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Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

15 397 octets ajoutés, 19 mars 2023 à 19:09
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=== Épisode 2 : Terra Incognita / l'épisode de l'impro === Quelques heures après atterrissage sur plage, seul endroit dégagé de l'île. Piquets d'attache. Marée haute qui descend. Pas de vigie possible, mais on avait pu voir l'île par dessus laquelle on avait traversé. Une autre île visible plus loin. Je suis avec Alexis, accoudé sur un balcon inférieur de l'Urocyon. On observe le ressac des vagues 10-20 mètres plus loin. 2h30 depuis envoi d'une équipe de soldats, incluant la team de Hectoria, en reconnaissance dans la forêt, avec instruction de revenir sous 2h. Je demande à Alexis s'ils sont rentrés, mais on n'est pas du bon côté du vaisseau pour l'avoir vu. On rentre vérifier. Sur la plage, 2 soldats montent la garde en faisant des tours. Une personne est installée les pieds dans l'eau.  Dans l'Urocyon, les gens sont dans leurs chambres. Hypéria nous avait donné la permission de prendre l'air si pas de bêtises. On sait que Tora était dans la salle de pilotage une heure avant, et Hypéria aussi. Je vais à la salle des cartes, après avoir toqué. Je vois deux personnes en train de se reposer. Pas d'Hypéria ni de capitaine Tora.Mais on entend des discussions provenant de la salle de commande. Je traverse la salle des cartes, Alexis me suit. Il toque à la porte pour moi. Tora ouvre, et Alexis fait un grand sourire. Je demande des nouvelles d'Hectoria, mais elle et Hypéria échange un air grave. Elles n'en ont pas. Hypéria est en discussion pour y aller elle-même. Tora n'est pas d'accord. Je demande qui est disponible. Jasper est restée, mais la difficulté est qu'on va être en personnel restreint. Je demande s'il faut redécoller. Mais Hypéria dit qu'on ne redécollera pas tant qu'on aura pas retrouvé sa sœur. Tora propose qu'on redécolle avec Hypéria à bord, pour rester en sécurité. Mais Hypéria veut en être, elle pense être la plus adaptée parmi ses soldats. Tora déclare que son inquiétude pour sa sœur obscurcit son jugement. Hypéria lui jette un regard noir. Je demande de combien était la première escouade. 15. Hypéria pense encore envoyer 15 autres personnes, et vu les effectifs j'en serai. Mais Alexis veut en être. Je dis qu'il n'a pas le niveau d'Hectoria. Mais il me rétorque que moi non plus. Hypéria s'est posé la main sur le front quand j'ai répondu que j'ai pas encore essayé de m'y confronter. (Tora se pince l'arête du nez). Alexis sera sous ma garde, parce que sa vue peut servir. Il devra signaler toute étrangeté d'un signe. Elle sait que je pourrai le garder. Tora fait chauffer les moteurs dès notre départ. 15 minutes plus tard, on est en bas. Sur notre gauche, forêt très dense. Végétation que je ne connaissais pas. (Un peu comme une mère de centaines). Hypéria fait son speech. Mission de sauvetage. 9 soldats sous direction de Jasper. 2 soldats + moi sur la protection d'Alexis qui servira d'yeux et oreilles. Mise sur prudence. Pas de perte tolérée. Point levé d'Alexis = signe de s'arrêter. À ma demande, aucune trace de magie particulièrement élevée détectée. Les personnes que l'on cherche à contacter ne sont peut-être pas sur cette île-ci, donc en vrai on ne sait rien de cet archipel. D'où l'importance de la tâche de reconnaissance. Alexis demande si on a pris à manger. Oui. Mission prévue sur 3h. On pénètre à l'intérieur de la forêt.Végétation épaisse. Avancer est difficile. On doit monter de 1 m puis descendre de deux parfois. Ces grosses plantes ont sur elle plusieurs petites plantes identiques, ayant chacune de nombreuses plantes en plus petites (mère de centaines), je n'ai jamais vu telle structure de ma vie. Au sol, plein de petits