Portail:Imaginaire JDR « Quelque chose »

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« Quelque chose » est un jeu de rôle masterisé par Klev (auteur) avec Brusicor et M (auteur) en tant que joueurs.

Histoire

Employés dans le café Rencotage des plantes, au milieu d’une ville médiévale. On nettoie sol pavé de la devanture, on est au printemps. On est des humains classiques, sous les ordres d’une patronne. Boulanger en face, donc miettes de pain qui attirent les oiseaux.

Brusi aime le calembour du titre du café, et joue avec son propre nom, Ruby. Perso, je me dis qu’on vend plus de café que de plantes. Mon propre prénom est Amish. Il est tôt, on a la tête dans le cul. Je ne veux pas avoir de fientes, donc je balaie plus vite pour éviter les miettes.

Les premiers clients se réveillent et il est temps de servir leur petit déjeuner. Notre patronne, Amalia, nous ordonne de servir tout le monde. On passe la journée, c’est fatiguant. La devanture est déjà sale. Vient le soir, on est fatigués, quand un sombre client s’approche encapuchonné.

Je suis en train de laver des tasses côté comptoir, et Ruby est en train de vérifier qu’on a vidé les tables. Il reste des bougies nonchalamment laissées par moi, alors que je devais les éteindre.

Je relève ma tête vers lui tout en essuyant ma tasse. Ruby est plus proche de lui que moi. Il (?) lui envoie un regard. L’homme accroche mon regard. « Bonjour, bienvenue au rencottage des plantes, est-ce qu’on peut vous être utile ? » L’homme veut une chambre pour la nuit, avec repas. Il va d’abord manger, et on règlera après la gestion du repas. J’appelle Ruby pour lui aménager une table. Ce dernier allume une bougie et fait s’installer le monsieur. Sous sa cape, une grande lance cuivrée avec au bout une améthyste pointue. Je le regarde avec les yeux froncés, très intrigué. Je reprends mon essuyage. Amalia a toujours dit qu’il n’est jamais question de refuser un client. On prend sa commande et Ruby va derrière le comptoir dans la cuisine pour réchauffer le dîner. Je vais proposer à boire au monsieur. Il prend de l’eau.

FLASHBACK : on se rappelle de notre réveil du matin, où je pensais à la douce chaleur de mon oreiller et où Ruby pensait au fait de pouvoir retrouver sa peluche de chat dans le lit.

