des yeux de merlan semi-frit. Le sol forme un mascaret/cratère. Ma sœur accélère vers elles, et pose une main sur l'épaule de ma kiné, et lance un "ça va ?". Julie cligne des yeux, puis dit oui. À côté d'elle se trouve une petite fille de 12 ans environ.Je me penche vers cette dernière, et demande à la kiné si cette fille va bien. La kiné me reconnait, et dit "oui". Je lui demande comment elle arrive à dormir comme ça. Elle ne me répond pas et sourit en coin. Je lui demande si c'était bien elle dans la cité. Elle valide. Elle m'explique comment elles sont arrivées là. Elle a vu Boris. Je demande si la jeune fille est aussi une masseuse, ou sa petite sœur. La kiné rigole.Ma sœur s'étonne et demande si c'est Valéria. L'autre valide. Je demande qui c'est, j'apprends que c'est la petite sœur d'Hypéria et Hectoria, héritière du trône. Alexis ne dit rien et écoute. Alia soupire et me raconte que, selon les bouquins, elle est plongée dans un sommeil depuis plus de 10 ans. Personne ne sait comment c'est arrivé. Jean avait prétendu que seul un baiser d'amour sincère pourrait un jour la réveiller (mais c'est des conneries). L'opération de Boris aurait dû la réveiller.Alia pense qu'on doit discrètement la ramener vers la cité. Puis parler au professeur Déméta.J'accepte. Je lâche la main d'Alexis, (il a son oreille retournée et se frotte la main contre la jambe) et la prends en la sortant de la couverture. Avec de l'aide, je la fais mettre sur mon dos. Ma sœur prend la couverture et demande du même coup son prénom à Julie qui se présente. Julie se redresse, et alors des crépitements retentissent lorsqu'elle se redresse, provenant d'entre elle et le sol. Julie ne comprend pas et regarde ses mains. On avance, mais je jette des regards circonspects réguliers à Julie. On avance, on ne croise personne au début. Alexis reste à côté pour m'aider. Je suis vite essoufflé. Je demande une pause. Avec l'aide d'Alia et Julie, on transfère Valéria à Alexis. Quand Julie s'approche, je me méfie.Soudainement, je sens que j'ai chaud au bras gauche, Julie avait touché mon bras par accident, c'était agréable. La chaleur dans mon bras se dissipe, et mon bras + épaule + main se sent bien. Je me demande pourquoi j'ai voulu filé Valéria à Alexis, parce que je me sens en forme en fait. Mais Alexis va marcher avec la petite fille. Je reconnais des colonnes sur notre gauche, qui provenaient de la salle du trône. On arrive aux abords de la cité, où les gens sont sortis des rues. On croise un hybride de cerf qui marche de façon décidée. Alexis est claqué, je récupère Valéria. Je demande à Julie d'aider Alexis, elle lui fait un petit massage. Il se sent miraculeux. Je lui demande ensuite de repérer Hypéria, mais il n'aperçoit que Jasper.On se dirige dans la direction qu'il indique, et on se retrouve dans les rues. Certaines personnes aussi transportent des blessés. On arrive au niveau du mur d'enceinte (cassé partout) on entre par les 4 portes (encore accessibles). Tout est couvert de poussière, des gravats en vrac. C'est plutôt calme, à quelques appels près. Quelques râles lorsque l'on croise des blessés. On croise Démétha avec les universitaires mal réveillé. Je demande à Alexis s'il voit Jean et Eva, mais il ne les reconnait pas. Ma sœur observe. Alexis a par contre vu Hectoria.Ma sœur apostrophe Démétha, qui découvre alors la guérisseuse et Valéria. Il appelle une de ses élèves, pour l'enjoindre à diriger les opérations, et nous accompagne. On se dirige vers Hectoria, on arrive à une grande bâtisse avec des toits en tuile. On entre, quelqu'un s'approche du professeur qui lui explique la situation. Un emplacement est prévu pour elle. Mr Déméta parle rapidement à Julie, puis vers nous. Il nous propose d'aller fouiller les décombre pour aider. Il reste avec Julie et Valéria, nous on sort. On ira prévenir + voir les amis de ma sœur. Je demande à Alexis où il a vu Hectoria. Il m'indique un monticule, je m'y rends. Le son ne se coupe pas en passant le mur d'enceinte. Je vais demander à un hybride de rongeur. Il nous indique le chemin vers les débris. Je précise à Alia qu'une