rejets. Autour de nous, parfois des petits bruits au loin dans les arbres. Oiseaux ? On ne sait pas trop. Hypéria a son épée à la main, moi aussi.Moi, les deux soldats et Alexis sommes en éclaireur d'une formation triangle. Je me sens déjà mouillé, et le poil d'Alexis est lustré sous l'humidité étouffante du lieu. Je suis devant lui. J'ai le temps de voir un œil disparaître dans le feuillage. Alexis n'a rien vu. Je lève un poing, il me rentre dedans. Je précise que j'ai vu un œil. Je vérifie. En écartant la feuille, je ne vois rien, car je me prend de l'eau stockée dans la grande feuille. Tout le monde s'arrête de bouger. Loin, très loin, un petit cri. Je suis frustré, je ne vois rien. Je reviens. Je précise à Hypéria ce que j'ai vu. Mais Alexis n'avait rien vu. On ré-avance prudemment. On passe sous la feuille que j'avais déplacée. Son sur ma droite, mais c'était un moustique. J'ai failli sursauter. Je continue à avancer. De grandes tiges autour de nous. L'un se colle contre moi, j'essaie de m'en débarrasser. Alexis me prend par l'épaule, et il serre le poing levé en l'air. Il pointe doucement une direction en hauteur, en haut à gauche. Je pointe mon arme dans cette direction avant de m'immobiliser complètement. Je ne vois rien. J'attends. Je finis par jeter un œil à Hypéria, qui valide le fait que l'on puisse repartir. Fausse alerte.Je repars. J'entends un bruit de granouille sous mes pieds. J'en vois une rouge. J'en avais déjà vu des vertes, sous forme de tôtards. Je sursaute. J'ai dû lui marcher dessus par inadvertance. Alexis regarde la granouille en fronçant les sourcils. Je vois deux autres granouilles rouges plus petites plus loin. Je finis par continuer d'avancer. On passe à côté d'une très grosse fleur au pied d'un tronc. Ça ressemble à une très grosse orchidée blanche, fleur que je ne connais pas. Alexis me touche l'épaule. Je m'arrête et regarde où il pointe : devant moi. Un espèce de visage coloré entre deux grosses feuilles. J'ai tendu une épée devant moi, ce visage est à 1m50. La personne ne bouge pas. Je reste immobile en attendant les ordres. Hypéria prévient qu'on vient en paix. "Montrez-vous". La personne entre les deux grosses feuilles ne bouge pas. On ne voit que le visage entre les deux feuilles. Hypéria fait un geste à un des soldats, qui s'avance. Je me prépare à devoir défendre Alexis si quelqu'un saute dans notre direction. Le soldat ralentit, comme s'il n'était pas sûr de ce qu'il est en train de voir. Le soldat retire la feuille, puis ce n'est pas un visage, mais une fleur. Une autre orchidée. Je pousse un cri en me rendant compte que j'ai une énorme araignée sur l'épaule droite. J'essaie de m'en débarrasser d'un geste brusque en m'éloignant. En passant la main sur l'araignée, elle tombe, et mon cri se répercute dans la forêt. J'ai marché du même coup sur un gros truc gluant, sans doute un champignon. Je me dépêtre le pied, puis tend mon épée partout autour de moi avec inquiétude. Mon épée, qui m'avait toujours semblé légère, semble prendre du poids. Les autres se sont mis autour de moi, et une épée blanche s'est abattue sur une araignée au sol dans un sprouch sonore. Alexis a posé sa main sur mon autre épaule, il me demande si ça va. Puis alors j'entends mon cri qui revient en écho, comme s'il se réverberait dans les arbres avec un volume toujours plus élevé. Une confusion m'envahit. Je vois la pointe de mon épée changer de forme, comme si elle devenait carré au niveau de la pointe. Puis elle devient très lourde. Et encore plus lourde. Je dois la lâcher au bout d'un moment. Ma tête me donne l'impression d'avoir trop tourné, le temps de regarder les gens. Puis mes pieds se dérobent sous moi. J'ai à peine le temps de penser que ça va pas, alors que mon cri revient dans mon oreille. Le son de l'épée qui tombe m’obnubile, puis