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'''Kajiko''' (Kajikkō), dont le nom provient du télescopage des mots japonais 火災“kasai” (incendie) et 実行“jikkō” (exécution (d'un geste)), est un personnage de l'[[Imaginaire Klevien]] semblant représenter le plaisir de pratiquer des activités physiques, et de bouger en général, de son [[Klev (auteur)|auteur]].
 
'''Kajiko''' (Kajikkō), dont le nom provient du télescopage des mots japonais 火災“kasai” (incendie) et 実行“jikkō” (exécution (d'un geste)), est un personnage de l'[[Imaginaire Klevien]] semblant représenter le plaisir de pratiquer des activités physiques, et de bouger en général, de son [[Klev (auteur)|auteur]].
  

Version actuelle datée du 12 mai 2019 à 19:48

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Kajiko (Kajikkō), dont le nom provient du télescopage des mots japonais 火災“kasai” (incendie) et 実行“jikkō” (exécution (d'un geste)), est un personnage de l'Imaginaire Klevien semblant représenter le plaisir de pratiquer des activités physiques, et de bouger en général, de son auteur.

Kajiko est une personne très détachée et discrète, âgée d'entre 15 et 16 ans, et l'une de ses particularités est d'être genderfree ; bien qu'elle soit indifférente au fait qu'on fasse référence à elle au féminin ou non, elle ne se mentalise pas du tout dans un archétype de genre féminin ou masculin.

Expression de l'Idéal de la chaleur, son rôle cosmologique est opposé à celui de ZeroHime.

Une apparence et un un comportement demiboy

Kajiko possède des cheveux mi-longs relativement foncés, et un regard orange dont l'intensité de la couleur semble varier en fonction de la lumière. Bien que le personnage parle rarement, la voix de Kajiko, aussi androgyne que son apparence, semble quelque peu érayée, durant son adolescence. Vers ses seize ans sa voix se stabilisera pour devenir plus posée.

Concernant sa façon d'être, après avoir fait des recherches l'auteur considère que dans une certaine mesure le terme de demiboy peut être adapté pour parler de Kajiko. Son apparence androgyne et son caractère tendent à dégager ce qui est interprété par la société comme des traits de personnalité masculins, cela étant renforcé par son port survêtements sportifs longs, son indifférence relative à propos de son apparence, son indifférence en générale, son attitude sportive, bien que son phénotype biologique soit féminin et que ça ne la dérange pas.

Pronom et accords

Kajiko n'a pas exprimé la nécessité d'user un pronom ou des accords plutôt que d'autres quand on parle d'elle. Elle reste ainsi genré au féminin par défaut par le fait de la société. Toutefois la question de savoir si cela est dû a son peu d'intérêt pour la conversation et si, dans des relations plus verbales, elle exprimerait ce besoin, reste ouverte selon son auteur.

Psychologie

Kajiko est une personne vivant plus dans l'exercice physique que dans les relations sociales, sans que cela semble lui porter inconfort. Le personnage ne cherche pas particulièrement à effectuer de nouvelles rencontres, bien qu'il ne fuie pas ces expériences et ne refuse pas le contact avec autrui, dégageant ainsi une certaine neutralité.

Lorsque Kajiko est confronté à devoir se forcer à se dépasser, ou à envisager de réfléchir aux choses de façon qu'elle juge inutilement complexe, il lui arrive de se retrouver dans une certaine léthargie qui peut durer un certain temps, accompagnée d'une perte d'intérêt pour l'activité physique.

Kajiko et l'activité physique

On peut dire de Kajiko qu'il s'agit d'une personne s'exprimant et vivant dans le mouvement ; cela participe à lui donner une apparence sportive et compétitive et, dans les stéréotypes de genres, à l'imaginer garçon. Quand Kajiko ne pratique pas d'activité physique, elle semble toujours être focalisée sur les activités qu'elle envisagera de faire plus tard, et avant de connaître Anoki la plupart de ses décisions sont prises en fonction de ses envies de mouvements.

Optique sportive

Kajiko préfère utiliser le terme de mouvement que le terme de sport, afin de séparer l'idée de compétition de l'action de bouger. Elle ressent le sport comme une écoute de ses envies de mouvement dans laquelle la progressivité serait la clé, et où le souhait d'une amélioration future des performances et des compétences devrait être considéré comme de l'ordre du dangereux mirage.