fois qu'on aura informé quelqu'un, on ira chercher ses amis. On emprunte le chemin, qui indique une zone dégagée. On y croise des brancardiers, des gens à béquille, des charrettes. On croise un morceau de jardin, de moins en moins de gens. On arrive à 2 énormes rochers menant à un autre chemin, qu'Alexis nous indique. Il y a des racines et une plante. On entend des voix provenant de devant. On arrive à une clairière circulaire de 20m de diamètre. On reconnait Altora (la mage blanche) qui soutient Rec (l'archer). Plus un garde. On apprend qu'Hectoria et Hypéria sont passées il y a 15 minutes. Pas moyen de les prévenir.J'observe autour de moi, je reconnais une motte de cristal vaguement blanche, on est dans l'ancienne salle du Kernel. On laisse le trio et on s'engouffre dans l'autre sortie de cet endroit. Au bout de trente mètres, je reconnais le motif du sol de la salle du trône (avec le trône couché parce que son socle est fiché verticalement).On voit Hypéria parler à quelqu'un, elle donne des instructions. Dix secondes plus tard, les deux personnes s'exécutent alors que je me suis avancé. Je lui déclare qu'on a trouvé Valéria, et lui dit où et avec qui elle est. Elle pose sa main sur mon épaule après avoir posé un genoux à terre et fond en larme, juste après un instant de silence solennel. Je ne sais pas comment réagir. Je finis par poser une main en mode "tap tap". Alexis a détourné le regard gêné, Alya aussi. Puis Hypéria se reprend, et me remercie. J'acquiesce d'un air gêné. Puis elle reprend un air froid et fait un signe à Alexis de venir. Ce dernier s'approche, poings serrés et crispés. Puis elle met sa main sur son épaule, puis dit "vous deux, vu votre âge et fin n°1 en considération de ce que vous avez fait, je pense que la nation et moi vous serons éternellement reconnaissant. Je regrette de ne pas avoir pu être plus active dans ces moments décisifs."Alexis baisse les yeux yeux au sol et dit merci. Je baisse aussi les yeux sans rien dire."Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais quoi qu'il en soit il y aura toujours une place pour vous, où que je sois."J'acquiesce de la tête poliment. Je demande si elle peut alerter Hectoria, elle valide. Puis je demande pour les amis de ma sœur, elle nous indique la suite du chemin où éventuellement... ?On suit, on arrive à un groupe plus loin. Ma sœur crie de façon hystérique avant que j'aie eu le temps de reconnaître qui que ce soit. Ce qui fait retourner tout le monde de stupeur. Jean tombe avec une béquille sous le choc, ainsi que Eva, avec ma sœur qui les a plaqués au sol. Ma sœur assaille de tendresse ses amis en s'inquiétant, alors que Jean pousse un cri de douleur.Je souris. J'aide ma sœur à redresser Jean. Trente secondes après, ils sont en train de se concentrer sur une grosse dalle de pierre (un circuit dessus), très complexe. Probablement le système de communication. Je prends congé, en convenant avec elle de se retrouver à la porte.Je demande à Alexis ce qu'il veut faire. Il ne dirait pas non à un sandwich au fromage. Je rigole.On retourne vers Hypéria, qui parle encore à des gens. L'un des gens me parle comme à un garde, reconnaissant que j'avais été avec Hectoria. Il me demande des détails sur mon groupe. Je lui donne le peu que je connais, et Hypéria ajoute que l'on est "les garçons qui ont sauvé la situation". L'homme plante alors.On demande à Hypéria pour les rations, elle nous indique une direction. Ensuite, pour nous rendre utile, elle a envie de dire qu'on en a bien assez fait. Mais tout dépend de ce que l'on veut faire. On va se rendre utile auprès de Jasper, comme coursiers éventuellement. Elle nous déclare qu'on pourra dormir avec l'état major, même si elle ne sait pas encore où. On accepte.On part vers Jasper (10 min de marche). Alexis avoue qu'il avait failli demander de la bonne literie. On croise une porte sur le chemin, au sol. Celle de notre ancienne chambre. Il y a un lit. Je cherche mes bouquins. Je les trouve. Alexis regarde la chambre avec un air penaud. Je tente de porter le matelas, mais il est giga lourd. Une personne arrive : Marc, le