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Les Enfants de l'Argile (JDR)

80 438 octets ajoutés, 14 janvier 2022 à 13:58
La déchirure insurmontable/Une blessure de trop
Le jour où ça a dérapé, j'étais au plus mal. Mon père était d'une humeur exécrable cette semaine-là, Menrax demandait 15 PO (vous vous rendez compte ? Généralement j'en trouve maxi 3 par jour à Delkis), et c'était la période creuse de la ville. Trouver quelqu'un à détrousser n'était pas facile. Alors, oui, quand cet homme m'a sifflé en pleine rue, après avoir levé les yeux au ciel, j'ai fini par faire demi-tour. Je ne sais pas trop ce qu'il voulait, mais moi je voyais surtout là un grand pigeon. Ce serait gagnant-gagnant, même si ses sous-entendus et ses demandes ne me plaisaient pas vraiment.
Mais j'ai déchanté. Quand il a commencé à m'approcher, j'ai perdu les moyens et j'ai paniqué. Mon estomac n'a fait qu'un bond quand il a posé sa main sur dague contre mon épaulecou, ses intentions allaient au delà de ce qui était convenu. J'ai pris la poudre d'escampette, et ai failli y laisser des plumes. Et pire, je n'ai pas réussi à lui voler l'argent.
J'ai mis 5 heures à m'en remettre, il m'a fallu tout le calme de la mer et la tendresse de ma fratrie pour sortir de cette horreur. C'était rapide, mais pour Menrax c'était bien trop, puisque je suis revenu penaud, avec à peine quelques pièces d'argent. Il m'a sévèrement puni ce jour-là, et je me suis promis une chose en plus de ne jamais être père : jamais je ne vendrais mon corps. Plutôt mourir !
C'était une bonne idée.
 
 
== Arc 1 : Baoölïn==
=== Les forges d'Airain ===
J'avance vers le pic. Il est loin, notre vue laisse comprendre qu'il y a des heures de marche pour arriver en bas du pic. Iola me soigne, puis Yaael et elle voient dans le ciel un battement d'aile. Un aigle géant, deux à trois fois plus gros que le Rock, il fonce vers nous. Je cherche un abri, je trouve alors un trou dans le sol formé par le vent. On file se cacher dans cette petite grotte, très humide. Yaael avait les os qui lui tournent autour.
Je fais la remarque que si c'est un dieu (idée de Yaael), les seuls intéressés par ici sont Airain et Shaal sa mère (qui veut empêcher d'arriver). Il nous tourne autour. C'est pour bouffer, nous dit Iola. Mais il est trop grand pour entrer dans la grotte.
Il tourne encore en poussant des grands cris, à 20 mètres.
Plus Iola prie pour faire ses amulettes, plus l'aigle crie. Il ne semble pas apprécier. Iola ne réussit que deux amulettes.
 
Elle sort pour lui parler, mais il l'attaque. On envisage alors de le tromper, mais nos plans sont incompréhensibles.
Alors tout le monde me donne sa part pour l'aigle. Je regarde ce qu'il en est de l'aigle dehors.
 
On attend qu'il passe, puis on lance l'aigle vert. Et on se lance dans les hauteurs, l'objectif est d'être plus rapide pour fuir l'aigle.
Au début, on distance aisément l'aigle (envoyé peut-être pas Shaal). Il pousse un cri strident alors que l'on pénètre dans la couche nuageuse.
Dans la brume, on voit une paire d'yeux bleus, puis une bourrasque. On risque de se prendre un rocher piquant.
Yaael tente de nous trouver un passage, il trouve une grotte. On arrive, mais l'aigle nous touche. Une serre gigantesque passe à quelques centimètres de la jambe de Yaael, et surtout touche l'aigle (-2 en équitation).
On retente. Yaael lui envoie sa foudre, mais l'aigle bronche à peine. S'Orcha lui envoie son dernier caillou, l'aigle bronche à peine.
Personne n'arrive à le toucher. Je continue à piloter sans souci.
À la fin on a du mal, mais dans un élan on arrive à piquer avant que l'aigle ne le fasse.
On vise la grotte, et dans un merveilleux mouvement de ma part, on entre dans la grotte avec un rouler-bouler.
La grotte est longue. Je rends leurs items à chacun, voyant un long boyau de pierre. Je sors mon épée, puis m'affale sous la fatigue.
Je sors une torche et l'allume. 20 minutes de marche, puis un cratère. On arrive sur un promontoire, devant le grand pont de pierre de 100 m de long. ça et là, d'autres ponts. Et dans la colonne, une citadelle. Sur le pont, personne. Des éclats lumineux sur la parois de la grotte, ce sont des petites pierres précieuses, et Yaael nous apprend que le scintillement des pierres vient d'elles-même.
Il tente à distance d'en toucher une, mais échoue. Iola tente de prêter à S'Orcha sa propre main de mage. Mais c'est scellé.
Puis Iola essaie aussi.
Face à leur échec, je vais escalader, tape au marteau autour de la pierre puis en déloge une.
Je sors la corde de 14 m pour descendre.
Yaael s'explose en tentant de descendre. On descend.
Sur l'autre pont détruit (à 150 m), plusieurs silhouettes mouvantes dans la brume.
Yaael lève un bras, un autre lève un bras. Puis il baisse le droit, on voit de la lumière.
Puis, pendant qu'on parle sur ce qu'il faut faire, un portail s'ouvre devant nous. Et quatre similaires à nous en noir arrivent, ils disent être les élus, les enfants de l'argile. Ils ne nous veulent aucun mal. L'autre aussi s'appelle Yaael Tahlil. Leur S'Orcha est vivante, elle. Et la petite Iola a dit "tata".
On se demande si on doit se séparer les uns des autres, il semble qu'il vaille mieux rester séparer pour éviter les embrouilles.
Ils repartent par leur portail.
 
Quatre rouges gorges arrivent alors puis se transforment. Quatre personnes, quand je demande s'il s'agit des enfants de l'argile, ils me disent qu'ils sont les Champions de Droé. Elle prétend qu'on est des illusions, et qu'elle a le sardiaior qui l'aide à savoir la vérité.
Elles vont vers le palais de Phantasmagor après.
Yaael sort le sardiaior et tente de faire pareil. Ça ne sert à rien.
 
On avance sur le pont, j'ai vérifié qu'il n'était pas une illusion à coups réguliers de rapière. On arrive devant une gigantesque porte scellée. On récite le poème, mais ça ne marche pas.
Alors moi et S'Orcha collons nos bracelets contre, et la porte disparait.
S'Orcha lance un caillou. On n'entend aucun bruit. Puis les cailloux reviennent, pas au même rythme.
Mais en entendant pas de cailloux tomber, on se demande si c'est pas vers un autre plan que ça mène.
Puis Yaael traverse au moment où je me dis que l'on va arriver comme les autres, à errer dans tous ces trucs jusqu'à trouver le bon.
 
On arrive dans la bibliothèque de Droé. Mais ce n'est pas exactement pareil.
Annuuliath nous engueule parce qu'on est pas les même. Narate nous hurle de ne toucher à rien, et Annuuliath nous téléporte. Elle se loupe et nous téléporte ailleurs.
 
On assiste au pire moment de ma vie enfant : mon père en colère qui me bat avant que ma mère n'arrive et ne me défende pour avoir les coups de mon père à ma place. En sortant, j'avais croisé ma mère avec un panier dans la main, revenant du marché. On avait fait un tour, puis mon père était ivre mort sur le lit. Mais il n'en a pas reparlé, il a oublié. Il y avait quelques traces de sang par terre.
Les autres tentent de me calmer. Je revois ma mère se faire taper, taper, avant de me dire de partir, alors qu'elle avait la bouche en sang. Puis, un instant, en place de ma mère, j'avais vu un corps de démone.
 
Dès que mon petit moi est parti, on entend un énorme coup, et tout s'arrête. Un bruit de table qui se remet. S'Orcha jette un œil, et voit ma mère se transformer en homme (mon oncle Melchior) !!! (elle me le dit). Je ne comprends pas. Sous la force de mes amis, j'évite de tuer mon père et on sort.
On file dans une ruelle, on tente de filer le gars (Melchior). On discute. On va retourner chez moi, pour le portail. J'entends des chansons. Iola va se transformer en souris pour vérifier s'il y a un portail dedans.
Iola explore, elle voit mon jeune moi avec la tête dans les mains. Pas le moindre portail nulle part.
Elle revient, je suis assis sur une caisse pourrie. Elle nous dit qu'il n'y a rien.
Yaael parle au Sardiaior les yeux fermés pour demander à Nuul de nous aider. Elle lui dit d'utiliser les portails.
Yaael refait un portail, qu'il réussit miraculeusement. On se retrouve serrés les uns contre les autres dans le noir. Puis une porte s'ouvre.
 
On voit les gens dans lesquels on était arrivés dans le placard. On est le lendemain de notre arrivée. (après la mort de Férin). On apprend que dans ce monde, Ceelan est morte. Ils ne savent pas qui sera la prochaine reine.
On échange sur ma vision.
 
On rentre dans un nouveau portail. On arrive dans des tentes. Ils y a des tambours, dans le lointain des ronflements. Des voix rauques qui disent "ferme ta gueule j'ai besoin de dormir". Un orc titube devant nous. Il a une cage avec un rat. C'est Tourg, le simple, qui s'était cloué le casque sur sa tête. Il était bien aimé, même si con. Il était d'une douceur remarquable. Il nous salue sans comprendre. Il est bien plus jeune qu'à sa mort.
On se planque.
Puis on tente de voir ce qui se passe, à contrecœur pour moi et Yaael. On réussit à se cacher pour voir ce qui se passe.
On voit une jeune orquette qui observe à travers les peaux et qui semblent écouter. Ils parlent de peau tendre, la mère de S'Orcha dit que c'est son mâle, et qu'il a été accepté par la tribu. S'Orcha sait que c'est la tente de la chaman, l'une des plus imposantes. On évite la S'Orcha petite, et on voit l'échange entre les parents de S'Orcha et la chamane. Le chaman regarde sa soupe, et déclare en orc que S'Orcha doit reprendre sa route, sa destinée l'attend.
Il parle de prophétie. La dernière fille est elle. Mais d'après la mère c'est le coup à chaque fois.
Il mentionne les runes de Mousgah qui parle d'elle, qui doit devenir cheffe de guerre. La mère se fache avec lui.
Les épreuves attendent sa fille, dit-il encore. Ils se fachent.
Cron se lève et sort de la tente, et on se cache tous.
Le couple dit l'un à l'autre "tu as bien fait" en humain. Avant qu'ils ne s'embrassent.
Iola pleure. Moi et S'Orcha la poussons à rentrer.
On va voir Yaael, qui fait un portail. Juste avant, elle nous raconte tout ce qu'elle a entendu : la prophétie qui voulait l'envoyer dans la tribu de Bragarkh. Qu'il existe un autre orc bleu, qui a 5 ans de plus qu'elle.
Je pousse Iola et S'Orcha dans le Portail, Yaael a donné la main à Iola pour l'inviter à le suivre.
On se retrouve derrière de grandes broussailles dans un patio fleuri. Grande demeure bourgeoise. Parfums d'orchidée, de lila. Une petite étendue d'eau, avec nénuphar. Un homme blond aux longs cheveux regarde le bassin. Puis arrive une petite silhouette : un mougni-Yaael de 6 ans (ce qui remonte à 77 ans). Il avance vers l'homme, puis s'arrête à son regard. L'homme se présente comme "un songe, un rêve" apparemment. Il dessine un renard et un lapin, par magie. Les deux se réunissent, courent et font un petit feu d'artifice. Il prétend que c'est un rêve, Yaael dit que c'est un "arcane mineur", rien de merveilleux, juste de la magie de bas étage.
Arrive une femme, nue, elle accélère et pose un paquet au sol. Elle prend Yaael, dit à l'autre de ne pas ameuter tout le monde. Puis elle veut faire coucher Yaael, mais l'homme lui propose plutôt de fuir avec elle. Elle dit qu'où qu'ils aillent, "il" les retrouvera. Il y a un artefact en jeu. Il parle d'un culte qui veut Yaael, que c'est déjà trop tard. Yaael commence à avoir peur.
L'homme fait une magie pour faire dormir Yaael. L'homme (Altene) dit qu'il n'oubliera pas Jarialine.
On ressent sous sa magie des nausées, et on est tous téléportés.
Pour Yaael, Altene est Altène Lenix, dit Lenix le magnifique. Mais ça ne colle pas à son âge.
 