Elle préfère l'exercice répété en optimisation progressive à une rigueur directe visant immédiatement le meilleur d'elle-même. Le personnage est convaincu que forcer son corps à effectuer des mouvements précis selon des instructions précises est contre productif, et qu'à partir d'un certain stade d'apprentissage il vaut mieux faire ce qui vient automatiquement et tenter de s'améliorer très progressivement peu à peu quand on en ressent l'envie plutôt que de courir après l'amélioration de soi même.

On peut ainsi dire que Kajiko n'est pas dans une optique de performance, mais pas plus dans une optique centrée sur la maîtrise. En effet, l'auteur sait par introspection qu'elle estime que la différence doit être faite entre recherche de performance et de maîtrise, qui sont plus axés sur le devenir, et sa propre optique, centrée sur ce qu'on est au moment du mouvement, et donc lié à l'instant présent, libérée du temps.

Sa croyance est que l'ensemble du corps et du cerveau sait de lui-même relativement bien s'optimiser par succession de variations, renforcées positivement ou non par la réussite dans l'instant. Kajiko pense que hormis des passages exceptionnels nécessitant d'aiguiller son apprentissage sur les débuts, on peut laisser les choses venir d'elles-mêmes en restant non pas focalisé sur la progression et le dépassement, mais sur le fait de faire et d'être.

Son approche implique ainsi, pour celui qui pratique, une écoute de soi, et pour celui qui enseigne, une supervision peu invasive et tout aussi respectueuse que dénuée d'objectifs, qui se contenterait de surveiller l'épuisement corporel et de contrôler les risques.

Kajiko dans les interactions sociales

En parallèle de son mode de vie centré sur le mouvement et le sport, Kajiko semble solitaire, ou plutôt ne pas ressentir le besoin de s'épanouir dans les relations sociales, sans que cela l’empêche à sa façon d'avoir quelques amitiés au long de sa vie, notamment dans sa tendre enfance.

En général, bien que la présence d'autres personnes ne la dérange pas, elle ne leur prête pas plus d'attention qu'il n'en faut pour faire ce qu'elle veut faire sans être gênée et sans gêner les autres et ne cherchera qu'exceptionnellement à leur parler. Elle sait prendre en compte les envies et besoins des autres si on lui en fait part de façon explicite ou parfois raisonnablement implicite.

Ce mode de fonctionnement s'exprime par un comportement indépendant pouvant mener à soudainement voir le personnage partir mener ses propres activités dans son intérêt sans avoir pris en considération que ce n'était pas forcément quelque chose d'attendu de la part des autres.

Si on lui parle pour faire la conversation, elle répond de façon brève voir laconique, mais sans hostilité, et semble revenir souvent à ses pensées.

Kajiko fait preuve d'une recherche d'économie cognitive importante, le personnage ne donnant son avis que si une situation lui pèse suffisamment pour la motiver à réfléchir. Cet avis se démarquera alors par son pragmatisme centré sur le problème, et sa formulation pourra également ne pas prendre en compte les éventuels aspects émotionnels de ses interlocuteurs.

Dans un autre registre, provoquer Kajiko ne donne pas l'impression de mener à grand chose, pourtant il pourra être observé une hargne redoublée dans la production de l'activité physique qui suivra. La mettre hors d'elle semble être la seule possibilité de la motiver à accepter de s'investir émotionnellement dans un défi. En dehors de cela il semble qu'elle ne pense jamais en terme de comparaison de performances.

Capacités physiques

Kajiko est exceptionnellement douée pour ce qu'elle fait, éventuellement par effet de sur-apprentissage. Elle a un apprentissage moteur exceptionnellement rapide, et dispose donc d'une très grande kinesthésie.

Musculairement, elle n'est pas terriblement plus forte qu'un enfant de son age ; sa stature n'a donc rien d'imposante, elle est simplement svelte.

Son endurance dans son usage de son corps semble notamment provenir du temps passé à pratiquer et des apprentissages qui en découlent. La quantité d'exercice physique pratiquée implique également une augmentation naturelle de cette endurance.

Rapport avec la chaleur

En opposition à ZeroHime, régulant le froid, Kajiko semble liée à la régulation de la chaleur dans l'Imaginaire Klevien, en tant qu'Idéal donc. Rien ne permet de dire qu'elle est au courant. Il arrive toutefois rarement que l'air autour de Kajiko s'enflamme et suive ses mouvements lorsqu'elle prend un grand plaisir à les produire. Rien ne permet de conclure de si elle s'en rend compte ou non.

Histoire

Enfance

Né un 03 mars, son nom de naissance est Karine Ésthèse.

