Mediriakine
Mediriakine est un dragon serpentaire lévitant dans les airs, doté de la capacité de passer les mondes, et combinant des caractéristiques physiologiques aviaires et insectoïdes. Son corps, pouvant léviter dans les airs de par le fait qu'il peut faire varier sa masse, est composé de la récursion de tronçons qui semblent augmenter en nombre au fil des années. Sa tête possède deux mandibules qui une fois fermée forment sur le devant comme un étau parfaitement contigu. Chacun de ces deux mandibules sont dotés sur leur face inférieure de trois petites appendices crochues qu'il peut utiliser de façon préhensile pour interagir avec des objets complexes, ou pour rapprocher ce dont il lui arrive de se nourrir de sa bouche : un bec horizontal pointu, dans laquelle se trouve une petite langue rose l'aidant à assurer sa prise en bouche. Ses deux yeux se trouvent derrière cela plus sur le dessus de sa tête, tout en restant très latéralisés. Sa tête continue ainsi encore un peu avant de se finir par une impressionnante collerette de plumes. Son corps est composé d'anneaux comme ceux que l'on retrouve sur les scolopendres, sur chacun desquels on trouve, sur le dessus, deux petits bosses crochetées sur lesquelles il est possible de s'accrocher. Sur les côtés, des sortes de fines pales situées en face de chaque côté, et dont il se sert pour affiner sa direction en vol en variant leur exposition aux frottements lorsque la créature évolue dans un fluide. Sa queue finie par des tronçons de plus en plus petits, qui croissent au rythme d'un tronçon supplémentaire par année réelle.
Lorsqu'il se repose, Mediriakine s'enroule ; et des côtés des parties inférieures des tronçons de son corps sortent alors de longs filaments épais et semi-translucides, qu'il connecte alors aux mailles pour se nourrir de résidus apparaissant dans les interfaces entre les mondes. Mediriakine est la seule entité pouvant toucher directement les mailles ; quiconque d'autre n'y parvient jamais.
Son tempérament calme et parfois même placide peut rapidement évoluer à une vivacité voire une violence impressionnante lorsque la créature juge cela nécessaire. Son cri, rare en dehors de ces cas, évolue alors sur plusieurs bandes de sons : d'impressionnants graves, et des clics plus aigus-médiums, répétés sur une fréquence de plusieurs dizaines par secondes. En dehors de ces contextes, il émet occasionnellement un grondement léger et les petits clics ont alors moins d'aigus et sont plus espacés, pouvant être à une fréquence de deux par secondes.