On est téléportés dans une forêt. C'est au tour de Iola. Humus, feuilles brunies. Iola serre la main de Yaael.
On entend une voix claire : "plonge plus profond, il faut toucher son âme. Ce loup courrait, il y a quelques minutes. Mais des hommes ont posé un piège. Tu dois sentir le monde, Lewe, tu ne peux plus le voir. Sans quoi un jour tu courras et tomberas, les jambes broyées ou pire."
Iola se rapproche discrètement pour voir une petite fille au regard perdue, elle est aveugle. Autour, quelques torches, la lune éclaire. Une grande femme avec un corbeau sur le bras, la petite fouille dans une carcasse.
"Alors, où est la vie du loup".
"Non, les dieux ne jugent pas les animaux digne d'aller dans les limbes. Qu'en penses-tu ?"
"C'est injuste ?"
Iola petite semble perdue, camée. Il y a des relents de l'herbe des rêves dans l'air. Une herbe qui permet de contrôler mentalement un esprit.
"Le loup avait mérité d'être accueilli par Thanos"
"vrai et faux. Mérité oui, mais pas par Thanos."
"Par Gaia ?"
Choupette la blesse sur ordre de Elma. Elma se montre cruelle.
"C'est Tickliss".
On assiste à un véritable endoctrinement.
Alors arrive une seconde voix. Une autre femme sort. On reconnait Zinora.
"Puis la nature reverdira...", rigole t'elle. "Ton herbe est puissante"
On découvre que ce n'étaient pas des entrailles de loup mais celle d'un enfant.
Elma et Zinora s'embrassent. On apprend qu'elles utilisent des corps qui ne sont pas les leurs.
On entend alors des corbeaux. Voilà Krizem.
 
 
Nouvelle téléportation. On se retrouve sur le pont.
Je dis que je n'ai jamais été aussi bien qu'avec du vide. Je m'assois par terre. S'Orcha nous fait un beau discours, mais Iola ne veut pas écouter. Moi j'y suis sensible. Je m'approche de Yaael et lui demande combien de temps il a besoin. Iola de son côté caresse des oiseaux. Puis dit à S'Orcha que cette scène s'était passée un an après... la mort des enfants qu'on a vus.
Yaael se lève. Il va rejoindre Iola et S'Orcha. Il ignore si cela était une illusion, mais il sait qu'on doit continuer et le leur dit. Iola nous dit qu'elle voit régulièrement les gens mourir. Et qu'on arrête pas de voir des gens mourir. Elle dit qu'on détruit des vies.
Je me lève, m'approche d'elle, et la prend dans mes bars. "Je sais... je sais..."
Puis Yaael lui dit qu'elle peut être une arme hors des mains des guenaudes.
Je finis mon embrassade, et remet Iola entre les mains de Yaael. Elle pleure aussi dans ses bras.
S'Orcha retourne à la porte, je la rejoint, on colle les bracelets puis je déclare : "Airain, tes enfants t'attendent, tout comme tu les attends". La porte s'ouvre.
Puis on entre dans un endroit avec plein de statues géantes. Je les reconnais, ce sont celles de ma vision.
On avance. Un éclair lumineux parait, comme si on avait passé un voile lumineux, même impression que dans les portails.
Graffiti sous chaque statue.
Sous Arauchnée : "la plus créative de la famille"
Chronozia
Veckna
Bellon "mon frère costaus"
Ullr "t'es passé où couillon"
Onisséa "tu me manques". Des petits engrenages, plein dans un bol devant.
Férin "tu m'as arnaqué"
Droé "tout ça c'est un peu de ta faute. J'espère que tu t'es pas plantée" + deux bols et un engrenage dans chaque
Fantasmagor "soirées réussies"
Kartiaz "les meilleurs partent en premier" + engrenages posés dans un petit bol.
Femme décapitée. Pas le moindre grafiti.
 
Il manque techniquement Muse, Obliblop, Airain. Par élimination (vu que c'est une femme), c'est Muse. Ce serait Airain qui a fait ça ?
 
Statue Suivante : Grummsh
Statue de Korellon. "ta mère a fait du bon boulot"
Toujours des colonnes mais plus de statue.
Couloir : gauche ou droite.
 
Dans ma vision, j'avais pris à gauche. On y va.
On arrive devant une porte avec deux grand anneaux. S'Orcha pousse. On arrive dans une pièce bondée de monde, une cohue de ... ni elfes, ni orcs, ni humains... mais des êtres mécaniques devant un guichet. Des gollems (à nos yeux c'est ça) qui sortent d'une porte qui s'ouvre et se referme. Il y en a de toutes tailles.
Yaael demande ce qu'ils attendent.
"L'entrée. Pour le musée. Des forges d'Airain."
Ils proviennent des ateliers des forges d'Airain.
J'apprends que c'est 1 PO pour les adultes, 5 PA pour les enfants.
Ils attendent depuis 10 minutes.
On attend 20 minutes, on arrive au guichet central. On prend les places et un audio-gollem. Il nous fait le musée, il nous parle d'une salle du sein. On s'y rend. On arrive dans une grande salle, avec des gollems adultes. On y voit des ... seins. De toutes les matières possibles. Même forme. Avec marqué "ne pas toucher". Il s'agit du sein de Shaal, dont Airain a été privé. Le guide nous raconte une histoire d'amour et de haine.
Je demande comment a été créé ce gollem. Il me donne le numéro d'un autre gollem. On apprend que les gollem fabriquent des gollem. On viste le reste du musée, on demandera qui est le gollem originel dans l'atelier.
On arrive dans une salle avec de la lave. Mais on apprend que c'est fictif, on ne peut pas (ni matériellement, ni d'autorisation) allumer de feu ici.
On voit l'aile de l'artisanat. Grands et petits gollems. C'est la section historique. Reconstitution fait par AENE1.4774 (ou autre numéro).
Quand Yaael demande qui est AENE, le gollem bug. Il "reeboot" (?).
On va à la salle des moules. On trouve des formes humaines, naines, orcs, hobgobelins... tous les moules originels. Pas d'elfe, ni kobbolt, ni chevaux.
"Dire qu'on est sortis de là..." dis-je.
Et de l'idée de ses moules, l'envie d'une forme parfaite a mené à Korellon.
Pour les animaux, ce sont les deux sœurs.
Yaael pense à Aeneum magicae, car Aene veut dire Airain.
On arrive dans la partie des engrenages.
On y trouve une minie charette composée de petits rouages mécaniques. La petite charette fait parfois tchou tchou. On voit des animaux en bois et métal, avec des petites manivelles à tourner pour les faire s'animer. De nombreux enfants gollems se pressent ici. Une énorme machine musicale, (la marble machine) nommée Orgue AENE 001.
On fait joujou.
Puis une salle d'exposition, et atelier, salle des figurines. On y voit des plans. Des gollems construisent des gollems. Il y a une porte "défense d'entrée, réservé au personnel" que Yaael remarque. On remarque tous les modèle, de 1.0001 à 5.0005. On va voir. Pas de AENE 0.000. Le 5.0002 est un tout petit.
On apprend que les gollems sont juste plus perfectionnés. Leur rôle est de créer des choses jolies. Il refuse de nous montrer ce qu'il y a derrière la porte.
On apprend que personne ne peut sortir du musée, ni en entrer.
Yaael dit qu'on finira la visite seuls. Il nous dit de nous faire passer pour le gollem 5.0006, habilité à passer.
On se fait arrêter par un gollem, qui mentionne Daéria. On tente de se faire enroler comme personnel, mais il refuse. Nos tentatives de créer des gollem ne marche pas. Il nous demande de refaire la fin de la visite. On tente de lui faire entendre raison, faute de réussir (il cherche à nous démonter pour voir si on est vraiment ce qu'on prétend être), je dois le faire planter en demandant qui est AENE. Puis, face à tous les autres, je crie "quelqu'un sait ce que veut dire AENE ou personne n'est au courant ?". Tout le monde plante.
On file par la porte. Alors on est dans une salle blanche, et un gollem bien plus sophistiqué répète les même mouvements. Un autre gollem la pousse. Puis elle va s'asseoir. Et un trône avec deux gollems autour. Elle nous demande (en nous parlant comme à des sujets) ce que l'on veut.
Elle plante plein de fois à nos questions. Le robot qui la remontait tente de fuir, on l'arrête. Lui ne plante pas quand on mentionne AENE. Ce robot a une grosse trappe sur le ventre.
Lorsque Yaael tente de l'ouvrir, il plante.
Puis lorsque l'on lui dit qui l'on est, sa trappe s'ouvre et un petit garçon en sort. C'est Airain.
Il ne veut pas nous aider, il est puni. Il ne veut plus les larmes. Il a dix ans max. Yaael lui pose des questions sur les engrenages dans les bols.
Il nous dit que ses parents veillent, et qu'il y a une grande oreille qui capte tout, toutes les prières, il n'en reçoit plus. Et qu'on est dans un plan bizarre, on ne peut plus ressortir (le voile après les statues).
Je lui sors la pierre, c'est une des gemmes de son frère Fantasmagor (qui sert à l'enfermer). Et puis il veut pas sortir d'ailleurs. Je lui demande pourquoi S'Orcha et moi on est ses fils et pas Iola. Il s'est arraché le cœur, mais il sait qu'on est censés être ses enfants via ses filles dans le futur. Mais il ne veut pas en parler.
On apprend que Daéria est "sa femme parfaite" (celle dans la salle de trône).
Il nous fait visiter la salle des figurines. Il a fait des répliques, dans la section héros de légendes : plein de figurines sous papier transparent rigide. Il nous montre les lames de Bellegrance (et leur ennemi le contestant). Puis il nous montre nous (et leur ennemi "Vekna"). Sous ma question de les acheter, il nous les offre. Il nous montre les elfes (il sait qui est Korellon) et leur ennemi Ceelan. Puis il nous en montre plein... Les porteurs de souffle Ellan d'huil, (et d'autres) (avec plein d'ennemi : Trogard de duur, la reine Sirene). Il tire tout ça des livres de sa sœur. Les dracosides d'Alentha, et le dragon Fafnir. Les sauveurs de Laelith. Les masques de Muse et leur ennemi (le roi gobelin), la garde d'écaille, la main de la justice (et leur ennemi Belial, Evron Tahlil et Kocheche). Et il fait un coffret de la guerre des héros : S'Orcha Sang de Mythril (bleutée, avec des veines de Mythril) et Iola L'Arauchrone.
Il prédit que ils vont se foutre sur la gueule de la main de l'argile et la garde d'écaille.
Le bouton du père de Yaael dit "Le culte vaincra".
 