chambellan. Il nous sourit. Il est heureux de nous savoir vivant. Je dis qu'il peut disposer, nous n'en sommes plus là.On repart vers Jasper.On l'entend de loin distribuer des instructions. Elle nous sourit à l'arrivée. Je lui dit qu'on a trouvé Valéria. Arrive Hectoria en courant, elle a entendu mais n'est pas certaine d'avoir bien entendu, elle nous redemande. Je lui indique où elle se trouve. Elle donne une promotion à Jasper pour qu'elle puisse prendre en charge le groupe pendant qu'Hectoria file voir sa sœur. Je lui crie qu'Hypéria est au courant.Je me tourne vers Jasper et demande à manger pour Alexis. Jasper nous indique une cantine en construction. Je dis qu'on va revenir après pour "faire les courses" (coursier, explique Alexis). On y va, ça sent bon. J'ai faim. On accélère le pas.On voit des gens affairés à cuisiner, il y a une autre porte où ils tentent de préparer des choses. Au centre de tout cela, Popote. Je m'en approche. Il est heureux de me voir en vie. J'explique qui j'ai croisé du groupe, il me dit que Rosen est blessé mais que les autres vont bien. Puis je présente à Popote Alexis en lui précisant que c'est l'Artefact. Épatée, elle s'inquiète du repas d'Alexis, puis lui tend son sandwich au fromage. Pour moi, de la soupe qu'elle avait exprès prévu pour moi. Et elle me donne aussi un sandwich. Miam.On s'installe sur les bancs à côté et on mange. C'est délicieux. Je partage ma soupe avec Alexis pour lui faire découvrir. ===Épisode 2 : Récupération ===L'ambiance était lourde."Ce que vous devez savoir, jeune Célestin, c'est que certains voudront votre épée par curiosité... et d'autres pour s'en servir..."Je regarde mon épée. Le fourreau est vide. Autour de moi, je détaille le visage de Boris, qui est une pôtate. Alexis à une tête de Nôvet. Soudain, une voix et des bruits de pas. Derrière moi."Alors, Célestin ? Quel avenir souhaitez-vous emprunter ?" (voix d'Hyper) Je me réveille dans un lit. Soleil sur le visage, Alexis s'habille à côté de moi. Je réalise que j'étais en train de rêver. Je suis dans cette pièce de l'auberge où les grandes pontes sont hébergées depuis deux semaines. À côté de moi, les livres de la bibliothèque. J'ai lu le livre sur les épées, j'ai appris que l'épée que portait Railos correspondait à celle de l'un des douzes mages. Je n'ai pas vu trace de mon épée dans le bouquin. Certaines sont certes polymorphes, mais elles sont rares. La plupart sont exceptionnelles uniquement par leur valeur historique. Mon épée ne rentre toujours pas dans le fourreau.Je me redresse, Alexis s'étire puis va ouvrir les volets à côté de son lit (deux lits ici).Je me souviens encore des mots Rosen de la veille : il m'avait proposé, lors d'une rencontre avec Hypéria et Hectoria, de reconstruire la cité en utilisant l'épée. Personne n'avait de certitude à ce sujet. Une cité aussi imposante était dure à reconstruire, et la faim se faisait ressentir. 90% de la cité avait survécu, 10% d'entre eux blessés. Alexis n'avait même pas assisté à cette conversation. Hypéria avait précisé que personne n'était au courant d'une même proposition.Je m'étais dit que c'était trop de risque de faire souffrir Alexis.De même, personne n'avait de nouvelles de Borissadium Anteriatem. Nous n'avions même pas pu revoir Valéria depuis, et je n'avais entendu que des bribes concernant Julie. Alexis vient vers moi, s'assoit à côté et penche la tête pour me demander si je vais bien. Cela me rappelle mon rêve. Il a encore son oreille retournée. Je lui raconte ce qui m'a été proposé. Alexis perd son sourire. Je suis impressionné du fait qu'il a regagné une humeur joyeuse ces derniers temps. Son expression montre son impuissance, mais sans la moindre trace de détresse.Il soupire et me dit que les travaux peinent. Mais que la magie ne fonctionne plus de toute façon, car le sceau ne brille plus.Je me lève et saisis l'épée. Elle n'est pas équilibrée dans ma main. Je veux la faire changer de forme, mais rien ne se passe. Quand je fais un moulinet, ce n'est pas très agréable. La brisure au bout est semblable à de très fins cristaux brisés allongés.Je la remets