On a envie de se pieuter. Je prépare le livre des comptes pour noter la chambre en avance. Ruby apporte les plats, et souhaite à notre nouveau client un bon appétit, en précisant qu’on est en train de fermer. Le client hoche la tête d’un air sombre. Une autre table boit beaucoup avec de la charcuterie. Les chopes se vident, soudain la porte est défoncée et 3 chevaliers entrent dans la pièce. J’en fais tomber ma tasse favorite, et je sors de derrière le comptoir, et leur dit « bienvenue au rencottage des plantes, nous sommes malheureusement complets. » La porte est défoncée. Les chevaliers sont en fait la milice de la ville. Celui en face de moi me pousse d’une main, et me fait tomber avec ma seconde tasse préférée. Ils beuglent qu’il s’agit d’une descente, pointent leur doigt en direction du client et lancent un « vous, là, qu’est-ce que vous avez sous votre cape ? ». Les braves nains qui buvaient leur bière sont surpris et ont arrêté de boire leur bière. Je me relève et leur lance un « vous prendrez bien quelque chose ? ». Ruby va mettre le reste de vaisselle en sécurité en cuisine. L’homme retire magistralement sa cape, qui vole sous le comptoir. Il est vêtu de cuir solide, cheveux en bordel sales, un air fatigué. Il tient une lance d’un mètre soixante-dix en cuivre, avec la fameuse améthyste (la cape devait être magique, cousue de fil blanc pour que ça tienne). L’un des trois malabars me regarde avec un air décontenancé. L’un des deux autres lance « c’est lui, c’est lui qui a lancé la lance d’Aconit » en pointant le client. Alors les épées sont sorties, une table est cassée immédiatement. Le voleur présumé s’envole magistralement dans l’escalier pour monter dans les étages. Je lance que non, on ne va pas déranger les clients ! Je vais récupérer une poëlle en cuisine et fonce dans les étages. Les nains me suivent. Des bruits partout. Ruby va fermer le café maintenant qu’il n’y a plus personne. Mais la patronne arrive. « Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? – Non, je n’en sais trop rien. Je crois que notre dernier client a attiré quelques chevaliers. » Elle tire Ruby dans les étages. Moi, avec ma poëlle préférée, arrive, et crie « restez dans vos chambres, tout va bien, c’est un problème technique ». Les nains me poussent par-derrière et vont au combat. La patronne et Ruby arrivent aussi, bousculent les nains. « Pardon, pardon ! » Elle me regarde d’un regard comme si j’étais responsable. – Les chevaliers sont là-bas, ils n’ont pas encore payé pour la porte. Il y a un immense son d’onde, comme une lance propulsée, puis un grand silence. Puis le combat reprend, et un « il s’échappe, il s’échappe ! » Et je dis « Ah non ! Hors de question que qui que ce soit s’échappe sans avoir payé ». Bris de verre, puis trou dans le mur de la part des chevaliers. Je pénètre en trombe dans la pièce où ils étaient. Amalia me suit, et Ruby ferme la marche. C’était la chambre de Ruby, le mur est explosé, la peluche chaton est fichée sur le mur avec une lance en cuivre dedans. Amalia pique une crise. Un homme en costume blanc arrive. Les nains sont repartis pour poursuivre tout le monde, mais ils n’ont pas payé. L’homme a des longs cheveux gris, une barbe, et observe la situation pensivement. J’arrache la lance en disant que tout le monde va revenir chercher ce truc et que ce sera le bazar. L’homme nous fait taire en s’éclaircissant la gorge. Il demande à récupérer la lance, propriété de la ville. Je dis que je rendrai la lance à qui paiera pour nos pots cassés. L’homme sort une immense bourse, la lance à Amalia en disant que cela suffira. Elle vérifie la bourse, c’est bon. Je rends la lance en demandant « D’ailleurs, vous êtes qui, vous ? ». Il dit qu’il est Roger, L’archimage. Il nous dit qu’on a rien vu. Je réponds que le trou dans le mur, je l’ai fait en pissant, probablement.

Mais la peluche de Ruby a disparu. Elle n’est plus dans la pièce. Ce dernier cherche partout, et ne la retrouve pas. Ruby se demande comment fermer un café dont la porte a été défoncée. Il reste la moitié de la porte sur ses gonds, l’autre moitié par terre. Amalia me donne un pièce d’or pour me faire terre quand je refuse de partager ma chambre avec Ruby, parce que cette dernière mesure 2m². On ferme comme on peut. On s’écroule de fatigue dans nos lits respectifs.