Iola a perdu l'enfant dans la foule. Yaael dit qu'il faut rallumer les forges et rentrer chez nous.
Yaael et Iola vont là où sont les statues, il s'avance jusqu'au fil magique et tente d'aller de l'autre côté via un portail. De l'autre côté la montagne a changé, le pont s'est effondré en partie. Yaael tente son portail, une voix dit "tu ne sortiras pas d'ici. Tu as beau maîtriser le flux noir, nous sommes dans mon domaine. Fais ce que tu as à faire, ou meures ici pendant que le monde meurt dehors."
"comme je te l'ai dit il y a de nombreuses années, tes tours de magie mineurs ne sont rien."
IL expliqua à Iola que si Altene était si jeune, Leanix le magnifique est Fantasmagor. Et qu'il était en contact avec sa mère. Il finit par avoir des doutes sur l'identité de son vrai père. Alors la statue de Fanta s'anime et le regarde. "Si ma sœur a eu raison, alors je mourrai dans quelques jours. Je ne suis pas cet homme que tu as vu. Dépêchez-vous, le temps ne se passe pas de la même façon à l'intérieur et à l'intérieur".
S'Orcha est retournée dans la salle du trône, pour demander qui est AENE. Elle dit qu'ils sont tous AENE sauf elle. Mais elle bugue après que AENE 5.000.5
Moi dans la salle là où sont les joueurs, mais pas de Airain. Le musée va fermer. Je dis que je cherche mon fils, et quelqu'un fait une déclaration micro.
Je crie Airain, et lui propose de jouer avec moi. Il dit qu'il est puni.
Les autres me retrouvent. On part dans le couloir de droite.
 
 
Note : TENTER DE FROTTER LES BRACELETS, OU un bracelet et la pierre étrange !
 
 
 
=== Suite des forges ===
 
On discute sur le chemin du temps perdu.
On entend toutes les 2 minutes l'horloge sonner. Sonne-t-elle les siècles ?
On va sur le 2e couloir. Le couloir s'élargit, et se termine par une grande pièce.
On arrive à ce qui semble être une porte. En tentant de s'approcher, un champ d'énergie et un voile noire. Derrière, des lumières rougeâtres.
Une figure apparaît via une fumée. Un être de 4m de haut apparaît à côté de nous. On le salue.
Il veut qu'on l'accompagne. Il se présente comme le dieu de la magie et des illusions, Fantasmagor. Difficile de distinguer sa tête. Derrière celle-ci, plein de schémas arcaniques changeants. Il a un baton de marche.
Il dit que ce qui nous attend est l'aboutissement d'années de travail, il faudra rester grouper. Il insiste. Puis nous met son voile sur nous, alors que l'on s'accroche. On traverse le champ de force pour arriver à un espace vaste décharné. Il dit qu'on va apprendre une définition. Et on se retrouve bloqués. Puis arrive Vekna, qui dit "tu les as enfin amenés à moi".
"Tes champions de Droé ont été bien perdus dans le musée d'Airain..."
(elle veut que leurs parents ne voient rien). On apprend qu'elle avait fait une prison à Muse, que personne n'a trouvé. On apprend que Fantasmagor aide Veckna, et qu'il le fait par amour.
Alors tombe de la main de Phantasmagor une petite bille noire.
Vekna promet la mort à Yaael l'Oracle.
Vekna veut nous vaincre quand on sera libre.
 
Puis on voit d'autre nous bouger, et Vekna incante des cadavres par centaines. Mais nos "nous alternatifs" sautent sur elle, et ses cadavres aussi. On découvre que c'est une illusion et que l'on découvre que les cadavres sont des élémentaires (de glaces et feu...). Vekna n'a pas d'accès ici au flux noir.
Puis le frère révèle qu'il a trahi sa sœur, parce qu'elle l'a trompé. Il n'a ici plus accès à la magie.
Puis les deux se battent.
Alors sortent des élémentaires.
 
On marche ensemble pour quitter ce combat titanesque. Vekna réussit à couper Fantasmagor, mais il se reconstitue.
On arrive à la prison, c'est une aiguille de pierre, un rocher au centre retenu par des pierres, avec une porte dessus.
Yaael fait un portail, l'illusion s'arrête au moment où vous vous séparez, et Vekna lance un éclair dans notre direction (cette fois elle nous voit !)
Cela fait très mal, mais elle est moins forte qu'habituellement.
On se retrouve tous les trois avec une immense cape sur nous.
 
Yaael tente de lancer un autre portail, pendant que les autres rangent cette cape dans le sac sans fond. On manque de mourir au prochain sort de Vekna.
Yaael réussit son second portail, puis on traverse en sautant son pont.
Puis on ouvre la porte, et on rentre et referme derrière.
On arrive au milieu d'une prison avec une femme emprisonnée. Dehors les bruits continuent. Iola tente de se soigner (mais ici les prières passent mal), Yaael de soigner S'Orcha, même souci (il doit y aller de toutes ses forces).
Iola ressort le collier pour parler à Muse. S'Orcha descend pour la toucher, mais ses doigts la traversent. En hurlant, S'Orcha entend une réponse. "Deux êtres ici éprouvent un puissant amour, qu'ils me libèrent". Je dis qu'il faut que Yaael et Iola s'embrassent sur le parvis.
Alors Muse se retrouve avec des soubresauts. Mais Muse s'étire sous la douleur, ce qui arrête Yaael.
Il dit que S'Orcha doit les rejoindre, il prend la main de S'Orcha. Il les fait joindre leurs mains en disant qu'il n'y a pas ici plus fort. Yaael dit qu'il faut le dire peut-être. Alors la tante et la nièce se déclarent leur affection.
Je dis que si ça se trouve, le puissant amour n'est pas l'un envers l'autre. Je les rejoins. Mais on n'y arrive pas.
S'Orcha propose d'escalader. Mais c'est une mauvaise idée.
Yaael dit qu'il faut qu'on fasse une déclaration, moi et Iola. Je dois parler d'Ella Ella. Je suis très gêné. Une fois que j'ai fini de déclarer tout ce que je trouve merveilleux chez elle, un fer tombe à terre.
Iola explique son amour pour Yaael, puis va se cacher. Et la seconde chaine se défait, et Muse s'écroule dans l'eau. Elle reprend alors taille humaine, puis rampe péniblement, sort de ce bassin et vient tousser. Muse, déesse de la beauté, semble bien loin de l'image qu'elle représentait. Iola lui remet le collier autour du coup. Alors Muse s'y redresse la tête, inspire plusieurs fois, puis se retrouve nymbée d'une puissante énergie, une aura rouge. Alors elle se retrouve belle, le collier a fondu dans son corps.
"Que dois-je faire ? J'ai été absente si longtemps, les prières étouffées, le désir était juste assez fort pour maintenir le fait de coopuler et les naissances. Car sans naissance, pas de combat, pas de mort, donc Bellon et Vekna m'ont fait enfermer ici, car les peuples ne s'aimaient plus. Les peuples se sont mis à se haïr, selon plan de Vekna et Bellon. Mère, j'ai souffert comme prévu, et le plan de Droé a-t-il fonctionné ?"
Alors tout change autour de nous, et alors on voit Fantasmagor empalé sur la faux de Vekna. Alors une forme dans les nuages.
"Oui, ma fille, tu n'as pas souffert en vain, alors commence l'âge du mythril, la geste des enfants de l'argile. Mes fils et mes filles mortes ne l'ont pas été pour rien. Que commence la guerre des dieux. Puisque tu t'es levée ma fille contre ton père, contre moi et les dieux !"
Vekna est en colère, nous menace en disant être une déesse majeure, Shaal disparait, Muse retombe lourdement.
 
On se retrouve avec elle dans le musée d'Airain. Elle nous demande quoi faire.
On parle du cœur d'Airain. Elle dit qu'il se l'est arraché parce qu'elle ne l'aimait pas, et qu'il ne peut pas l'aimer. On se rappelle des informations de Brenia, liée à la guilde de Carvereigh... lié au nain de Flaberne.
Je demande s'il est possible de réunir tous les dieux, mais Muse dit qu'elle a joué sa part.
Yaael se demande si le cœur est dans les forges ou non.
Puis S'Orcha se dit qu'il doit être dans sa "femme parfaite !"
On va dans les différentes salles du musée. On voit un cœur posé sur un piedestal en marbre blanc. Avec des engrenages.
Je le prends, il est très lourd. S'Orcha m'aide. Ses mains chauffent, alors qu'à moi ça m'a rien fait ! Elle saigne son sang, et tombe en saignant de partout.
Iola lâche le cœur.
J'ouvre le cœur, dedans une sphère d'énergie merveilleuse pendant que S'Orcha est en train de se vider de son sang.
Je saisis le petit cœur énergétique, et lui murmure qu'il doit retrouver son protégé qui refuse de le voir, parce que quelqu'un ici est né, nait ou naitra qui le chérira.
Tristan se retrouve nu (sans s'en rendre compte), et nimbé de la même lumière que la sphère tout entier.
Muse vient me dire qu'elle va lui apporter.
Et alors je retrouve tous mes vêtements et perds mon énergie.
Alors S'Orcha manque de mourir, et tombe chaos.
Je cours pour rattraper Muse. Dans la salle du trône de Daeria, Airain est devant. Et Muse explique que son frère doit récupérer son cœur. Il ne veut pas.
Je tente de le persuader en lui disant de me faire confiance, de sauver S'Orcha et qu'il pourra jouer autant qu'il veut avec moi, promis. Et que récupérer son cœur ne lui retirera pas ses libertés de jouer.
Alors Muse dit qu'elle va m'aider, embrasse le cœur d'Airain pour le réparer après que le petit lui ait dit qu'il était cassé de toute façon. Puis elle disparait après l'avoir embrassé.
 