dans le fourreau, déçu.Je lui demande ce qu'il veut faire. Il veut entendre les arguments de Rosen. Je lui dit que ça m'inquiète pour lui, il me répond qu'avec moi il ne peut rien m'arriver. Et qu'il fait confiance à Hypéria.Son oreilles est encore retournée, je le lui signale.On va petit déjeuner (croissants, œufs, saucisses), voir Rosen (Marc nous l'a indiqué dans la citadelle, le "cœur" de la cité, travaillant avec quelqu'un que l'on connait), et après j'aurais besoin de temps libre. Marc nous prévient qu'Hypéria fera un communiqué ce soir.On mange dehors. On voit les constructions en bois de la cité qui débutent.On part vers le Kernel. Certaines entrées sont plus larges, prévues. Trois gardes nous arrêtent du regard, puis voient Alexis et s'adoucissent. On se présente, et demandons à voir Rosen. Les cristaux des lances des gardes sont éteints. On entre, et arrivons dans une clairière de débris. Je cherche Rosen du regard. Alexis a l'air d'aller question stress, il indique une direction que l'on suit. On passe une arche, puis 10 m de couloirs et nous arrivons dans la salle du Kernel (je reconnais cette portion de mur en forme partielle de dôme). Je trouve Rosen (pas Altora), Déméta et quelques magiciens.Je crois que les cristaux au sol brillent légèrement, mais en fait, ça pourrait être un reflet. Ils sont brisés eux aussi.Je vois Julie, posée sur le Kernel, je suis surpris. Je m'avance vers elle, là se trouve la brisure de mon épée. Je regarde ce qu'elle fait, les gens me font signe de rester silencieux. Ses mains brillent très clairement d'une lumière jaune, mais c'est sans effet. Je patiente.Quand elle retire ses mains, et souffle un peu. Rosen pose une main sur son épaule. Je m'éclaircis la gorge. Tout le monde se tourne vers nous. Je les salue. Je précise que l'on a des questions sur ce qu'ils font. Rosen nous explique que Julie utilisait sa Kinémagie pour relancer la magie qui existait ici avant. Ils ont découvert qu'une bonne partie de leur magie était basée sur la présence de cette magie là ici, sans les choses se complexifient. Je demande s'il y a le moindre danger pour Alexis, Rosen me répond que non, parce qu'il n'a plus le matériel sur lui et ne tient pas mon épée. Je ne comprends pas pourquoi Alexis a été utilisé alors. Déméta m'explique alors que c'était pour l'utiliser comme traducteur. Boris voulait utiliser la magie des dragons, et Alexis était décodeur avec les dragons. Je me tourne vers lui et lui demande s'il parle dragon. Alexis ne comprend pas.Deméta me dit qu'il n'y a plus de magie, plus de dragon...Je demande si je ne risque pas de souffrir en utilisant l'épée. Déméta demande à Rosen ce qu'il m'a dit/proposé. Rosen soupire et explique. Déméta ne sait pas quoi en penser. Alexis demande quels sont les arguments. Les arguments : on a déjà utilisé tout le reste. Mais il dit qu'il ne sait pas.Il parle de la lame clef. Je reste silencieux. Je regarde Alexis, qui observe autour de lui. Il n'a pas l'air trop stressé.Je finis par tourner mon regard vers Déméta, et annonce que je veux bien essayer mais à une condition. Je veux qu'Alexis soit loin de la cité, en sécurité, pendant l'expérience. On fait chercher Jasper. Je regarde la salle. Rien de notable. Je m'excuse envers Alexis, qui dit que quelques heures ça ira. Je souris. Jasper arrive en jurant. Elle fait "Ah !" quand elle nous voit. Elle me fait une claque dans le dos. Déméta explique pourquoi on l'a faite appeler. Il dit que si la cité n'a pas explosé à midi, elle et Alexis pourront revenir. Déméta me demande si je suis toujours d'accord. Je regarde Alexis, qui valide. Je valide envers Déméta. Alexis repart avec Jasper, à qui j'ai dit de bien prendre soin de lui. Elle m'a renvoyé un signe de validation de la main. Je demande s'il y a des préparatifs. Déméta me dit de demander à Rosen. Je sors mon épée, et déclare que j'attendrai une heure avant d'agir. Quelqu'un entre dans la pièce : c'est un soldat. Il nous informe qu'Hypéria nous préviendra du départ d'Alexis. Je me détend un peu.Les gens contemplent mon épée, l'un avance sa main, je lui jette un regard.L'un