Elle a passé son enfance dans un orphelinat en campagne où se trouvait une forêt où elle allait courir régulièrement avec deux autres enfants, originellement selon la proposition de ces derniers. L'un des garçons du groupe tombera malade quand les trois enfants atteindront l'âge de 5 ans pour Kajiko et 7 ans pour le garçon. Ce dernier devra changer d'orphelinat de référence pour être plus proche d'un hôpital. Par la suite Kajiko continuera à courir dans la forêt pour se sentir moins seule par la suite, étant donnée qu'elle n'avait que peu d'autres amis et ne semblait pas en chercher, tandis que l'autre enfant s'en fit d'autres.

Son enfance à été bercée par quelques influences télévisuelles, dont une série animée comportant un hérisson bleu et des gags, et un univers parlant de poneys doués de la parole où l'un de ces poneys est une garçon manquée sur lequel Kajiko calquera une part de son comportement.

Dans le monde de Kajiko, ces deux dessins animés, qui correspondent à Les aventures de Sonic et My Little Pony : Friendship is Magic de notre monde réel, paraissent simultanément à la télévision, bien que plus de vingt ans les séparent dans le monde réel. Cela est l'une des illustrations de la façon dont la chronologie du monde de Kajiko est souple est semble par certains aspects duale, d'une part plongée dans l'enfance de l'auteur, et d'autre part plongée dans des influences plus récentes.

Collège

Kajiko aura durant sa scolarité des notes dans la norme. C'est au collège que son enseignante de sport remarqua ses capacités hors normes à la course. Elle tenta d'abord de la motiver à la compétition sans grand résultats, puis apprendra beaucoup de Kajiko elle même.

C'est peu après la première compétition et dans ce contexte qu'un garçon nommé Maxence, plongé dans la culture japonaise via Internet, tombera amoureux d'elle, et lui donnera le surnom de Kajiko. L'amour non-réciproque du garçon le mènera a avoir une admiration sans faille pour Kajiko, ressentant sa distanciation avec le monde séduisante. Beaucoup plus timide que gênant pour Kajiko, elle prendra sa défense lorsque après avoir pris celle de Kajiko durant sa longue absence le garçon se retrouvera plongé dans des situations sociales embarrassantes.

Visite de l'hôtel

Cet à ce moment que le carnassier entrera dans la vie de Kajiko ce qui la mènera a s'absenter de son monde d'origine quelques semaines. Elle découvrira alors d'une part l'étendu du monde dans lequel elle vit, vis-à-vis duquel elle restera neutre, et divers personnages de l'Imaginaire Solveykielien dont Enthyvia, Chester, et Anoki, vis-à-vis duquel elle exprimera moins d'indifférence.

Rapports entretenus

Kajiko à communiqué avec peu de personnages en général.

Avec des personnages de l'Imaginaire Klevien

Maxence

Kajiko entretient avec Maxence des rapports courtois mais distants. Il est considéré par tous ceux de son monde d'origine comme son seul ami, puisqu'il semble être le seul qui ne se frustre pas de ses silences et de sa façon d'être solitaire. Kajiko semble le considérer avec indifférence, mais en vérité elle finit par apprécier sa compagnie, trouvant même sa loyauté sympathique.

Le carnassier

Le carnassier se présente comme l'oncle de Kajiko, bien que cette information soit fausse et qu'il ait modifié illégalement les registres des institutions chargées de réguler cela dans le pays du monde où elle vit. Kajiko sera étonné et trop curieuse de rencontrer un éventuel parent pour refuser l'opportunité présentée comme telle au départ. Le carnassier utilisera ses ressources illimitées pour lui offrir divers objets dont un baladeur mp3 puis un téléphone, et ainsi gagner sa confiance.

Au demeurant Kajiko ne sait toujours pas si le carnassier est son oncle ou non, se doutant au vu de l'excentricité qu'elle constate chez le personnage que la situation semble plus complexe que cela. La situation le présente comme un mécène, puisqu'il amènera Kajiko a produire une danse peu après l'inauguration du Carnivorous Palace, et l'auteur cherche par ailleurs un moyen de faire en sorte que cette relation ne paraisse pas abusive et ne donne pas l'impression que ce genre de présentation est à souhaiter et acceptable. Pour autant il est clair pour ce dernier que le carnassier est absolument dénué de mauvaises intentions dans ses relations avec Kajiko, voulant juste l'amener à rejoindre le reste de l'Imaginaire Klevien et à rencontrer Anoki, sachant à quoi était destiné le personnage de Kajiko initialement et voulant donner sa chance aux choses.