Le cœur rougeoie, puis se rue sur Airain. Ce dernier se retrouve sous sa grande forme de 8m de haut. Il dit qu'il faut rallumer les forges, puis je le supplie d'aider S'Orcha. Alors il se rend dans la salle des engrenages, récupère S'Orcha, va dans la salle des moules et récupère un mini moule. Puis il saute dans les forges (40 m de haut).
IL y a là 3 grandes statues, l'une d'Airain. En bas des statues, des appareils. Airain demande ses larmes, je la tends. Yaael nous fait un portail.
Le dieu dit que Fantasmagor, Droé et [...] ne sont pas morts en vain, et qu'il nous attendait, nous les porteurs de Mythril. Alors les larmes se retrouvent rougeoyer. Airain demande à sa mère, qui l'autorise en disant que le temps est venu pour l'âge du Mythril et que les héros devaient se lever.
Alors des statues partent du Mythril en fusion, permettant de générer 2 lingots et un tout petit peu de Mythril en Fusion, qu'il met dans le moule. Le moule s'aggrandit, et il y met S'Orcha dedans. Elle hurle, ses veines se changent en Mythril...
 
Elle sort avec une énergie renouvellée.
Airain regarde les lingots et demande qui doit les forger. Nous disons que ce sera Brenia.
Il nous dit que ce sera fait.
Il ne veut pas que S'Orcha se courbe devant qui que ce soit, puis bondit et traverse le plafond de sa forge avec ses deux lingots dans la main, parti à la recherche de cette Brenia.
On regarde S'Orcha, elle semble avoir des traits dorés qui parcourent son corps, n'a plus du tout une tête de mort vivante, et a fin et soif.
Je lui laisse des rations.
Je vérifie, plus la moindre goutte de Mythril au fond du moule !
 
S'Orcha est en forme. Je demande le matériel pour faire le griffon, Yaael échoue pour un portail et me tend ensuite sa bague. L'aigle est intact, pas de blessure ! On s'envole, on se retrouve dans les montagnes du Lesautum, pas d'être vivant. Pas de tour blanche. Mon vol est doux, le but est de reconnaitre l'endroit.
On part en quête d'un village, au pied de la montagne. Ça va demander des jours.S'Orcha chasse à l'aide de Yaael, moi avec Iola. Le premier groupe réussit à obtenir un dahu, nous que dalle. On le fait cuire. S'Orcha a trouvé du bois et Yaael a trouvé avec mon aide un magnifique abri pour la nuit. On a encore faim, Yaael trouve encore un lapin de justesse. On mange et on s'endort, épuisés et endoloris dans la grotte.
Iola a du mal à s'endormir, moi je dors.
 
Lendemain, on a dormi. S'Orcha chasse avec réussite, Iola se soigne très bien puis me soigne. Yaael trouve pour une personne. Iola trouve des racines.
Je demande s'il est possible de prendre la cape. Elle est dégueux, on a lave, c'est un grand plaid magique.
Yaael peut l'analyser : la magie du flux noir de S'Orcha a entâché les propriétés magiques de l'objet, qui est lié aux plans élémentaires, de la magie blanche. La tâche n'est pas partie au lavage. Iola tente de la faire retirer. Mais la déesse dit que soit on aide à la guerre, soit on rentre, mais qu'elle est occupée.
 
Iola demande à l'aigle quelle date on est, mais il ne réagit pas. Ensuite on monte l'aigle. On le somme de prendre la vitesse maximum et de ralentir en 1312 et 8 mois après le grand cataclysme. Alors on voit les guerres, les mouvements des continents, un immense dragon vert qui nous regarde, puis disparait parce que pas le même temps. Le monde se reconstitue. Le ciel s'obscurcit, comme si la nuit durait sans fin. Puis la lumière revient. On vole plus lentement maintenant, arrivant sur une terre familière. Finies les mailles du temps contradictoires. Notre temps, ou presque !
 
Il doit nous attendre encore plein d'autres aventures. D'autres héros, qui ? La garde d'écaille, celle de la justice ?
L'oiseau ralentit peu à peu, on arrive au dessus d'une grande forêt paisible... la Sylvenoire... ravagée.
Deux armées s'y battent ! L'aigle s'y plonge.
 
Je tire sur les rênes, manque de rater mais je réussis à sauver tout le monde d'un beau geste. L'aigle alors disparait, et à sa place la hache et la tiare... et les bagues. L'aigle n'existe plus, il a été créé pour nous ramener à notre temps. Merci Yaael d'avoir tout dit à Vilgus !
 
 
 
 
 
 
 
== La déchirure insurmontable/Une blessure de trop ==
 
L'atterrissage a été rude. On regarde autour, j'ai de la barbe (longue) suite au transport, nos cheveux sont tous drus et en bataille, comme si le temps avait repris effet sur nous pour rattraper une minuscule portion de ces 2000 ans. L'aigle a disparu pour toujours, et nous avons récupéré nos objets magiques.
Nous sommes quelques heures de marche de la Sylve (qui ne brûle plus, ouf !) : de nombreux arbres abattus + de nombreux corps. On est, à vue de nez, à 13 j de Delkis, 4j du castelet de Morgloff, 5 j d'Ella Ella.
 
Yaael nous met en garde : à cause des mailles du temps, des choses ont peut-être changé ici.
On est dans la grande plaine, début d'après-midi. Il fait bon. Iola va chercher des baies, S'Orcha chasse deux lièvres qu'elle mangera à elle toute seule. On entends dans le vent des bruits d'arbres, des combats dans le nord de la Sylve. On décide de s'y rendre (moi je voulais pas, mais le détour n'est "que" de une heure). On arrive à une scène type "Thrinaël vs pic noir", à savoir des corps percés de flèches, majorité d'humains et elfes. Yaael reconnait les blason des Niawle, et les trois conques des Raddocks. On ignore qui est l'allié et qui est l'ennemi. Iola remarque les marques de morsure sur certains cadavres humains, ils semblent avoir été vidés de leur sang. S'Orcha pense à la prophétie, aussi en conséquence je me sens de plus en plus mal ("les enfants dévoreront leur mère !"). On voit des elfes aux cheveux roux (pas commun) avec des crocs (non je n'en ai jamais eu, ce ne sont pas mes enfants !).
Yaael me dit de me préparer au pire. On marche, je suis devant et on est fourbus. On passe la nuit, RAS. Iola fait la gueule à Yaael pour l'histoire de Muse et le "son amour n'est pas assez fort" qui s'est révélé.
 
4 jours plus tard, on est dans la Sylve. IOla nous soigne, et s'éloigne alors avec Yaael pour discuter. Je m'éloigne d'eux encore plus. La Sylve autour de nous est dévastée, je reconnais le chemin, je ne ralentis même pas même si Yaael et Iola ont ralenti. Je vois, caché, une elfe avec un arc à la main, qui nous observe en silence dans un arbre. Je préviens silencieusement S'Orcha, qui la tue d'un vif coup de javeline. L'elfe a les cheveux roux, tombe raide morte, son carquois s'éparpille. S'Orcha récupère arc et flèches, Yaael et Iola n'ont rien vu et continuent de discuter dans leur coin. Personne d'autre, l'orc s'excuse envers moi, mais je réponds sèchement que ce n'est pas ma fille parce qu'elle a des crocs ! Je file à toutes jambes en direction du bosquet sacré.
 
L'arbre fier est doux est déraciné. J'arrive à ses racines, et aperçois une forme lovée dans l'arbre, je vais la voir rapidement MAIS en silence. Yaael fait son armure. Je découvre une belle elfe aux cheveux roux en train de dévorer une chouette, elle lui suce la sang. Je lui saute dessus et la menace. Je demande où est Ella Ella, elle me dit "Père" dans une langue que je comprends alors que pourtant ce n'est pas la mienne, puis m'annonce qu'ils ont dévoré leur mère.
Et qu'elle peut me le montrer. Je la transperce de mon épée, et cours sans écouter mes compagnons qui m'appellent. Je vois le corps sec et déséché d'Ella Ella, et me mets à hurler.
 
Alors sans m'en rendre compte, j'explose en flammes violentes, mes vêtements et mon sac brûlent tout entier, ma voix semble faite de mille voix. Je deviens lumineux, j'étais étincelle avec le cœur d'Airain, mais là je suis lumière sombre.
Mes compagnons se prennent mes flammes, et tout le monde se retrouve téléporté.
 
On se retrouve dans un monde rocailleux, une cité, un paysage désolé de roches et de ruisseaux dont l'eau est visqueuse et dégueulasse. Je suis illuminé d'une énergie, j'ai fini de pousser mon cri. On entend alors autour de moi, raisonner dans les rochers, des petits cris. Iola me pose alors une main sur l'épaule, alors que je me remets à crier et criser. Iola manque de se brûler, tandis que des créatures au loin s'envolent pour venir me rejoindre à mon cri. Yaael, S'Orcha, Iola tentent de se protéger.
 
Je recrie le nom complet de Ella Ella, alors que les créatures se posent à qq mètres de nous. Je hurle "Ella, revient !". Oh, je ne m'en rends pas compte mais mon corps est nu depuis que mes vêtements ont brûlé. (En fait, je n'en ai rien à foutre, c'est mon nouveau credo). Arrive une créature qui déclare "Prince, que nous amènes-tu ?". Je ne l'écoute pas, et lui hurle en retour de m'amener à Ella Ella, avec violence, rage, en pleurs. J'en appelle à Droé, à Airain, et leur crie que je les ai sauvés ! Qu'ils me doivent de l'aide... pas de réponse.
Une voix féminine arrive alors et s'énerve de ma mention des dieux. Elle a d'énorme ailes, et me demande qui je suis. Je hurle que j'exige qu'on me ramène à la Sylve, et sans que personne ne comprenne pourquoi nous revoilà dans la Sylve.
Je m'effondre sur le corps meurtri de mon aimée, dont l'air semble indiquer qu'elle a été terriblement dépecé/défigurée à sa mort. Mais alors le corps de mon aimée se réduit en poussière, et l'intérieur est déjà empli de la vie nauséabonde propre à la décomposition. Je m'effondre alors en hurlements et en larmes. Je lance alors ma diatribe véhémente contre les dieux. Iola fait en parallèle des prières que je n'entends pas (elle entends la voix d'Arauchnée qui ne veut pas être contactée, et qui dit que ce qui m'arrive est bien fait pour moi. La druidesse se garde bien de me le dire).
 
Yaael part interroger l'elfe rousse tuée par S'Orcha, il apprends quelle est née il y a 5 mois (donc on est revenus 5 mois trop tard), que son père est le Prince Trist (COMMENT LE SAIT-ELLE D'AILLEURS ?), qu'elle n'est pas partie avec l'armée parce qu'elle avait faim, que l'armée est dirigée avec bienveillance par Aerin Qwandaraeth, que Chaethira Enraleï est partie avec elle. Elle refuse de répondre à la question "qui est à la tête du plan démoniaque" et le but des généraux est de se venger de l'oppression humaine. "Se venger, boire leur sang... ah non, ça c'est le nôtre" plaisante-t-elle. Le prince Trist, c'est son père, Tristan, qui est un démon. Et que si je me réveille maintenant, c'est à cause de la tristesse, étant abandonné encore et encore, que la bonté m'a quitté. Parce que je suis seul.
Yaael sent l'âme de cette personne retourner dans le corps (contrairement aux âmes humaine/elfes qui s'évanouissent), ce dernier s'illumine brièvement avant de perdre son éclat.
 