je sombre. J'entends la voix de Boris. Je suis dans quelque chose de tout noir, parfois rouge. Il dit que j'avais requis sa présence. Il est surpris que je suis là. Il dit que j'ai décidé de venir par moi-même ici, que ce n'est pas lui qui m'a amené contrairement à mes inquiétudes. Je demande où je suis. Le "où" résonne dans ma tête. J'ai mal à la tête. Qu'est-ce que vous m'avez fait ? Il demande ce que moi j'ai fait... Je me rappelle d'une forêt, il me demande où elle se situe, tout en manipulant un truc. Je dis que je me rappelle d'une île aux reptiles. Plus de Boris. Un immense lézard de 22 m de long. Il ouvre la bouche avec la voix de ma mère me disant qu'il ne fallait pas parler aux étrangers. Alexis est à côté de moi, et sa tête est un morceau de camembert. "Certains voudront votre camembert pour s'en servir et d'autre par curiosité, jeune Célestin". Je tends mon épée vers la direction de la voix de Boris, mais mon épée est en fait un livre. "Mais qu'est-ce qui m'arrive ?"Je demande à Alexis pourquoi il est un fromage. "Mage", lance le petit cousin d'Alexis. J'ai très chaud et très froid. La fièvre. Je demande, fébrile, pourquoi il fait à la fois chaud et froid. Je regarde autour de moi. Nouvelle douleur lancinante qui me plaque au sol. Je relève le regard. Je vois un gigantesque dragon. Je sais que c'est l'un des deux que j'ai vu décoller, à la couleur grise. Il me darde d'un œil sauvage. "Qu'est-ce que vous faites là ?!", dis-je en tendant mon livre devant moi. J'entends un grondement sourd. Puis soudain, plus de dragon, tout est blanc. Alexis ? Fromage ? Ni l'un ni l'autre. Flash rouge. Boris ? Hypéria ? Mes pieds semblent englués dans le sol, comme s'il était une mélasse bizarre, blanche et épurée. Cela fait mal aux yeux. C'est trop blanc. Je regarde le sol. Je vois mon épée qui s'enfonce dans cette mélasse. J'essaie de me précipiter pour la rattraper, mais m'y embourbe. Je parviens presque à toucher le pommeau. Soudain, cette douleur dans ma tête, gros flash rouge. Visage d'Alexis. Tout bourdonne. Je ne parviens pas à dire "Alexis". Puis je me retrouve dans le noir. J'entends des bruits autour, mais n'arrive pas à les identifier. Mon esprit n'arrive pas à se focaliser. "Hypéria ? Alexis ? Boris ? Les dragons ? Quelqu'un ?!". Le quelqu'un résonne dans ma tête. Je me retrouve dans la salle du Kernel bleuté dans Animapolis. Je sais que je suis là. Personne d'autre. Un gros cristal. Douleur. Je tente de m'avancer, mais je lutte pour. Je tombe plusieurs fois. Les larmes me viennent aux yeux. Je suis au niveau du cristal. Je répète "Alexis" deux fois avec inquiétude. Je suis seul. Je tente de sortir mon épée, que j'arrive à sortir de la baguette de pain que j'ai à la ceinture. Je tente de planter l'épée dans le kernel. Le temps s'étire. L'épée s'enfonce dans le cristal. Une végétation somptueuse envahit la pièce. Des plantes fractales se déployent, poussant et se déployant comme de somptueuses rosaces. Disparition épée et cristal. Juste chaleur confortable. Plus douleur dans crâne. Champignons tournoyant autour de moi. Je m'effondre au sol sur le dos, une petite granouille rouge monte sur ma poitrine. Elle devient bleue, rouge, jaune. Puis plusieurs grenouilles me montent dessus. Je me retrouve recouvert de granouilles. Je suis immobilisé. Une gigantesque granouille arrive en bondissant. mal de crâne. Taille maison. Bondit sur moi. Je hurle. Je me redresse. Couchette ? Je transpire comme pas possible. Nuit noire. "Alexis ? Hypéria ? Boris ?" Main sur mon épaule. Griffes sur cette main. Je regarde l'être à l'origine. "Alexis ?!". La voix dit "ce n'est pas Alexis, il est parti se coucher.". Je ne connais pas cette voix. Je demande qui c'est. J'ai mal à la tête. J'ai un masque par dessus les yeux. On a posé une main sur ma joue. Je transpire, j'essaie