démon (Imaginaire Solveykielien)

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Révision datée du 27 décembre 2018 à 18:18 par Anoki (discussion | contributions) (Liste des démons célèbres)
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Dans l'Imaginaire Solveykielien, un démon constitue une ethnie à part entière. La connotation péjorative qui pourrait en ressortir dépend essentiellement des préjugés des humains à ce sujet et des grands démons qui ont bouleversé l'Histoire de l'humanité.

Démon et démon, l'homonymie

  • Durant l'ère dite démoniaque, qui précède l'ère chaotique, dans un temps où l'humanité était fortement minoritaire, une espèce à part entière vit dans une globale stabilité. Cet élément n'est plus relaté dans les récits puisque la plupart des témoins de cette période ont disparu ou sont morts. Durant cette période, les individus appartenant à cette espèce sont nommés Démons, dont la majuscule marque le caractère universel.
  • Durant l'ère dite chaotique, suite à la violente scission entre une ethnie renforcée dans son pacifisme et une ethnie propulsée dans sa violence, la différence entre anges et démons voit le jour. Les deux catégories sont considérées comme faisant partie intégrante de la catégorie originelle des Démons. Une troisième catégorie qui n'est pas développée ici est celle des Animaux, plus proche de la catégorie des anges, mais qui s'en distingue dans la mesure où ces derniers se sont exilés dans d'autres mondes là ou les Animaux ont choisi de demeurer parmi les hommes.

Par défaut, l'ère des Démons étant totalement méconnue, cet article traite seulement le cas des démons.

Note de principe : La différence entre Démon (espèce) et démon (individu d'une société violente) peut sembler manichéenne. Cependant, il est à noter que l'auteur discrimine toute sorte de radicalisation et de discrimination à l'encontre des démons, qui si besoin doivent être individuellement jugés pour leurs actes et non collectivement pour leur appartenance ethnique.

Culture démone

Les démons et la violence

De par ses origines, la société démone (si tant est qu'elle puisse en posséder le statut) est une société anomique et portée sur la violence. Dans ce groupement social, la loi du Talion prime et le fil de l'évolution a mené les démons les plus forts, les plus malins et les plus violents a survivre aux conditions environnementales. Certains traits de caractères violents inscrits génétiquement se sont donc vus renforcés par une éducation à la dure des jeunes démons, sans aucune compassion la plupart du temps. La violence est donc légitimée dans l'univers démon, tant par le système politique et social, l'environnement et les individus eux-mêmes.

Cela dit, l'évolution étant ainsi faite, la propension à la violence doublée d'un terrain favorable n'a pas empêché l'apparition de démons calmes, sages et aspirants à la paix. Seulement, la plupart de ces démons n'ont pas pu subsister ou on du se dissimuler de leurs pairs. Le code de la violence démone comme la légitime défense ont parfois mené certains d'entre eux à de fortes dissonances cognitives provoquant parfois leur folie ou leur suicide.

D'autres démons de nature impulsive et violente ont parfois changé radicalement, notamment lors de rencontre inopinées ou du terrain favorable de la violence installée dans cette société depuis longtemps. Autrement dits, certaines violences démones sont en fait le fruit d'un habitus Modèle:Équivalent non psychanalytique souhaité social bien ancré mais qui n'est pas complètement intrinsèque à la condition démone.

En conséquence, l'auteur se défend de tout amalgame en ce qui concerne les démons.

Les démons et l'amour

De par la violence de leur société, la culture des démons légitime le viol. L'inceste et la pédophilie (faits dont le bannissement est jugé habituellement caractéristique des sociétés dites civilisées) sont pour eux un concept dont l'interdit est inconnu. Socialement, la culture de l'acte charnel est fortement dé-corrélée du sentiment d'attirance, de respect ou d'amour.

Seulement, si culturellement parlant il y a décorrélation, rien n'interdit la possession de tels sentiments. Cependant ils sont dans la culture démone l'un des rares tabous, puisque quiconque tombe amoureux se doit de garder le secret sur ses sentiments, et il n'est généralement pas bien vu qu'un tel secret dépasse (et même parfois atteigne) le cadre du couple (ou autres attachements). Cela est souvent vu comme une faiblesse, puisque tout autre individu que soi peut utiliser cette information pour vous faire chanter, vous réduire en esclavage ou jouer sur vos sentiments.

Enfin, sans entrer dans un débat sur l'appartenance philosophique ou non de la jalousie dans le cadre palpitant de l'amour, plusieurs démon(e)s se montrent possessifs dans l'usage et l'accumulation de leurs partenaires. Les couples libres, libertains, les tromperies (sans consentement donc), et les harems sont courants. Seulement, les normes égocentrées peuvent parfois mener un(e) démon(e) à en tuer un(e) autre par simple envie personnelle de disposer de son/sa/l'un de ses/l'une de ses compagnon(s)/compagne(s) pour assouvir une envie lambda. Cette pratique est souvent encouragée, car favorisant les confrontations entre démon(e)s et la perpétuation de l'espèce par la force et la violence.