L'elfe raconte aux autres qui je suis, S'Orcha me défend, elle dit que je ne suis pas un démon, que je suis forgé par Airain. Yaael dit que la bonté m'a quittée et que je suis un démon. Iola dit qu'il faut juste que l'on m'aime et me soutienne. S'Orcha se montre alors douce avec moi. Je m'engueule en retour avec eux quand ils tentent de me secouer, et traite Iola de "pire sorcière de l'humanité". Je me coupe avant d'avoir fini ma phrase. Yaael me ramène un bout de miroir trouvé dans l'arbre, je me vois alors avec la peau cuivrée, 4 canines grandes, couleur de peau changeante. Et vous savez quoi ? Je n'en ai rien à faire.
 
Seul le métal de mon équipement est resté. C'est avec horreur que je me rends compte que je n'ai plus les flûtes. Plus les médaillons de ma famille... plus... rien. Il ne reste que la rapière, le diadème, un peu d'or épars et les grèves. Je ne m'en occupe pas, pris d'une idée : et si tous les arbres étaient morts, ce qui aurait empêché Ella de revenir ? Alors il suffirait de prendre tous les glands, toutes les baies d'ici, de les planter et d'accélérer le processus pour qu'elle ne revienne... Mais non, je vois qu'il y a encore des arbres vivants, et pourtant elle n'est pas là... Je tombe au sol en hurlant un "non" de désespoir. cela veut dire que replanter ne suffira pas. Plus tard je me rendrais compte qu'il faudra tout de même essayer...
 
Iola de son côté, sans me demander, a fait un autel autour du corps lacéré de mon aimée.
 
De mon côté, j'entends un nouvel elfe dans la rivière. "Père ?", lance-t-il avec plus de douceur que de malveillance. Je crie que je ne veux plus jamais entendre le mot "père", et lui saute dessus pour le mordre et le tuer. Le gout du sang me fait du bien (+1 aux dégats momentannée). J'ai envie de plus ! Tellement plus !
Mais je me remets à pleurer, et lâche le corps qui part se perdre dans le cours de la rivière.
 
Yaael explique de son côté qu'une armée est dirigée vers la Féérie. Ils regardent si le portail se trouve encore ouvert : non, le portail est effondré (donc tout passage vers la Féérie est bloqué). Je trouve une autre elfe, et reviens vers Ella Ella quand je n'arrive pas à rattrapée cette nouvelle enfant déchue qui s'est enfuie devant moi. J'avise les grèves, me dit que plus aucun monstre ne m'échappera donc je les remets à mes pieds. Puis on s'engueule avec les autres. Mon plan initial : aller en Féérie pour revoir Kronozia. Puis Yaael m'engueule et comme le ton monte entre nous, je m'enflamme encore et il prend sa forme spectral. J'aurais dû m'en ficher, mais face à ma fatigue cela semble faire effet.
 
Arrive alors ma mère, mais en trop jeune. Je comprends avec effroi la supercherie, et elle me parle de ma "vraie mère" qui lui a confié une tâche en disant que le lendemain elle dirait le contraire. Puis elle me serre dans ses bras et me parle avec tendresse. "Tu peux mettre fin à mes jours maintenant". Elle se transforme en succube, puis m'insulte car elle cherche à mourir (elle fait exprès de prétendre avoir tué Ella Ella). On combat alors, je la mords (+2 en dégats puis +3). Yaael intervient pour lui dire de partir, prétendant qu'elle a échoué, ce qui énerve encore plus la succube. S'Orcha l'achève. "Enfin", murmure alors la femme.
Les autres me convainquent d'aller voir ma mère (la vraie, pas la génitrice). Je demande à rester seul, et me rends à l'autel pendant que les autres partent en avance. Je pleure, et parle à ma défunte femme. Alors un mougni triste est présent. Il prétend (de ce que je comprends) pouvoir m'aider, et m'envoie sa poudre quand je dis que je croyais l'amour plus fort que tout. Dans l'instant, je me sens mieux. Avec de l'espoir, je saisis le mougni et cours rejoindre les autres pour leur dire qu'il sait comment faire revenir Ella Ella. Je me retrouve alors à jeter un œil sur Yaael et en tombe amoureux. L'elfe me garde loin à l'aide de son bâton, et Iola fait un anti-charme. 30 min plus tard, je m'en retrouve délivré (Yaael me convainc de boire ce truc et "par amour" je l'avale d'une traite). Mon visage redevient horrifié, et je m'énerve en lançant qu'on ne parle plus jamais de cela. Ce qui arrange Yaael (et Iola aussi).
POur la liste de mes affaires retrouvées : l'or, qui ne m'intéresse plus donc je le laisse à S'Orcha. Iola a trouvé la carte du lutin des merveilles. Tous les bons au porteur ont cramé. J'ai la circlette, mais plus de médaillon de ma mère.
 
Alors commence mon renfermement. Je reste loin des autres, le plus loin possible, marchant à côté sur plusieurs dizaines de mètres d'écart. Yaael discute du fait que la voix aux ailes était Malcanthet, et il pense que je suis son fils, le prince démon.
S'Orcha se marre et m'appostrophe en déclarant que c'est drôle. Je m'en contrefous. À note que je suis toujours nu, et que je n'ai pas froid. Ils finissent par m'acheter des vêtements, je les regarde sans émotion, et m'habille devant eux sans la moindre pudeur. Je suis éteint au fond de moi.
 
 
4 jours après, en plein chemin, retour de discussion entre Yaael et Iola qui avait été interrompue. Je me rends alors compte que la douleur et la tristesse des autres (celle de Iola notemment) me fait du bien ! Tous les paysans malheureux que j'ai croisés aussi m'ont apporté du réconfort malgré eux.
Alors, pendant que le couple parle, je m'approche silencieusement. Je finis par me rendre compte que Yaael ment (malgré lui ?) quand il prétend avoir vu Ceelan une seule nuit. Je lance alors "Cessez de vous mentir... Yaael, vraiment... une nuit ?". Le couple sursaute, m'engueule, Iola me dit de rester loin et de m'occuper de mes affaires. Je lui rétorque que je voudrais bien, mais que leurs émotions suintent et que leurs mensonges raisonnent dans ma tête. Je m'en vais alors. Je me rends compte que plus ils sont malheureux et mieux je me sens !
Quelques minutes plus tard, je reviens les écouter en douce mais Iola m'engueule, elle était alerte cette fois.
 
Quelque jours après, mon apparence humaine revient peu à peu. Aussi, S'Orcha se sent plus triste (elle avait développé un crush détestable sur mon corps démon). Mais comme elle est triste, je me sens un peu mieux. En revanche, le rapprochement Yaael et Iola ne me plait pas.
 
Nous arrivons chez Morgloff : un chateau avec plusieurs tours, mais surtout, une tour étrange de 4m de haut, à moitié effondrée, déposée là comme si elle avait été téléportée d'ailleurs, même sa forme et ses pierres ne collent pas avec le reste. Elle est plus évasée. On reconnait alors le haut de la tour de chez Tyrane (où était ma famille !!!).
 
On toque, je rentre sans frapper, la tour est vide. Ce sont bien les bons meubles de la tour. De la poussière partout, des vitres brisées, la charpente a souffert... et surtout, personne. Désintéressé et inquiet, je ressors.
Les autres discutent pour comprendre ce qui est arrivé, ils pensent à une téléportation de masse. Le reste me rejoint, et nous allons alors au castelet. On réveille à l'entrée un homme en armure, Morgloff est absent et refuse de nous dire pour les Crasmar. Mais je me présente.
 
Il déclare que je devais le dire plutôt ! Il va faire chercher ma famille, mais déclare qu'on ne doit pas entrer. Mon frère court en criant de joie, et demande à l'entrée avec fébrilité : "Si j'ai deux pièces et que j'en dépense trois, qu'est-ce qui reste ?"
Ma réponse immédiate : "toutes celles que tu as cachées sous le lit, bien sûr !". Mon frère crie de joie et ouvre la porte pour sauter dans mes bras. Je le salue avec chaleur.
Quand ma mère arrive, je me méfie (à cause de la démone). J'accepte le câlin de sa part, mais je suis plus froid. Je dis être fatigué, et qu'on doit discuter. Ma mère nous amène à une salle à manger. Quand ma fratrie me regarde, je souris, me montre joyeux. Mais je ne souris plus quand ils regardent ailleurs. La soupe servie est excellente ! (j'en mange 2 cuillères puis je n'ai plus fin, dégoûté). Je prétexte un manque d'appétit.
Yaael demande : Morgloff est parti il y a des mois pour sauver Graar, puis est revenu et encore reparti.
 
L'une des servantes s'assure que le repas me convient, et je constate que sa peau semble alléchante, elle me donne envie de la manger. Je demande à être amené à une chambre, je ne me sens vraiment pas bien. Ma petite sœur Myrtille m'accompagne en me tenant la main, ma mère nous emboîte le pas. Quand je me rends compte que mon appétit de sang est aussi fort avec ma petite sœur, je suis pris d'un violent dégoût. Je demande, un peu froid, à ma sœur de sortir, qu'elle demandera à Iola de lui lire une histoire plutôt qu'à moi. Si besoin, qu'elle n'hésite pas à frapper Yaael pour le faire pleurer, lui dis-je en plaisantant (à moitié). Seul avec Éléanore, je demande à ma mère si je ne suis pas d'elle. Elle pince ses lèvres, avant de me dire que je ne suis pas prêt. Elle prend alors congé.
 
 
 
NOTE : j'envisage de m'enfuir cette nuit. Mais, par crainte de ce que je vais faire, je pourrais demander à S'Orcha de passer la nuit à me garder. C'est le moins risqué. Sinon j'irai m'enfuir prendre l'air et testerai mes ailes.
 
 
 
 
La main de la justice arrive au Castelet, et entend des éclats de voix (nous). (Anta est à Laelith, elle avait une mission)
On part vers l'Est, la main arrive du nord. Il est une heure du matin. Ils voient que je suis énervé, potentiellement agressif, et que Iola est stressée.
Elle arrive et voit ma source de lumière. Elle voit que je suis BG et roux, et voit Iola (mais ne peut pas voir que c'est une druidesse) et la reconnaît humaine. Elle révèle qui on est par télépathie, et qu'on se dirige vers la Sylve noir.
 
Nous entendons alors des chevaux. On se cache. Une voix dit "nous savons que vous êtes deux, nous venons en paix". Je m'énerve face à leurs demandes. Elles se présentent. Je m'énerve de leurs prophéties. Je révèle que ma femme a été tuée.
J'apprends qu'il y a une Cravenkorn (il avait tenté de nous flouer). On est encore moins contents.
 