dit que la magie a dû cesser d'opérer dès que la cassure a été faite. Rosen approuve, Déméta affiche une expression blasée.Je m'assois en tailleur après avoir rangé l'épée. Puis je demande à Julie comment va elle sait qui.Valéria va bien. Julie a l'air fatigué d'expression mais son visage rayonne d'énergie. Je lui demande pourquoi on utilise sa magie à elle. Rosen pense que c'est parce que Boris a dû passer une quantité astonomique d'énergie à Julie en disparaissant. Or, les seules capacités de Julie étant le soin, elle ne pourrait être utilisée que pour cela. Les outils de mesure saturent vis à vis de Julie.Julie ne se rappelle que de la main de Boris sur sa joue avant l'explosion. Je tourne, fais des allez-retours, m'occupe pendant une heure. Au bout d'un moment, Hypéria arrive. Je la salue. Elle a confirmation qu'Alexis est en sécurité, avec Jastar. Je la remercie.Elle déclare qu'elle va rester ici pour superviser, elle ne laissera pas d'autres magiciens jouer avec autant de vies humaines.Je m'avance vers le centre, et demande s'il faut faire évacuer le reste de la cité. Elle m'annonce qu'elle l'a déjà fait. Je n'entends plus les gens dans la pièce d'à côté d'ailleurs. Hypéria prévient que si des gens veulent partir, ils peuvent.Je sors l'épée de son fourreau, en expliquant sur demande de Rosen ce que je fais. Je remets l'épée sur le socle. J'entends un clic. C'est mal aligné. Je réaligne puis je ré-enfonce doucement. Ça s'enfonce de 2cm, je me crispe sous le bruit de frottement cristallin. Je la remets peu à peu, ça coulisse tout seul. Il reste 4 cm.Pas de lumière, pas de réaction. Encore 2 cm. 1cm50. Crissement du cristal.Puis, d'un seul coup, l'épée est bien allignée est c'est plus facile de la rentrer. 1cm.Je fais le dernier centimètre, un grand clac résonne dans les murs puis silence.Un oiseau fait cuicui. Je patiente 5 secondes. Quelqu'un sort un instrument, et il ne se passe rien. Je propose à Julie d'agir. De réparer le cristal. Personne ne sait quoi faire, Julie approche ses mains doucement, avec appréhension.Je patiente. Julie hésite, recommence à approcher ses mains après les avoir frottées l'une contre l'autre. Elle les approche à nouveau. Elle me regarde, je lui envoie un regard entendu. Soudain, de la lumière partout et beaucoup de bruit sur un bref instant. Je sens un coup dans mes genoux. Ça ne fait pas mal. Je pense très fortement "réparer la cité" en boucle. Puis un gros "blong" retentit, tel des milliards de casseroles. Les magiciens autour ont les yeux rond, Julie s'est reculée d'un coup.Je remarque que mon épée est de nouveau libre. Elle rebrille à nouveau, et plus de bruit. Je remarque que l'instrument de mesure a explosé dans la main du magicien qui le tenait. Ses cheveux sont en pagaille.Je demande si je dois recommencer. Je renfonce l'épée dans le sol, et le sol remonte à nouveau pour fusionner avec l'épée. Je flippe mais réenfonce l'épée dans le socle. Je me sens pris d'un vertige, puis ai moins peur. Puis plus rien. J'entends cette voix dans mon demi-sommeil "la magie est un animal sauvage, jeune Célestin". J'ouvre les yeux. Je me sens bien, très relax. Tout les magiciens autour de moi son penchés sur moi, je suis au sol. Je suis toujours dans la salle du Kernel, à 3 mètres. L'épée est entre moi et le socle, libre, brillante. Je demande ce qu'il s'est passé.Julie a les mains sur ma poitrine. Hypéria déclare qu'on n'essaiera plus. Je demande ce qu'il vient de se passer. Julie déclare que je suis mort quelques secondes. Je tire une drôle de tête. Il est probable que le Kernel ait voulu prendre ma magie, qui n'était pas équivalente à celles des dragons. Donc ce n'était pas une solution que de tenter de reconstruire la cité ainsi.Hypéria demande qu'on me laisse de l'air. Je me sens très bien. Elle me demande de prendre mon épée avec moi, je dis que de toute façon personne d'autre ne peut la prendre. Je me relève, les gens s'inquiète. Je les rassure. Je prends mon épée et la remets dans mon fourreau. Puis Hypéria me raccompagne.Elle a envoyé le signal à Alexis, elle veut que je me repose. Je remonte dans ma