Avec des personnages de l'Imaginaire Solveykielien

Enthyvia

Par malchance, les situations où Kajiko s'est retrouvée avec Enthyvia l'ont mené à être assez agacé par son comportement d'analyse de la situation, un comportement pourtant bien rare chez Enthyvia. L'ont peut imaginer qu'avec le temps Enthyvia s'avérera une alliée de choix pour Kajiko.

Chester

Toujours par malchance, la situation où Kajiko a rencontrée Chester n'était pas idéale pour celui-ci, qui semblait en proie à de grands doutes intérieurs en rapport à la nature transidentitaire de son corps durant cette période. Kajiko, agacée d'être admirée par le chat pour son indépendance des avis d'autrui vis-à-vis de sa façon d'être, a malheureusement finit par lui donner son avis sur la situation dans laquelle il était, critiquant le fait qu'il avait des amis mais ne souhaitait pas leur confier son mal-être lié à ses changements corporels alors que ceux-ci auraient pu le soutenir.

Anoki et Kunoki

C'est parce-que lors de leur première rencontre Anoki s'est mis à courir pour se rendre ailleurs dès que Kajiko a frappé à sa porte qu'elle l'a suivi. Suite à d'autres rencontres plus détendues et mutuellement silencieuses, elle lui a proposé de courir avec lui. Dans un premier temps les sentiments de Kajiko vis-à-vis d'Anoki n'étaient pas clairs pour elle, la menant à se sentir assez perdue, puisque le jeune âge du renard, qui a pour la perception qu'elle en plusieurs années de différence avec lui, la faisaient douter de la nature et surtout de la logique d'un ressenti qu'elle maîtrisait mal. En résumé, il semblait alors qu'elle éprouvait un certain bien être à être avec l'enfant renard.

Kunoki, constatant la réciprocité des sentiments d'Anoki et de Kajiko, et lui-même amoureux du renard-bleu, commença à les suivre pour passer du temps avec eux, et Kajiko passa ainsi de bons moments avec les deux. Suite à un quiproquo Anoki crut bon de dire à Kunoki qu'il laisserait celui-ci vivre sa vie avec Kajiko, ce qui mena un Kunoki hors de lui a confronter Kajiko et la provoquer, avant que les deux ne se montent l'un contre l'autre et se défient dans un tournoi intense géré par le carnassier. Les deux en sont finalement venus au mains avant d'être interrompus par Anoki.

Suite à la déconfiture pour Kajiko et Kunoki d'avoir rendu Anoki si mal pour eux, Kunoki et Kajiko changèrent de comportement l'un envers l'autre. Kajiko, s'étant rendue compte qu'elle avait aussi des sentiments pour le renard sombre après lui avoir enfilé deux crochets coup de poing au visage durant leur combat, finit par avouer ses sentiments aux deux renards. Elle dut toutefois insister pour que les renards comprennent ce qu'elle proposait : une relation à trois lui semblait ce qu'il y avait de plus agréable pour tous.

Derrière le décor : origines et continuité du personnage

Initialement le personnage de Kajiko a été réfléchi en réponse au personnage d'Anoki, afin de lui créer un compagnon de vie après l'échec que la création du Chaton vaporeux fut pour le même rôle. Pourtant le personnage de Kajiko s'est très vite trouvé un sens et une profondeur inégalé dans l'imaginaire Klevien, a laquelle l'auteur ne s'attendait pas, le menant à repenser sa vision de lui-même, cela passant par la reprise du sport.

Il est clair pour l'auteur que le but originel du personnage est clairement dépassé et qu'il ne doit pas être considéré comme répondant simplement à un besoin de complémentarité des couples entre son imaginaire et celui de Solveykiel, et que Kajiko est une entité clairement importante, si ce n'est l'une des plus importantes, si ce n'est la plus importante, de l'imaginaire Klevien, menant même à reconsidérer qui devrait être le personnage principal des histoires se déroulant dans celui-ci.

À noter que la lignée des Idéals de chaleur qui précèdent et suivent Kajiko sont majoritairement des personnes de sexe féminin lesbiennes. La relation hétérosexuelle de Kajiko avec Anoki est une exception dans cette lignée, les Idéals originels s'étant reproduits naturellement entre elles, et les suivantes naissant aléatoirement dans les corps d'être apparaissant dans les mondes, à l'exception des cas où l'un des Idéal de la chaleur se reproduirait avec une personne de sexe masculin et où le premier enfant doté du sexe féminin devient alors porteur de l'Idéal de la chaleur.