Je m'assois pour discuter, mécontent. On discute, elles voulaient voir Yaael, et nous demandent des choses sur l'œil. Je demande si elles sont contre Veckna.
On apprend que la prophétie consiste à réunir de nombreuses gens. On révèle qu'on a pas choisi d'avoir l'œil. Mention du réveil du contestant, ainsi que de Serena Oga qu'elles détestent.
 
Théo me demande si je connais mon ascendance. Je m'énerve.
On nous parle des prophéties, des dieux (même avec les anciens noms). Elles prétendent avoir un moyen de guérir Chronozia. On discute. On apprend que la Gimmy qui a fait la prophétie dans le labyrinthe de Féérie leur a fait un dessin d'elle, il y a sa signature.
On part ensemble, en direction de la Féérie. Je pense que cela peut servir à sauver ma femme, et ça implique de passer par chez moi.
 
On fait un feu pour dormir. Théo me regarde avec circonspection. Elle vient me voir. Mon frère me parle, il me parle de Chaos, de lutter contre mes parents. Il parle de mes pouvoirs, révèle que je suis le prince Triste. IL veut que je l'aide. Tout le monde a entendu les choses qu'on a dites. On échange à ce sujet.
Je vais me coucher loin de tout le monde.
 
Lendemain, je mange une des baies de Iola. Les autres découvrent avec étonnement le principe des baies. La fille de Kravencorn discute avec Iola, elle prétend que son père n'était pas contre nous.
Lendemain, Isolde est de plus en plus nerveuse. Je sonde leurs émotions, Théo est méfiante mais aussi empathique, entre colère et Tristesse. Isolde est contrariée, impatiente, en manque. Sabaah est impartiente, enthousiaste, pleine d'espoir, Obérine est d'humeur grise (pas de haine), son seul point de lumière est Théo, et Iola se sent seule, triste d'être loin des siens, angoissée. Quand je sonde Théo je ressens une colère terrible qui ne vient pas d'elle, presque aussi grande que la sienne.
Je ricane de mon frère, qui dit de rester focus. Je me sens plus heureux.
J'avance de plus en plus vite auprès de la Sylve.
J'accèlère, Sabaah me talonne (elle arrive à courir vite). Je reste sombre devant la tombe. Les autres se recueillent devant, rares sont celles qui savent qui elle est.
Iola trouve des champignons mais cela ne fonctionne pas, je vois qu'il n'y a pas mes enfants. Je déclare à ma femme que je la ramènerai et qu'on sera bientôt réunis. Puis je me détourne et rejoins les autres, les prévenants de la potentielle présence de mes enfants.
On discute de Tyckliss, on met au point nos infos à leur sujet. Elles tentent de prier Kronozia (vu qu'il y a discension entre nos avis).
Elles entendents alors : "J'étouffe... Elle a gagné... j'étouffe. La fleur..." Puis plus rien.
 
Sabaah sort alors une fleur que l'on reconnait. Celle que Shaal avait donné à sa fille. On va pouvoir REMONTER DANS LE TEMPS !
On apprend que Sabaah est la petite fille de Kronozia et de Korellon, d'où son héritage qui est cette fleur. Il s'agit de mettre fin au règne des Kazéliths. On apprend que Lénix est le descendant des Dhuil. Il s'était déguisé par magie.
On nous parle de Toriel, épouse de Lénix.
 
On apprend que telle Lazlo, Sabaah a déjà rescucité.
 
On pense que pour ouvrir le médaillon il faut que Sabaah se départisse de sa colère. Je tente de lui infliger de la joie en même temps que Iola l'appaise. Elle devient gaga et prête à pardonner à tout. Mais ça ne marche pas.
 
Je reviens vers le souterrain, et tente de le creuser. Je prie ma femme en tentant de l'ouvrir. Iola tente d'apaiser les autres.
Pendant ce temps, Obérine creuse par magie. Isolde depuis loin derrière les arbres, prie pour avoir un indice divin. Dieu qui lui révèle qu'elle suit des impies, et que "les dieux en question n'existe pas ou n'existe plus. Le nom mentionné ne doit plus l'être." Seul le tétra-panthéon vaut le coup parait-il.
 
Nouvelle tonne de terre qui est vidée. On voit une petite lumière. Puis elle finit d'ouvrir l'endroit. On distingue une lumière et un passage ouvert. On veut y aller. On descend. On entend des bruits étranges. L'herbe est verte, très dense, de la mousse. Plantes bleutées, violacées, verdâtres. Une chanson en sort. Les fleurs semblent nous regarder, et des créatures se cachent. Ce sont les mougnis.
L'un parle à Iola et dit son prénom, il la reconnait. On apprend que Chronosia et Arauchnée se sont combattues et le Primarbre ne va pas bien. Des elfes sont venus avec des flèches et ont tué la reine Marguerite. Arauchnée a embarqué Chronozia dans le primarbre. Plein de Mougnis arrivent.
 
Je suis resté loin des Mougnis, les autres se sont retrouvées dans les spores. Isolde devient amoureuse de Iola. Cette dernière récupère des spores, alors que Isolde la drague. On a attaché Isolde, et 40 minutes plus tard Iola a terminé sa potion. Elle la fait boire à Isolde, qui récupère ses sens.
Elle ne veut plus en parler. On débouche ensuite sur une forêt, la Féérie. Bel état, avec quelques arbres cassés.
 
Iola échoue à se transformer en animal, mais Obérine réussit. Elle remarque à l'horizon le Primarbre (gigantesque), à une semaine de marche. À une heure de marche, le palais de la reine Marguerite. Théo ne comprend pas les arbres cassés, mais c'est récent. Obérine a aussi vu le labyrinthe. Je leur parle des portails de téléportation.
Isolde a remarqué que les arbres brisés ont une sève verdâtres + des traces de pas énorme. C'est sans doute l'arbre géant qu'on avait affronté chez Ella Ella.
On part vers le palais de Marguerite.
 
On arrive au labyrinthe, de 4 m de haut. On a pas de cheval, pour info. Certaines tentent de tailler la haie (Théo), mais elle repousse. Obérine tente de s'envoler, mais un mur invisible l'en empêche. Isolde tente de la cramer, mais des branches fouettent le feu et toutes les branches du labyrinthe se ruent sur nous. On cours en arrière, le trou se rebouche et on discute de quoi faire. Le palais était au centre du labyrinthe.
Iola tente de parler à la haie, mais échoue. Elle se fait insulter.
 
Isolde tente d'intimider la haie. Elle lui répond "et la politesse ?". On doit se montrer plus polis. Mais ça chauffe pour Isolde. La haie la frappe.
Saabah tente de calmer la haie, et avec mon implication qui mentionne Ella Ella (qu'elle a connue) elle arrive à la convaincre. Alors cette dernière nous ouvre le chemin.
 
On entre. Je tente de parler encore à la haie, mais elle refuse de nous aider plus. On avance dans le sens plus proche du palais. Je passe devant en éclaireur discret. On arrive à une petite cabane. J'aperçois deux petits être velus en partie de carte, attablés. 60 cm de haut.
On envisage de ne rien leur demander, pour éviter n'importe quoi.
On passe sans être vus, et on continue. 10 minutes après, cul de sac. On revient demander le chemin aux créatures.
Je l'intimide (très brillamment) puis vérifie qu'il ne ment pas, il ne sait rien. Je le lâche, et Obérine me précise qu'elle peut lire dans les pensées la prochaine fois.
Nouvelle intersection. On reprend à droite. On a dépassé une heure de marche. On redemande à la haie, mais elle refuse toujours.
 
Arrivons à un pont de singe, avec un gouffre en dessous. Les planches sont abimées. Obérine se lève dans le ciel, prend la corde et l'envoie de l'autre côté pour nous faire passer. On se rappelle qu'on ne peut rien manger d'ici. Obérine accroche la corde comme elle peut, et tente de la tenir attachée.
Quand elle passe le pont, une foule d'applaudissements, des tout petits lutins commentent en disant "pourquoi vous traversez pas ?".
Je passe la main sur le gouffre et me rends compte qu'en fait il y a un sol invisible. Je passe en même temps que Sabaah qui a peur de tomber du pont, et qui me voit passer dans le vide.
 
On se retrouve dans un cul de sac. Demi-tour, et on continue de longer la droite jusqu'à l'intersection. On prend l'autre chemin. On arrive devant un cul de sac avec un cercle doré. Cercle de téléportation. On propose de s'arracher une dent pour attirer la petite souris et lui demander de l'aide. Iola tente de s'arracher une dent, mais n'en a pas le courage. Isolde le fait de son côté, de sang froid.
Un frémissement dans la haie au bout de 5 minutes, puis une voix qui fait "Je peux pas résister, c'est plus fort que moi... c'est injuste."
La petite souris, qui tend sa petite main vers la dent, nous dévisage moi et Iola... elle s'étonne qu'on soit encore là. On lui donne la dent s'il nous donne un moyen d'aller au primarbre, et s'il nous explique ce qui lui est arrivé ainsi qu'au palais de la reine.
La souris dit que tout le monde est mort. Papy Torus, tous... pendus. Et que le Primarbre est aussi le bazar. Les deux déesses se sont battues pendant 10 minutes. Arauchnée a vaincu. Ici, les ennemis sont les force de Shaecira, une elfe aux cheveux noires accompagnée d'un homme monté sur un tigre + des elfes à la peau blanche et d'autres au cheveux roux. Elle traque la résistance. Arauchnnée ne s'y est pas opposée.
Le portail mènera au palais, ce n'est pas le bon portail, il faut l'éviter.
Obérine fouille dans son esprit mais échoue, et on donne la dent (elle est addict). Elle nous emmène au Primarbre. Elle nous donne un bout de fromage. Qu'on se partage.
 
La peau d'Isolde se couvre de tâches brillantes. Puis est transformée en souris (à tâches). Iola aussi. Moi je me transforme en souris sans particularité. Obérine a des choux de bruxelle sous la peau qui sortent, pas du tout douloeux, puis se transforme en souris recouverte de choux de bruxelles. Théo réduit de taille et devient la moitié de sa taille, avant de devenir une toute toute petite souris. Sabaah n'a pas mangé.
Mais elle mange ensuite et devient verte, avant de finir souris.
 
On disparait sous la haie. La souris nettoie la dent, et dessus une porte commence à se former, avec une clanche/poignée, et il ouvre la dent. On va voir le palais de la souris, construit uniquement en dents. Avec plein de sculptures en dents. Il nous fait arriver sur un balcon, et nous montre l'arbre qu'Obérine avait vu : le Primarbre. À quelques heures de marche. Pas possible de nous soigner. La souris s'approche d'Obérine et demande quelques petits choux. Ce sont des choux magiques. On prend congés, et je dis en partant "vive la résistance". Elle nous prévient alors qu'elle est énervée d'être seule (une bête histoire de jalousie).
 
Elle pense que Chronozia est à l'intérieure du Primarbre et sait qu'Aurauchnée est enfermée ; la souris est le gardien du Primarbre mais en vrai elle n'a pas confiance en elle. Je lui dit que le vrai courage n'est pas d'intimider mais la valeur du cœur.
 
