Texte:Fille du Destin : Différence entre versions

D'Indexion
Aller à : navigation, rechercher
m
Ligne 69 : Ligne 69 :
 
{{Modèle:Travail en cours}}
 
{{Modèle:Travail en cours}}
  
Lors d'un combat, la fille blesse le carnassier en dessous du cou. C'est une plaie profonde, ce dernier doit se retirer.
+
<spoiler>Lors d'un combat, la fille blesse le carnassier en dessous du cou. C'est une plaie profonde, ce dernier doit se retirer.
  
 
Elle parvient ensuite a se rendre jusqu'à l'architecte. Elle demande a ce que le carnassier paye pour ses actes (contre son monde). L'architecte lui dira que le carnassier n'a jamais détruit son monde, et lui expliquera que tout ce qu'elle pense être vrai est un mensonge monté de toutes pièces pour qu'elle soit combattive.
 
Elle parvient ensuite a se rendre jusqu'à l'architecte. Elle demande a ce que le carnassier paye pour ses actes (contre son monde). L'architecte lui dira que le carnassier n'a jamais détruit son monde, et lui expliquera que tout ce qu'elle pense être vrai est un mensonge monté de toutes pièces pour qu'elle soit combattive.
Ligne 94 : Ligne 94 :
 
Palkia sera guéri a distance par l'architecte, tout comme Dialga. A sera oublié. L'idéal sera laissé tel quel et attendra réparations de la part de quiconque pourrait. Le Nexus créatif et le cristal de M sera reconstruit, et fusionné avec celui de la cathédrale. Le carnassier renaitra sous une forme différente.
 
Palkia sera guéri a distance par l'architecte, tout comme Dialga. A sera oublié. L'idéal sera laissé tel quel et attendra réparations de la part de quiconque pourrait. Le Nexus créatif et le cristal de M sera reconstruit, et fusionné avec celui de la cathédrale. Le carnassier renaitra sous une forme différente.
  
L'histoire ne dit pas si quelque chose sera changé au monde de l'épéiste.
+
L'histoire ne dit pas si quelque chose sera changé au monde de l'épéiste.</spoiler>

Version du 4 décembre 2014 à 23:00

Fille du destin


Elle courrait.


Il y a un monde, un monde au delà des mondes, ou peut être un monde existant de façon croisé avec les autres, parmi d'autres mondes croisés.
Dans ce monde, il n'y a que peu de choses.
Les palais y sont en miettes, les continents sont des îles flottantes dans le ciel, brisées. Le monde est un disque flottant au dessus d'une mer de nuages, en dessous d'une mer de nuages où claire parfois un soleil radieux au milieu de grands écarts bleus. Le monde est un disque composé de morceaux d'un monde brisé, de morceaux flottants dans l'air au gré d'un courant presque éteint. Le monde est fait de terre, de pierre, parfois de blocs de cristaux de couleurs variées…
Ce monde est son monde a elle. Elle le sait, en est convaincue.
Et il est brisé.
Et, chaque jour est pour elle un temps de solitude. Chaque instant est une douleur nostalgique. Car ses souvenirs flottent ici tels les débris du monde qu'elle a connu.
Elle est seule. Quand il n'est pas là.


Parer un pic. Du fil de son épée.
De tous les mondes, seule elle pouvait manier cette lame là.


Lui, qui amenait le mal noir. Un homme de sa taille, quoique peut-être un peu plus grand ou plus petit. Un homme aux cheveux impeccablement tirés en arrière, en une queue qui pendait sur une petite quinzaine de centimètres.
Un homme au regard fou, follement amusé, et malsain. Un homme fait dans la matière qui constitue l'assentiment.
Pas plus épais qu'elle.
De son dos sortait les pics noirs. Ces pics effilés, de l'épaisseur d'un cheveu, qui pouvaient trancher tout ce qu'ils rencontraient. Tout, tout pouvait être rompu, coupé, incisé, tranché net, par ces pics. Toute matière. Toute les matières de tout les mondes.
Un objet était pourtant si immuable qu'il pouvait parer les pics de cet homme.


Parer un pic, en repousser un autre comme on se jouerait de la force d'une plume.
Elle maniait l'épée comme il maniait les pics.


Ses pics sortaient de son dos, et il les maîtrisait comme on maîtrisait ses bras. Partout où il les abattait, les débris des mondes étaient réduits en charpie.


Elle maîtrisait son épée comme on maîtrisait sa pensée. Le tranchant de la lame, longue de plus d'un bras, largue comme deux doigts, et épaisse comme un seul, était la seule chose qui résistait face a l'absolu du tranchant des pics noirs. La garde d'argent et le joyau rouge cintré au milieu de la garde n'avait rien de merveilleux a côté de l'infinie grâce de ses mouvements.
Infinie car lorsque qu'elle paraît les pics, on ne la voyait pas bouger.
Seul était visible l'instant où la lame paraît le pic. Ou l'acier s'entrechoquait contre la noirceur.


Jamais il ne la battrait. Pourtant le défi que le combat contre elle lui imposait était pour lui des plus amusants.


Entre ces instants parfois son corps bougeait de façon visible pour assurer la meilleure pose. Elle était tout en finesses et en efficacité. Son corps était aussi aiguisé que la lame, aussi efficace que le tranchant de cette dernière était parfait, aussi indiscernable que la force qui l'animait elle.