chambre à l'auberge, et tourne en rond et lecture du livre de la magie. On frappe à la porte. Jasper, qui pousse Alexis vers l'avant. Je cours vers eux. Alexis me demande ce qu'il s'est passé. J'explique que ça n'a pas marché. J'explique que mon énergie n'était pas celle des dragons, donc ça n'a pas marché.Quand il demande comment mon énergie n'a pas été volée, je ne dis rien... puis prononce le nom de Julie. Alexis comprend. === Épisode 3 : Lame de foudre, lame de voix ===Alexis propose de sortir de la chambre, puis s'étire de façon toute mignonne, le regard plus éteint que précédemment. Il sort en premier, je le suis. Marc est présent, on se salue. Je demande à Alexis s'il veut aller à un endroit en particulier. Il hausse les épaules. Je demande après ma sœur, il semblerait qu'ils préparent le discours de ce soir d'Hypéria. D'ailleurs, ajoute le chambellan, le conseil est actuellement occupé à délibérer à ce sujet.Il m'oriente en ne sachant pas où est ma sœur, mais pointe du doigt derrière moi. Je reconnais Jean qui vient d'entrer. En fait ma sœur me cherchait. Il disait qu'on a du se louper quand elle est rentrée dans la cité, et qu'elle me cherchait activement. Il rougit en me disant "tu la connais, elle peut être entêtée". Je ne suis pas sûr de comprendre. On le suit. Alexis a les mains dans les poches et la queue entre les jambes, l'air pensif. Je lui demande s'il va bien, il dit que oui. Mais il est un poil rayonnant qu'il ne l'était ce matin.On sort, le soleil est rasant qui confère une lueur orangée à tout. La cité a l'air plus éclatée vue d'ici. Certains échafaudages sont tombées, de la poussière dans les airs... Les gens que l'on croise ont l'air lessivés, notre infime lueur d'espoir a dissipé le moral des gens. Ils sont soit dans l'expectative, soit dans la morosité. Perso je suis un peu déçu de ne pas avoir réussi. La poussière dans les airs et tout me fait me demander si ce n'est pas moi qui ai commis ce truc, la poussière dans les airs et la chute d'échafaudage.On s'avance vers l'intérieur de la citadelle, enfin, ce qu'il en reste. Elle est encore plus en fracas qu'avant. On cotoie les immenses blocs qui composent la ville pour traverser. En chemin, je demande à Jean comment ça va et ce qu'ils font. Ils font l'inventaire des objets magiques en fonctionnement. Je demande si de l'aide est venue pour reconstruire la cité. Il me dit que si, mais c'est lourd et long à acheminer. Et que la magie faiblit, les nœuds que l'on pouvait utiliser, il y en avait 3. Le premier était le cœur de la cité, et les autres sont loin. Il faut alors utiliser ses propres réserves, ce qui n'est pas infini.J'acquiesce. Je demande comment va ma sœur. Il me dit qu'elle est inquiète, quand il s'agit de moi. Elle savait deux choses : le fait que mon épée était liée, et qu'Alexis avait fait des trucs incroyables. Et qu'elle avait fait le lien quand ils ont fait évacuer la cité pour tenter des trucs.Jean dit "d'ailleurs" pour la seconde fois (je l'avais coupé la première) et à ce moment là ma sœur court en criant mon nom pour me serrer dans ses bras. Je la laisse faire, puis elle me prend par les épaules puis me demande ce qui s'est passé, les gardes ne savaient rien ! Face à ma lenteur à répondre, elle demande à Alexis d'expliquer, mais il n'a pas beaucoup d'info. Elle finit par dire qu'elle m'encourage à être soldat, si rester dans cette ville est aussi dangereux. Je réplique que je suis déjà soldat. Elle soupire. J'explique ce que j'ai fait (sans mentionner le prénom de Julie). J'explique que j'ai pu récupérer l'épée mais pas le reste. En présentant mon épée, Alya semble avoir dessus une réaction différente. Elle trouve l'idée de reconstruire la cité avec mon épée complètement conne. Elle se demande si Demétha en est l'origine, je dis que non. Je termine mon explication avec un petit sourire encourageant, regarde tout le monde et jette un coup d'œil à Alexis qui me fait un sourire en retour.Derrière la tête d'Alexis, je remarque une sorte de crevasse dans un triplet de rochers, et ai l'impression d'y voir un reflet. Je m'approche du rocher, le trou