 
Quand on sort du palais, on redevient humains. On doit s'accrocher aux cordelettes pendant qu'on est encore souris, et des petites goutelettes sont mises régulièrement pour nous raffraichir les patounes. Puis on récupère nos formes, mais avec les malus.
 
On marche et on aperçoit au sol d'énormes branches qui ont fait des trous gigantesques dans le sol. Le Primarbre est bien déplumé. Je récupère une branche verte. Iola tente de récupérer une branche pour faire des talisman à enchanter. Moi et Obérine tentons d'aider Iola à tailler les talismans. Isolde ait un dispel magik qui libère Isolde de ses choux de Bruxelles. De même, Théo retrouve sa taille par cette magie.
 
Je propose que Isolde nous libère moi et Iola, au cas où on exploserait. Isolde se fait aider par Obérine et me libère d'un sort dont j'ignorais la nature. Elle tente ensuite de détecter la magie chez Iola, et voit une magie divine, mais impossible de savoir ce qu'il fait. Elle échoue à aider Iola au début, mais se reconcentre et réussit avec aide à la libérer de cette étrange magie.
 
Je regarde autour de moi, et vois voleter des créatures. Elles sont encore loin, de formes humaines. Des Dryades. On doit se cacher. On se cache, j'indique la distance des gens (100 m). On est 3 cachés. Les créatures arrivent, une douzaine en volant. Elles foncent vers nous, équipées d'arc. Les 3 cachés ont l'initiative.
 
Je me mets à infliger de la joie à une dryade, qui est alors vulnérable et détourne l'attention de ses camarades. (Je ne suis toujours pas détectée). Obérine contrôle l'une des dryades et la pousse à attaquer ses alliés. D'autres attaquent ma dryade que j'ai rendue vulnérable. Théo se bat en demandant une protection, mais échoue sous la perturbation. Iola lance un Doromei sur l'une des dryades. Isolde fait une prière pour inspirer les alliées, superbe, mais personne ne répond (la Féérie !!).
Je redonne à une autre dryade de la joie. Obérine fait transpercer à l'une de mes deux dryades via une voisine. Puis elle en tue une d'un simple regard( mind blast). Les dryades touchent Iola malheureusement, et Isolde manque de se faire toucher mais Théo s'interpose. Obérine mind blast celle qui rigole encore et la tue.
 
Je réinflige de la joie sur l'une qui est très vulnérable. Iola prie pour préparer des racines qui vont grimper dans les arbres. Mais aucune communication n'est possible avec Chronozia. Théo les irrite en les incitant à venir se battre au corps à corps. Isolde les enflamme alors, les réduisant en cendre. Obérine fait tirer sa marionnette sur une voisine, en la tuant du même coup. Saabah tire sur une dryade et la fatigue un peu.
 
Trois s'enfuient alors. Je récupère un arc et des flèches. Obérine dit à sa dryade qu'elle va regarder dans son esprit, puis qu'elle doit partir sans attaquer. Je la désarme (et jette les armes plus loins).
Obérine apprend qu'elles sont à la solde de Shaethira Enralei, cheffe des flèches d'Argent. Elle était avant sous les ordres de Marguerite, mais plusieurs alliées se sont vues tuées. Donc elles ont changé de camp. Aerin Qwandaraeth a été vue à côté de Shaethira. Elles ont pour ordre de détruire toute résistance et toute vie. Elle n'est jamais entrée dans le Primarbre, beaucoup trop peur. Obérine la libère et l'autre fuie.
 
Moi et Iola partons en avance, face à la cruauté de l'équipe. On avance. Iola soigne Isolde. Les gens demandent qui est Qwandalaeth, on leur explique. Iola termine ses statuettes.
 
 
 
=== Le retour de Tristan ===
Tristan sort du portail, il n'y a plus personne. Il suppose que c'est parce qu'il est sorti une semaine trop tard. (mais en fait, avec le temps contradictoire, il est sorti avec plusieurs jours d'avance)
Tristan revient le matin chez Morgloff, S'Orcha le croise. Il lui révèle ce qui est arrivé à Iola. Elle comprend pas, et fait chercher les autres. Je leur annonce que j'ai découché dix jours. Passe une gnomette.
Myrion est une amie de Morgloff. J'annonce tout ce qui s'est passé.
Quand je parle de plan démoniaque, un vent puissant arrive. Un énorme trou béant arrive dans l'espace, et Leila Ousibi entourée de squelettes débarque.
"Levez-vous, Tyrane de Tyon, réveille-toi !"
Puis Leila leur a apporté leurs affaires. Et leur dit de ne plus jamais faire de coup bas au cercle d'Orlaf.
Yaael demande à obtenir un permis. Elle va lui faire un faux.
 
Elea a transformé une statuette en Caracal.
Je vais me coucher, je suis claqué.
 
=== La fin de Iola ===
 
Nous sommes en chemin vers le Primarbre. On discute de comment soigner Arauchnée et Chronozia.
On apprend qu'elles ont une perle, avec des pouvoirs divins. On demande à la voir. On parle de la perle, est-ce celle d'Onysséa ?
Je raconte ce dont je me rappelle, et pendant ce temps Théo lance des cailloux sur les animaux, mais on l'arrête. On discute des premiers dieux, du grand cataclysme. De Drohé. On parle de l'altération de Chronozia par le Grisombre. On parle de l'amour de Korellon. Arauchnée a emprisonné Chronozia dans le Primarbre. Elles semblent perverties. On mentionne Ticklyss, les Guenaudes qui l'ont pervertie. On discute de Vilgus, de notre voyage dans le passé, du pacte avec Vekna. On parle de la façon dont elle corrompt les gens. On parle de la façon dont elle tente de rendre les gens en colère contre elle.
 
Si le livre n'avait pas mentionné Yaael dans le passé, le père de Yaael n'aurait pas cherché à réaliser la prophétie et donc à l'envoyer dans le passé. On pense que Vekna a encore de l'espoir de le récupérer.
 
Je leur parle du Primarbre.
 
Mes parents sont Nocticula et Asmodée/Bellon, mais j'ai été porté par Malcanthet (ma sœur mère porteuse). Bellial a été porté par Nocticula.
 
Iola prie une heure pour faire des amulettes. Elle réussit à en faire 2. On arrive au Primarbre. Le Primarbre semble être troué, on suppose que Chronozia en est l'origine dans son combat avec Arauchnée.
 
Iola tente de se transformer en griffon, elle réussit avec brio, 8 mètres de long. Je monte sur son dos. Obérine écoute Iola et traduit. Elle s'envole. Je repère l'endroit qui avait permis de rentrer. Iola tente de repérer la salle où était Chronosia. Elle est recouverte, par un trou gigantesque. Il y a une énorme double porte fermée, ainsi qu'une autre ouverte avec de l'obscurité dans le lointain. On voit l'écorce de l'arbre. On est arrivés en 20 minutes.
On pousse la porte, mais elle ne bouge pas d'un centimètre.
Iola tente de pousser la porte avec sa forme volante. Mais ça ne bouge pas. Elle essaie avec Théo qui aide.
Ça s'entrouvre. Très grand couloir de marbre blanc. Avec des torches. Couloir sans bout, invisible. On se souvient qu'elle amène au Grisombre.
On avance. Pourtant le couloir est blanc. Au bout d'un grand temps, une heure ? Deux ? On arrive fatigués à une sortie. La lumière du jour est blafarde. Un trou gigantesque dont on sort. De derrière, l'arbre est différent, il semble gris, sec et mort.
On aperçoit les deux sœurs, sous forme de silhouettes prises dans cette écorce. Elles semblent toutes deux captives. Les arbres sont morts, l'herbe est rase, il fait froid. Ici c'est le crépuscule éternel.
 
On essaie de voir comment apposer la pierre et on propose de le faire aux deux. Théo ne remarque rien, mais entend dans le lointain un hurlement de loups. Mais elle n'en parle pas.
 
Je longe l'arbre pour aller vers les formes. Cela me rappelle Ella Ella. Elles sont mortes et immobiles, aucune vie à l'intérieur. Isolde tente de prier en sortant la perle, qui est plus petite qu'autrefois. Onysséa est une déesse du soin.
 
On va poser la perle au milieu entre les deux. On escalade les premières branches. Théo reste au sol en arrière. J'escalade avec brio, mais l'écorce se casse et les corps se fendillent.
Je m'écarte précipitamment, avec crainte. J'ai peur de devenir flamme !
La perle entre en contact avec l'une. En priant, rien ne se passe. Leur fille prie alors. Elle envisage même d'oublier tout le passé si elles se réconcilient.
On entend une voix féminine insulter Sabaah. Elle ne veut pas être approchée, ou on mourra.
Je vois dans le lointain un bref éclair qui frappe plus loin, et j'entends un hurlements de loups. On se rappelle que Ullr est le dieu de la chasse, emprisonné par Arauchnée ! On va tenter de le libérer.
De son côté Obérine tente une télépathie sur Chronozia. Elle reçoit comme réponse "dans le palais... je suis dans le palais... avancez dans le grisombre et trouvez-le".
Elle nous parle par Télépathie, et nous révèle en secret ce qu'a dit Chronozia.
Je parle en direction de Ullr, de façon à s'écarter de l'arbre et s'enfoncer dans le Grisombre.
 
L'herbe semble geler. Le paysage devient moins boisé, et bien plus angoissant. On entend en s'avançant dans une neige épaisse, des murmures en elfique de derrière la montagne. "Toi le semeur de mort, toi l'égorgeur, reste ici sous les tisselieux, repent toi. Un jour peut-être tu sortiras d'ici, quand tu deviendra un chien obéissant."
Je préviens Iola de s'apprêter à croiser les sœurs. Je préviens le reste du groupe de ce que sont les guenaudes. Puis je pars en éclaireur après que Iola ait lâché ma main.
On avance, j'hésite à partir en éclaireur mais je reviens. On finit par partir ensemble.
On observe un énorme loup tiré, attaché au sol par des fils avec une myriade d'araignées bleutées. Il hurle à nous en péter les tympans. Il gémit et bave.
Il reste fixé sur Sabaah. Les araignées retissent encore et encore. On parle à Ullr mais il est en colère. Il tente de nous manger.
L'épée de Théo se casse en tentant de couper une araignée. La lame a disparue.
Iola tente de parler aux araignées, mais n'a aucune réponse. Puis elle parle au loup. Il semble qu'il ait faim, après 2000 ans. Mais il ne veut pas manger Saabah. Celle-ci s'avance doucement. Il vient la sentir, elle tend le bout des doigts. Il pose son museau froid, gelé et humide et vient lui lécher les doigts.
Je propose qu'elle lui dise de nous laisser tranquille pendant qu'on tente de le libérer. Il lui indique un fil en particulier, elle doit le libérer. C'est elle qui devra le faire. Elle va essayer de le couper avec la lame de son géniteur. La dague se casse. Elle tente de le toucher de ses doigts, il ne se passe rien. Elle tente de toucher une araignée et celle-ci vient se cacher dans le pelage. Elle tente d'arracher à la main le fil, mais échoue.
Le loup garde la bouche grande ouverte, au sol. Il tire la langue. Elle doit rentrer dans sa bouche. Elle le fais, il referme la bouche, se redresse. Il se tend, et mache. Elle est broyée, broyée entre ses dents, et là le poil se hérisse et il arrache tous les fils des araignées qui volent partout. Elles s'enfuient, il a suffisamment de force pour les empêcher de retisser, et il hurle à la lune. Puis il rétrécit jusqu'à redevenir un homme nu, qui porte dans ses bras Saabah, nue.
Elle est en vie. Il la pose délicatement sur le sol. Il demande où elle est. Des vêtements apparaissent sur lui, et il veut tuer Arauchnée. Il nous parle des souffrance qu'il a endurées.
Bellial en a marre qu'il hurle, et le lui dit.
 