Jour après jour elle voyageait dans les restes de ce monde.
Et elle ne pouvait rien faire d'autre que combattre cet homme.



Elle courrait.

Ses vêtements taillés pour la vitesse, noirs brodés de dorures effacées par la poussière, ne freinaient en rien ses mouvements.


Et s’arrêta au bord d'un îlot flottant. Ses longs cheveux blonds volaient face au vent en provenance du vide face à elle. Devant elle, a perte de vue, des débris. Des tours en miettes, des morceaux de terre a la dérive, des éclats de cristaux a la dérive. Son regard se pose sur le royaume déchu qui lui semble avoir été si prospère.

Elle ne se souvient pas.

Mais elle sait. Elle sait qu'un jour ici des enfants ont couru. Et cet homme qui n'avait de cesse de trancher les choses, et qu'elle n'avait de cesse de combattre, il ne pouvait être que le destructeur de ce monde, et peut être d'autres mondes.


Elle le détestait. Elle détestait chaque coupure qu'elle voyait sur les résidus de son passé. Chaque instant quand elle le combattait, elle se retenait intérieurement de lui hurler toutes les raisons qui la poussait a le détester. Lui, cet égoïste, et elle, … l'épéiste.

Elle regarda la lame qui était retenue a sa ceinture par un fourreau qui n'en couvrait qu'une petite partie.

Il y eut un sifflement. Elle l'avait dégainée. Elle contemplait le plat de la longue et fine lame, ou d'incompréhensibles inscriptions poinçonnées courraient sur un tiers de sa longueur. Le rubis enchâssé à l'intérieur de la garde argentée lui refléta le soleil.

Elle était l'épéiste. Elle ferait ce pourquoi elle était encore en vie malgré sa solitude pesante.



Attention ! Spoils !

Cette page, cette catégorie, ou ce contenu, peut vous dévoiler et vous gâcher des éléments clefs et des révélations d'une intrigue non publiée ou d'une histoire en cours.

Page en cours de rédaction

Le contenu pourrait ne pas être définitif ou présentable.

<spoiler>Lors d'un combat, la fille blesse le carnassier en dessous du cou. C'est une plaie profonde, ce dernier doit se retirer.

Elle parvient ensuite a se rendre jusqu'à l'architecte. Elle demande a ce que le carnassier paye pour ses actes (contre son monde). L'architecte lui dira que le carnassier n'a jamais détruit son monde, et lui expliquera que tout ce qu'elle pense être vrai est un mensonge monté de toutes pièces pour qu'elle soit combattive.

Elle tentera de lancer son épée dans la direction de l'architecte. Ce dernier, en moins de temps qu'il faut pour le dire, la fera pivoter elle et son épée sur les axes transversaux et la fera atterrir dans le labyrinthe gris, ou son épée se fichera dans un mur.

Par la suite, l'épéiste brisera le Nexus Créatif, de rage, et se mettra en quête d'anéantir tous les canaliseurs afin d'obtenir vengeance et réparation.

Elle cassera ensuite le cristal de M. Puis Palkia, en brisant son épaule gauche. Puis elle tuera A en lui perçant la poitrine. Puis elle brisera le cristal de cohérence. Puis Dialga.

En combattant M, elle retrouvera le carnassier. Dans sa rage, elle le tuera en lui perçant le ventre.

Suite de quoi, Klev-idéal se sentira obligé d'intervenir. Les deux combattront, mais la rage de la fille dépassera l'efficacité de l'idéal. Elle lui percera la poitrine et en cassa une partie, puis lui enfoncera l'épée en plein visage, le brisant également. Dans sa chute en arrière, l'idéal basculera stupidement vers l'Opositis.

Klev-enfant lui criera dessus en lui demandant pourquoi elle fait tout ça. L'épéiste lui frappera violemment la joue du plat de l'épée en le faisant tomber a terre, et répondra « Je le fais pour des gens comme toi », en levant son épée a deux mains pour lui transpercer le visage.

L'architecte la fera alors revenir vers lui, et lui demandera ce qu'elle veut. « Réparation. » « Je serais en droit de te demander de même. Tu as tué tellement de monde. » Suite de quoi, il restera pensif un certain temps, avant de se lever et d'avancer vers elle. Elle foncera sur lui. L'architecte jouera des axes et la décalera vers la gauche, cependant elle jeteraa son épée en avant. Au moment ou la lame allait se ficher dans un engrenage, l'architecte la déplacera pour la faire revenir derrière l'épéiste, dont elle transpercera la poitrine par derrière. L'épéiste tombera en avant, comme au ralenti, tout d'abord choquée, puis avec un très beau sourire. L'architecte restera debout, sans comprendre.

Palkia sera guéri a distance par l'architecte, tout comme Dialga. A sera oublié. L'idéal sera laissé tel quel et attendra réparations de la part de quiconque pourrait. Le Nexus créatif et le cristal de M sera reconstruit, et fusionné avec celui de la cathédrale. Le carnassier renaitra sous une forme différente.

L'histoire ne dit pas si quelque chose sera changé au monde de l'épéiste.</spoiler>