d'arracher le masque de feuillages qui se déchire. Je vois le visage de la personne à côté de moi. Pièce sombre, visage reptilien me rappelant ce que j'avais vu il y a un moment dans la forêt. Visage écailleux. éléments semblables à cheveux rabattus en arrière, pas d'oreille. Je demande qui c'est, où est Hypéria ? Je hurle à l'aide. Je cherche l'épée à ma ceinture, que je ne trouve pas. J'ai un gros mal de crâne. On entre dans la pièce. je manque de m'effondrer en essayant de me relever. La personne qui vient de rentrer a la voix d'Alexis. Il hurle mon nom et demande ce qu'on me fait.  "Il vient de se réveiller, mais c'est trop tôt". Je demande ce qui m'arrive, en hurlant que j'ai mal. Mon lit était une grosse feuille gorgée d'eau. Alexis me prend le bras, mais ça fait mal. Tout ce que je touche me fait mal. La voix demande à Alexis de me calmer, le temps qu'il m'endorme. Alexis tente de me calmer, mais je le vois double. Je panique."Petit Alexis, donne moi ta main, nous allons l'endormir ensemble." Il rapproche une feuille concave avec de la poudre de mon nez. Les deux Alexis ont un air inquiet, mais tiennent le même ramequin. Je tente de reculer, mais parviens juste à me cogner la tête en m'effondrant dans le lit. Je lâche un cri. Puis Alexis me dit "Du calme", et je sens quelque chose contre ma bouche. J'essaie de me débattre dans les bras des Alexis. Mais ma conscience m'abandonne. Noir.  Puis j'ouvre les yeux. Impression de moins transpirer. Masque sur les yeux. Je me sens mieux, en un sens je ne suis pas en train de mourir. Je suis inquiet mais pas paniqué. "Où suis-je ? Alexis ?" "Alexis n'est pas là, à nouveau." Je demande où est Alexis, et qui il est. L'être se présente comme le soigneur. Main posé sur mon épaule, sans griffe cette fois. Il me dit que je peux retirer mon masque cette fois. Je le fais. Gestes plus précis. Il m'annonce que j'ai été piqué par une araignée. Il me regarde. Il dit qu'il est pacifique et que je suis en sureté, mes amis dorment. On est au village, ils nous ont porté secours. Ça fait deux semaines que je suis dans cet état. Tous mes amis sont sains et saufs, l'équipe d'Hectoria incluse. Ils n'étaient pas sûrs au départ, mais on jugé plus utile de me sauver. Ils souhaitaient au début nous garder prisonnier, du moins Hectoria et sa troupe. Tout ce que j'ai à savoir, c'est que je suis en sûreté. Mes amis sont libres de leurs mouvements. Pendant les deux semaines, ils ont discuté et appris sur les difficultés de notre pays. Cela ne les concerne pas, mais ils ne laisseraient pas un petit mourir. Celle qui nous a trouvé a indiqué que j'ai été mordu par une araignée et marché dans un champignon. Le champignon peut être destabilisant, mes amis auraient rien pu faire d'offensif après que j'aie marché dessus. Les spores de ce champignon ont des effets plutôt amusants habituellement. Mes amis ont alors fait confiance (plus que de raison) à la personne qui nous a amenés ici. La personne à qui je dois ma vie se prénomme Atra. Je dis merci, je suppose. Je dois dormir, mais il me propose de manger. Je me rends compte que j'ai faim. Il coupe un fruit en deux et m'en tends la moitié. Il dit m'avoir nourri avec le jus de ce fruit pendant les deux semaines. Je remercie , puis demande si ce que j'ai vu (Boris, les dragons) était faux. Il valide qu'il s'agissait d'illusions. J'ai failli mourir mais je suis sauf.  Je mange ce qu'il m'a donné, c'est juteux et amer. C'est en fait le goût que j'ai en bouche depuis le début. "C'est amer..." L'être valide. "C'est vous les... les reptiles ?" Il répond "probablement." Sur le mur, je vois une grosse limace multicolore. Il la prend, et la met sur son épaule. C'est son animal de compagnie. Je me recouche. Le sommeil lourd me gagne.
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