On révèle à Ullr ce qu'il a raté. On vient avec lui. Il dit à Sabaah qu'elle mérite une grande destinée. Elle récupère son matériel, et voit que le médaillon est brisé. La fleur tombe en lambeaux, et Tristan cours pour tenter de récupérer la fleur, mais Ullr m'interrompt pour demander d'où viennent les grèves qui sont à lui. On doit l'aider. Je lui crie que ce n'est pas la priorité. Mais je lui rends les grèves.
 
Saabah arrive à le convaincre de tempérer sa colère. Mais il finira par la tuer. On doit monter sur son dos pour retrouver Arauchnée. Il se retransforme en loup. Iola mentionne Lazlo, aussi la créature s'arrête. Mais elle reprend ensuite. On arrive à un pont dans le lointain, avec une citadelle envahie par la tristesse, le froid. Je me sens bien, les autres ne se sentent pas bien. Quelqu'un mentionne la perle, il s'arrête et se retransforme en humain. On mentionne Onysséa. Il demande des explications. On lui explique qu'on ne la pas tuée. Il veut qu'on la lui donne.
On la lui donne.
Il la met contre son front, puis se met à pleurer. On apprend que c'est Vekna qui l'a tuée, pas qu'elle s'est sacrifiée. On explique que Vekna est à l'origine de la froideur entre les deux sœurs. Et que Bellon aussi fait partie de cette guerre.
Ullr se remet en marche, et on entend des gémissements, cris, pleurs, des voix indiscernables. On n'entend plus d'elfique.
 
Dans le palais, tout est désert. Des grandes toiles d'araignées parfois, qu'on évite.
L'obscurité diminue, les fils sont la seule lumière. Ullr hère au hasard, mais il piste. Alors résonne une voix dans le lointain :
"Qu'avez-vous fait ? Pourquoi avoir libérer ce chien"
"Pour te libérer d'un mal invisible qui étreint ton cœur depuis trop longtemps"
Elle insulte Saabah.
Celle-ci dit qu'elle a eu le courage de venir à elle peut-elle venir à nous ? Le sol se dérobe à nous.
On arrive dans une nouvelle salle.
On voit deux corps. Arauchnée sous forme d'araignée + un corps momifié, emprisonné. Ullr n'est plus là, on l'a perdu durant la chute.
Iola la prie, lui rappelle tout le passé, dit comprendre le mal qui la ronge. Que Vekna veut tout détruire face à ces souffles de vie qu'elle avait tenté de protéger. Elle dit que le choix qu'on a fait autrefois était mauvais, et qu'on aurait dû l'écouter elle. Iola lui demande de sauver les millions de gens qu'on n'a pas pu sauver avant. Elle ne demande pas d'amour, juste d'agir. Elle était l'unique à s'être intéressée à toutes les autres races qu'elle.
Elle pourrait montrer qu'elle est la plus clémente, et que plus que l'amour de Korellon elle mérite l'amour de toute Gaeon.
 
Arauchnée se rapproche du corps de Chronosia, titille quelques fils. Puis elle donne un coup de griffe pour libérer le visage humain de Chronozia. Elle révèle à Chronozia que c'est une humaine qui a plaidé sa cause. Il est temps de mettre un terme à cette folie. (elle allait la tuer !)
Mais Isolde demande si elle veut parler à Onysséa. Arauchnée accepte.
Iola doit lui amener, elle le fait.
 
La perle explose, et Arauchnée se retrouve projetée dans les filets en lâchant le corps de Chronozia. Elle se retrouve nimbée d'énergie bleutée, et une forme féminine fugace la touche puis disparaît. Elle tombe au sol et roule dans un coin. Iola va la voir en lui demandant comment elle va. Elle se relève très faiblement.
 
"qu'ai-je fait pour un être ? Qu'ai-je fait pour Korellon ?" et elle se précipite vers le corps de Chronozia et la libère.
Elles se touchent le front toutes les deux.
 
Iola tombe à genoux dans l'herbe. On n'est plus dans le palais, on est devant le Primarbre.
Iola dit être si heureuse de les revoir réunies à nouveau, les deux sœurs.
 
"Nous devons... parler aux puissants de ce monde." Elles parlent d'une seule voix.
Elles veulent les prévenir de la menace représentée par Vekna.
Elles ne veulent pas parler à Parnaël, mais aux dieux du tétrapanthéon.
Mais les dieux ne sont plus là, il y a un voile qui les sépare. Il n'est pas possible de rejoindre Élyséum pour nous, elle demande si c'est possible pour elle.
Apparemment, c'est Nuul qui a fait ce voile, d'après Isolde.
IL faudra une éternité pour Ullr pour la retrouver elle, il ère actuellement.
 
Ella Ella est sur Gaeon. La charge de faire revivre Ella Ella reviendra à Iola. Les deux déesses lui confient son pouvoir, et la touche d'une main. Iola aura la charge de ce monde, et les déesses redevenues mortelles iront partir auprès des maître de ces mondes.
Alors le primarbre tombe en morceau.
Tous les autres arbres tombent, les cours d'eau jaillissent, les montagnes disparaissent, l'air tourbillonne de plus en plus vite.
Désormais, elle s'appelle Iola Larochrone, et aura le pouvoir de façonner le lien entre les forces élémentaires et le flux noir. Elle pourra choisir pour l'éternité, et devra faire de la féérie l'arche qui échappera au cycle de Than (et des dragons primordiaux). Jour et nuit se succèdent rapidement autour de nous, et Iola a son corps qui disparait noyé sous les pouvoirs des déesses, puis pousse un arbre plus petit à la place du Primarbre.
 
Un visage est collé à ce nouvel arbre, c'est celui de Iola.
LEs deux déesses ouvrent la voie vers le flux noir et s'y engouffrent. Et la brêche se referme. Il y a un nouvel arbre, avec la conscience de Iola Larochraune, déesse de la nouvelle féérie. Elle ressent tout, les arbres, les cours d'eau, les animaux. Elle peut leur commander, et ressent la présence de créature qui n'ont rien à faire ici.
La terre se soulève pour envoyer et projeter ces corps (~100) interdits loin. Draws, elfes de sang et elfes mal intentionnés disparaissent. Elle nomme la petite souris gardien officiel du nouvel arbre.
 
Elle me sourit et déclare qu'elle tiendra ma promesse. Elle tente de se concentrer, et sort de l'herbe une créature. Ce n'est pas tout à fait la même, me regarde et me serre dans ses bras. Son corps est un poil différent, mais sa voix est la même et l'odeur différente. Le regard ne trompe pas.
Iola veut que je transmette à S'Orcha et Yaael que la nouvelle Féérie les accueillera toujours, et que S'Orcha reste sa nièce et qu'elle aimera Yaael jusqu'à la fin de sa vie.
Je relève des yeux embués de larme et lui répond "merci".
 
Plein de mougnis arrivent. Iola comprend enfin le mougnis. Ils veulent qu'il y ait des gens qui aient de l'amour.
Elle ouvre un portail pour nous vers la Sylve. Ella Ella pourra en reprendre possession.
Ella Ella la remercie, et dit qu'elle reviendra la voir. Mais lorsqu'elle tente de sortir, sa main s'effrite. Elle se rend compte qu'elle ne peut plus sortir de la Féérie. Ses mains repoussent.
 
Quelqu'un tente alors de lui parler. Elle entend "Je vous en prie, grande déesse de la Féérie, permettez-moi de trouver plein de jolies dents". Elle se sent alors l'envie de créer. Plein d'arbres sortent du sol.
Ella Ella se tourne vers moi et promet de protéger ce monde.
 
Iola sent les montagnes qui bougent, et sent une force qui court, court et veut s'échaper. Cela doit être Ullr. Elle le coince dans des branches d'arbres, qu'il casse, elle les recrée.
puis il est libéré, et traverse le portail.
 
Théo me dit que si elle avait été à ma place, elle serait restée ici. Elle veut qu'elle ne risque pas ma vie. Puis elle part. Iola lui dit qu'elle espère qu'elle trouvera l'amour qu'elle cherche.
Puis elles nous disent au revoir.
 
Je dis qu'elles doivent attendre une journée, et que si je ne reviens pas, elles partent.
Saabah me dit qu'elle espère que je prendrai la bonne décision. Et Théo (de loin) crie aussi (mais elle, elle souhaite que je reste).
Et elles partent.
 
En partant, elles ont l'impression qu'on s'immobilise. Nous on a l'impression qu'elles ont accéléré.
 
 
 
 
=== Le départ de Tristan et la main à 4 doigts ===
Réveil au milieu de la nuit, minuit. Je me sens mal, je me barre. Avec mes affaires. Je quitte et m'éloigne. En direction de la maison d'Ella Ella.
Iola me suit en me voyant partir dans la nuit, en écureuil volant, puis en chouette, c'est ainsi qu'elle m'a vu. Elle envoie un mot par papier et revient en vitesse.
Je ressens les émotions de cette chouette en arrivant. Elle se retransforme.
Elle m'explique qu'elle me suivra.
On s'engueule, elle me suivra.
Je lui révèle que je me réjouis de sa haine. Elle dit qu'elle m'accompagnera coûte que coûte et me promet de me tuer si besoin.
 
On s'éloigne, je lui dis que je veux sauver ma femme.
 
 
 
 
=== NOTES PERSOS POUR LA SUITE ===
 
 
 
Augmenter pickpocket à +3 (5XP) + compétence Tracking +1 (1XP) + ESCALADE +1 (1XP) + Survie + 1 (1XP) + Telepathy +4 (4 XP)
 
+ CHARISME +1 (22 XP) --> ATTENTION : pour l'instant Plus rentable d'augmenter les perks de type charisme un par un.
Augmenter pickpocket à +3 + compétence Tracking (+1 ?) + CHARISME.Demander à Ella Ella ce qu'elle sait sur sa déesse (son état), et lui faire part de mes inquiétudes concernant l'effet de Vekna sur notre groupe. Si possible, plus tard, en parler à Droé. Voir pour la lame de cendracier (demander à Airain !!)... une lame qui crache de l'eau-vive (histoire de faire d'une pierre deux coups) ? Ou une lame qui peut se mouvoir seule sous les ordres de son propriétaire, et n'obéit qu'à moi/nous.Prier Chronozia ou Arauchnée pour avoir des nouvelles de Ella Ella ??
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