Les démons et l'humanophobie

Certains démons, et c'est l'un des sujets de dissensions avec les anges et les Animaux, considèrent l'humanité comme faible et indigne. Ils n'ont pas plus de haine envers les humains qu'envers les démons les plus faibles, cela dit le fait que cela soit caractéristique d'une espèce entière a mené à une discrimination raciale et ethnique de grande envergure.

Tout aussi voire plus mal vu que d'éprouver des sentiments amoureux, les éprouver pour un humain est une marque de faiblesse plus grande encore. Les rares démons à l'avoir vécu n'ont souvent jamais plus pu faire face à leurs pairs, sauf quelques histoires exceptionnelles dans lesquelles ils se sont montrés plus puissants que tous. Seulement, ces histoires aussi romantiques que rares se sont soldées par des fins tragiques, puisque les humains mis en jeu ont toujours fini comme pions pour anéantir le pouvoir de leur compagnon/compagne. La seule qui n'ait été achevée ni par une mort humaine ni par une vengeance réussie de démon a été l'amour à sens unique d'une démone pour le seul humain plus puissant qu'elle. Cet amour là n'a jamais été reconnu.

Les démons et le patriarcat/matriarcat, féminismes et histoires de genre

La société démone est et n'est pas tout à la fois patriarcale et matriarcale. En effet, presque tous/toutes les démon(e)s interrogé(es) sur le sujet ont leur propre conception, très souvent fortement liée à leur genre. Dans la mesure où cette société est culturellement égocentrique, les possesseurs du pouvoir ont pu changer du tout au tout, menant à une oscillation constante entre patriarcat et matriarcat, parfois en l'espace de quelques heures à peine.

De la même manière, des mouvements féministes, mysogynes ou autres ont souvent vu le jour pour éclater en de vifs règlements de comptes internes dès que le pouvoir en place était aboli. Le respect entre chaque déclinaison de genre est tout aussi inexistant que le respect entre chaque individu.

Les concepts d'Intersexe, d'Intergenre, d'assexualité et de transgenre ont tous été autant accepté par les démons que le concept d'existence de l'altérité, c'est à dire paradoxalement très peu. Un démon transgenre peut très bien être transphile et cisphobe, ou cisphile ou encore panphile ou panphobe. Le seul cas extrêmement rare de phobie dans ce monde est l'autophobie. Globalement, un démon se moque du genre de ses pairs, sauf lorsqu'il est différent de sa conception du monde. Mais la discrimination de genre est en fait le cadet des soucis des rares personnes qui s'en préoccupent, dans un monde ou par "culture" toutes les discriminations sont acceptées.

Vie et Renaissance des démons

Vie de démon

Tout comme les anges, la naissance des premiers démons (donc des Démons) demeure à ce jour inexpliquée. Cela dit, il est possible d'engendrer la naissance d'un enfant démon par reproduction plus ou moins sexuée entre deux démons. La vie d'un démon est à priori éternelle, sauf dans des cas particuliers extrêmement rares à obtenir, puisque la mort d'un démon donne automatiquement lieu à une renaissance de ce dernier.

Renaissance

Lors de la mort d'un démon, son esprit peut renaître dans un nouveau corps charnel démoniaque, ou alors s'extraire du monde des démons pour errer en quête d'un corps humain en devenir (on parle alors d'Incarnation). Cela dit, Solveykiel veille généralement au grain pour empêcher les Incarnations de se former (en empêchant les esprits de se rendre dans l'Humivers), malgré une pratique abusive de la magie par les humains qui tend parfois à contourner sa juridiction. Lors de la renaissance (démoniaque ou Incarnée), le démon reste quelques années sans souvenir, puis passé les cinq premières années la mémoire subit des réminiscences jusqu'au souvenirs complets des époques antérieures. Certains sortilèges utilisés dans les jeunes années des démons, moments ou un démon est le plus fragile, ont parfois réussi l'exploit de bloquer leurs souvenirs sur de plus longues durées.

La personnalité d'un démon ne tient pas seulement compte de ses vies antérieures. Il est courant que le nouveau démon se montre différent de l'ancien, ne possédant de ce dernier que certains pouvoirs, réflexes, humeurs et plus rarement idées, en plus des souvenirs. Les principes qui régissent un démon d'une vie sur l'autre peuvent avoir complètement changé.

Étrangement, pour une raison inexpliquée, le sexe des démons change très peu lors d'une renaissance. L'un des rares cas avérés d'Intersexualité à travers les naissances est celui d'Esther, qui a vécu sa première vie en tant que femme et de nombreuses autres en tant que mâle.