est à 1m30 du sol et forme un triangle isocèle "à l'envers" d'un mètre de côté. L'intérieur du trou est sombre. Je tente de m'y hisser. Jean me demande ce que je fous, je lui explique que j'ai vu un truc. Il me demande si je ne veux pas laisser le bataillon s'en charger. J'échoue à monter. Et je me retourne alors vers eux, et déclare qu'ils peuvent le faire. Eva a une attitude blasée en regardant Jean qui fait le coq. Lui aussi glisse. Je propose qu'il me fasse la courte échelle. Eva murmure, blasée : "les garçons...". Alexis répond "Eh !" et elle redit "pas toi". Alexis redit "Eh". Puis Eva propose d'utiliser la magie, ce à quoi je répond qu'elle s'éteint. Elle tique.Jean me fait la courte échelle, et je finis par arriver à voir ce trou qui se penche un peu. Alexis me dit qu'il est le plus léger et qu'il aurait dû y aller à ma place, je réplique qu'il a déjà bien assez mis sa vie en jeu comme ça. Il marmonne quelque chose que les autres entendent mais pas moi. Le trou avance sur plusieurs mètres. Je tente de me lever, je glisse et me cogne le genou. Les autres dehors m'ont entendu. Alya propose de la lumière en disant que ça ne coute pas grand chose (c'est faux).Eva profite de la courte échelle de Jean pour faire venir sa luciole très fluffy pour m'éclairer, ce sera plus pratique.Je vois alors un reflet doré de lumière. Je tente de ramper sans glisser, mon nez rencontre quelque chose de froid. Le petit papillon se pose vers quelque chose qui a la forme d'un éclair.Je recule pour mieux voir, puis m'assois. J'essaie de prendre l'objet, mais j'ai mal aux mains, ça saigne. En le détaillant, le papillon se reflète dans l'objet et mon visage aussi, de façon cuivrée. La lumière du papillon vacille doucement. L'objet a un manche, une garde. Le manche est en haut, l'objet est de travers et est coincé dans le conduit. Elle ressemble à une épée de mon bouquin. Il s'agit de l'épée que portait Railos (celle aux éclairs). Je regarde s'il est possible de la prendre. J'essaie de la prendre par la garde sans me lever. Ça fait un bruit désagréable. Et c'est désagréable à ma main coupée. Je la saisis. Et je rampe pour sortir avec.Je me retrouve en tête à tête avec Eva, et le papillon revient vers elle. Elle s'écarte et descend. Jean s'écarte aussi à ma demande. Je largue l'épée puis descend, alors que Jean ébêté a saisi l'épée et la regarde, omnubilé. Je tente de prendre l'épée de ses mains, mais il n'arrive pas à la lâcher. Il se tourne vers ma sœur et leur amie et dit "c'est l'épée de Jean". Jean dit "tout le monde s'appelle Jean -ou Jeanne - dans ma famille, en référence au 2e des 12 mages et je suis un descendant de l'un des 12. Et je ne pensais pas un jour avoir cette épée entre les mains."Je lâche l'épée. Si c'est la sienne, je ne vais pas y toucher. Elle était grande, plus légère que d'autres, et est en forme d'éclairs. Jean se demande ce qu'elle faisait là. Alya dit qu'elle était entre les mains du chitineux. Je déclare qu'il s'appelle Raylos. "Bravo, tu as donc gagné une épée". Il est ébahi et se demande s'il peut la prendre. Je pense que oui. Eva dit que techniquement, elle lui revient de droit. Alya ajoute qu'elles risquent de beaucoup en entendre parler de cette épée. Ensuite, on va regarder le discours d'Hypéria. Alexis se demande d'où elle va faire le discours. Eva pointe l'un des rares pics de la cité. Jean se perd dans la considération de son épée. Je lui propose d'en parler à Hypéria. Mais il pense uniquement l'utiliser comme réservoir magique. Puis Alya se rend compte de ma blessure. Et Jean du sang sur l'épée. Alya nous engueule de ne pas l'avoir dit plus tôt. Eva me donne de l'Arnoka pour me soigner. Je l'étale, puis ça me brûle de douleur. Alexis est resté en retrait, il regarde la situation avec intérêt.Jean dit que cette épée peut servir de réservoir de magie, comme un corps peut servir aussi. Eva demande si elle pour étudier l'épée à l'occasion.On finit par arriver à un attroupement de gens du côté de la porte. Et on croise Rec, Popote, Jastar, Mara (éclaireuse), Rosen et, en retrait, Altora. Tout le monde discute, il y a des