Lendemain, très tôt le matin, Ruby est réveillé par le trou dans le mur (soleil qui pointe). Les clients découvrent l’état du bordel ambiant. Ruby s’occupe du petit déjeuner, espérant que les gens se posent moins de questions avec le ventre plein. Il passe devant ma porte en partie défoncée, et me réveille. Je descends de mauvaise humeur, cheveux encore mal coiffés. Je remonte chercher les balais à l’étage. Cependant, un gond du placard à balais est bloqué, il faut s’y mettre à deux pour l’ouvrir. Je grommelle, mets un coup de pieds dans la porte. J’appelle Ruby avec un air énervé. On tente d’ouvrir à deux, la porte finit de s’ouvrir, et on accède au précieux placard à balais, qui est très sombre. Il y a deux balais, un seau d’eau, et une forme qui s’enfonce plus loin dans la pièce pour se cacher en profondeur. Je râle de la présence d’un ragondin, on va devoir fermer l’hotel si c’est des animaux. La créature se recule lorsque je prends un balai pour la déloger, et elle couine de façon très mignonne. Ruby revient avec de la lumière, on reconnaît la peluche de Ruby, animée par une vie. La peluche de chat est blanche, très fluffy, redressée dans une position humanoïde. Ses yeux semblent bien vivants. Elle se met les patounes devant le visage. Ruby tend la main vers la peluche. La peluche fait un air curieux après avoir reculé. Ruby s’asseoit avec la créature. Je pars avec le balai en râlant que je n’ai pas le temps pour ces conneries. La peluche vient sentir la main de Ruby, qui lui parle. Elle penche la tête. De mon côté, je réponds à ma curiosité en disant que la magie, c’est de la merde. Donc je vais m’occuper de la tasse. La peluche miaule. Avec un air très mignon. Elle semble chercher quelque chose dans la main de Ruby. Qui lui demande ce qu’elle cherche. La peluche miaule. Puis dit « quelque chose ». Et répète « quelque chose ! Quelque chose ». Ruby lui demande si c’est quelque chose de présent ici. Elle continue de répéter « quelque chose, quelque chose ! ». Il demande si on peut en parler dehors. « Quelque chose ? » La créature saute par-dessus le saut dans un bond aérien, puis se redresse. – Quelque chose ? – Est-ce que tu peux me montrer ce quelque chose ?, dit Ruby. – Quelque chose !, lui répond la peluche. De mon côté, j’ai nettoyé ma tasse, je vais mettre un mot de fermeture de l’hôtel, vais servir et rassurer les clients. On offrira le repas du petit déjeuner. Et je propose d’offrir une partie de la nuit face aux clients mécontents. Ruby finit par comprendre qu’il peut essayer des choses, comme lui chercher à manger. La créature se blottit au fond. Ruby va prendre « quelque chose » aux cuisines. Du lard, du lait, un bol et remonte à l’étage. Il pose le tout vers l’entrée du placard. La peluche hésite puis saute à nouveau par dessus le saut pour arriver juste devant la nourriture, et commence à laper le lait en en mettant copieusement partout. Ruby est content d’avoir trouvé de quoi faire avancer la trame principale. Je l’appelle pour pouvoir servir les clients. Ruby descend après avoir dit « je reviens ». Quand il arrive, un bol m’arrive à la figure, le lait tombe sur les pages du livre de compte. J’égoute le livre, puis regarde l’homme (de mon âge) qui a fait cela. Je lui dis « puis-je vous inviter à me suivre ». L’homme refuse. Je le menace, il me fout une beigne. Je lui dis qu’il est enfin raisonnable, il a enfin bougé. Je l’invite à dégager d’ici. Un autre client se lève en disant qu’on ne s’occupe pas ainsi des clients. Je dis que je ne travaille plus ici depuis que j’ai démissionné. Je fais un croche pattes quand ils mentionnent Ruby comme travaillant encore ici, et tente de fuir. Face aux gens, je me retrouve sans autre choix que d’aller à l’étage. Ruby regarde dans le placard à balai pour voir s’il y a toujours la peluche. Quelque tente alors de le frapper. Alors un petit flash/bruit, et devant lui se trouve alors quelque chose de très pelucheux. La peluche est en train de retenir la personne qui voulait frapper. En criant « Quelque chose ! ». Je hurle « L’archimage vous somme de quitter cet endroit ». Puis tout le monde se retrouve assommé, avec tout une peluche victorieuse devant sur un corps. (« Merci, Trame Principale » dit Ruby) Je ne comprends pas. Les gens devant moi sont rentrés dans leur chambre.

Je finis par tirer Ruby par le bras. La peluche nous suit. Je tire l’autre dans les escaliers. On sort du café dont la pancarte est cassée. Les badauds ne comprennent pas pourquoi on est accompagnés d’une peluche.

Générique.



QUESTION : est-ce que la lance a donné vie à des objets (dont la peluche) ou est-ce qu’elle a transféré toute son énergie à la peluche (Donc qu’on risque de venir nous chercher après ça) ?

Suite : Brusi voir Archimage pour savoir, moi pour dire que c’est le bazar avec les clients.