Possession

La possession est une tentative d'Incarnation plus ou moins ratée avec un humain. Il s'agit d'un cas où, parce que le cerveau en question n'est plus vraiment malléable, l'Incarnation ne peut être que partielle et de courte durée (des années maximums, sans quoi des dommages irréversibles mènent alors à la mort de l'individu). De par son caractère incomplet, une possession ne nécessite pas forcément la mort du démon pour pouvoir opérer, bien qu'elle favorise la réussite de l'entreprise. Des démons puissants sont même capable d'entretenir plusieurs cas de possession simultanées sans même avoir à verser la moindre goutte de sang.

Incarnation

L'Incarnation est une forme de Renaissance complète, dans un corps humain cette fois. Le cerveau de l'humain en question n'étant pas encore formé, et la mort du démon étant nécessaire à son Incarnation, on peut considérer qu'il n'y a aucune disparition de quoi que ce soit (âme ou autre) chez l'enfant. L'esprit du démon ne fait qu'occuper un espace vide avant qu'il ne se remplisse. De même que pour la renaissance démoniaque, l'Incarnation fait l'objet d'une transmission retardée de savoirs, souvenirs, caractères, pouvoirs et connaissances. Elle est soumise aux mêmes lois de changement de personnalité, à ceci près que le contact proximal des humains peut parfois désactiver le terrain génétique propice à la violence.

Enfin, de par leur proximité génétique avec les anges et les Animaux, les démons ont plus de facilité à s'incarner ou se réincarner dans les corps des descendants de ces derniers plus que dans des corps humains.

De même, la mort d'une Incarnation peut mener soit à une réincarnation, soit à une renaissance en corps démoniaque. Le cycle est théoriquement infini.

Analogie

À noter que la dernière renaissance en date du carnassier de l'imaginaire Klevien possède de fortes analogies avec la renaissance et l'incarnation des Démons de l'imaginaire Solveykielien. Ces ressemblances semblent fortuites.

Liste des démons célèbres

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Propriétés variées de la morphologie démone

Salive des démons

Dans un rêve (et sous une très forte fièvre), M (Auteur) a imaginé une discussion avec le "Petit Frère de la Mort", qui lui a alors parlé d'une propriété énergisante de la salive des démons. En effet, cette dernière aurait la capacité de stopper momentanément - environ une heure selon lui - toute forme de fièvre, d'atténuer la douleur et de permettre au corps de dépenser bien plus d'énergie qu'habituellement, le tout au prix d'une fatigue plus grande juste après la fin des effets positifs, pour une durée équivalente.

Après observation concrète dans le Démivers, il s'avère qu'aujourd'hui seule une infime partie des démons possède encore cette propriété salivaire, et pour l'essentiel parmi les plus puissants démons. S'en suit un mythe selon lequel tout démon possédant cette propriété est soit enfant d'une grande famille, soit lui-même un futur puissant démon.

Une conséquence de cette propriété est l'existence d'un narco-trafic de salive de démon, et l'existence de saliva-traficants qui vendent à un prix d'or ce produit à des consommateurs fortunés. S'ensuit tant parmi certains humains que parmi certains démons l'apparition - non systématique - d'une forme d'addiction. La proportion d'addicts est de moins de 1% parmi les consommateurs, cela dit le produit est classé 7813e dans la liste des narcotiques et addictifs puissants. Et, parmi les 99% qui ne développent pas d'addiction, les effets peuvent tout de même se révéler dangereux pour les femmes enceintes ou les personnes cardiaques. La dose jugée létale est de 5g par kg, ce qui fait qu'il est formellement interdit de dépasser l'ingestion de 250g de salive par jour chez l'adulte. Tout usage est interdit chez les mineurs, à l'exception du démivers dans lequel la présence non référencée de personnes secrétant une salive avec lesdites propriétés rend impossible toute tentative de législation à ce sujet.

Parmi les démons qui possèdent à coup sûr cette propriété salivaire, se trouvent l'Être des Glaces et ses trois enfants, dont Kunoki - ce qui ne sera pas sans risque dans sa relation avec Anoki et Kajiko, surtout si cette dernière vient à tomber un jour enceinte. Le La Mort possède aussi ce pouvoir, et il est de même certain qu'Esther le possédait elle aussi. En revanche, Chester ignore tout de cette propriété et la possède peut-être sans être au courant. Or, au vu des nombreux partenaires ayant échangé de la salive avec lui un jour, cet état d'ignorance génère de graves risques d'addictions potentielles - le chat ayant certainement eu bien plus de 100 flirts durant sa vie, l'espérance est alors supérieure à un cas d'addiction engendré par Chester.

Le sevrage de cette addiction se fait très bien, avec plus de 87% de rémissions complètes. Sur ces cas-là, 97% deviennent immuno-résistants à la salive, à ses propriété mais aussi à ses effets addictogènes. Sur les 13% restants, 60% développent une résistance partielle, mais 40% restent complètement démunis.