soldats, des badauds. Une charrette de tomates passe. Un enfant hybride aux cheveux bleus passe et tente de voler une tomate.Je demande à Jean quel était l'info qu'il voulait me donner après son "d'ailleurs", mais il me dit qu'il m'en parlerait plus tard.Dans le ciel, face au soleil couchant, on finit par voir se détacher du ciel des silhouettes humaines en haut de l'immense rocher. Hypéria est là-haut, petut-être Jasper (une grosse silhouette). Le discours commence."Il n'aura pas échappé que cet après-midi, nous avons tenté une action décisive pour tenter de restaurer notre cité. Plusieurs semaines de travail pour reconstruire. Je sais à quel point sacrifices importants. Soyez certains que je suis la première à me les imposer. Réunis avec nouveau conseil. Décisions. Ce ne sont pas de bonnes décisions, mais nécessaires. Certains ont vécu vie ici. Certains ne voudront pas quitter. Et je laisserai faire. Nous devons défendre Administria. Pour la reconstruire, nous devons déplacer la capitale temporairement. Hauts fonctionnaires de tout Axelor ont visité. Décision pas facile, car pas de bonne décision. (gens choqués). Partir vers l'ouest. Je vais me déplacer jusqu'à Mustiboué. Je laisserai Démétha prendre parole pour université. Ceux qui veulent rester pourront reconstruire. Vers l'ouest, chercehr des solutions. Cité restera protégé comme centre magique. Nous avons déjà traversé tragédie. demain nous appartient. Je vous remercie."Avis des gens mitigés. Rec croise les bras et lâche "Bon, je crois que je sais où on va aller. Je comprends mieux Hectoria. ça fait longtemps qu'on a pas vu la mer."Je demande à Alya, et j'apprends qu'elle aussi n'a jamais vu la mer. Mais je suis censé rentrer. D'ailleurs je demande si elle a déjà reçu un courrier de maman depuis. Oui, et ça va. Discours Demétha : les étudiants doivent se rendre à l'université pour réunion de 30 minutes.Alya et ses amis y vont.Je demande où Alexis va aller et si en temps qu'étudiant il doit pas aller à la réunion. Il me dit que c'est que pour les étudiants en magie. On doit voir Hypéria pour savoir, après tout c'est elle qui nous fait instruire.On rentre à l'auberge, puis Alexis se flanque sur son lit, le bras sur la tête, l'air pensif. Je m'assois sur le lit, et lui demande si ça va. Il m'explique ce qui lui passe par la tête, tous l'enchainement de ce jour.On frappe. Marc entre, il dit que quelqu'un sollicite une audience. Il finit par dire que c'est Hypéria. Je dis que ça tombe bien et me lève. Puis dis à Alexis "à moins que tu aies encore quelque chose à me dire, sans quoi on peut attendre que tu aies fini ... ?" Il est choqué que je propose de faire attendre Hypéria. Mais moi ça me semble important.Je finis par me diriger vers Marc. Qui m'annonce qu'elle voulait en fait venir dans nos quartiers. Je reviens alors sur le lit et lui dit de la faire entrer. Elle arrive alors d'un coup et s'excuse du protocole peu cavalier.On s'incline, puis elle demande à Marc de nous laisser. Il prend congé.Hypéria soupire."J'imagine que vous avez entendu mon discours ? La destination de Mustiboui n'est pas anodine. Puis-je être totalement transparente avec vous deux ? Les compétences magiques ne sont pas suffisantes pour relever Administria. Deux objectifs : protéger l'administration dans cette ville fortifiée. Et aussi des possibilités à l'ouest. La magie que nous avons ne suffit pas à réveiller Valéria, ma sœur, plongée dans un profond sommeil. Je souhaite... lancer une exploration. Mais je ne peux m'éloigner moi-même ni d'Administria telle qu'elle sera ni du pays. Et, actuellement je ne peux plus assurer votre protection à tous les deux. Plus très longtemps du moins [je fronce les sourcils]. Vous avez deux possibilités. [Elle me regarde]. Retourner à vos pôtates ou vos choux, ou alors explorer un monde à l'ouest avec lequel nous ne sommes pas entrés en contact depuis bien longtemps."Elle me regarde : "Alors, Célestin, quel avenir souhaitez-vous emprunter ?"
Bureaucrate, Ergonomiste, Modificateur de licences, Modérateur, Administrateur
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