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Alexis' Chronicles résumé des épisodes/Saison 1

18 082 octets ajoutés, 12 février 2023 à 18:40
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=== Épisode 10 : ===
En entendant Alya tousser, (et face à sa précision de l'origine de la toux), Alexis va dans la chambre d'Hypéria (qui nous a demandé d'y séjourner). Balcon un peu moins large, mais richement décoré. Petite fontaine avec dorures (pas présentes dans celle de Jasper). Lit refait, draps blancs qui invitaient à s'y plonger. Alexis se glisse dans le lit, moi aussi. Je dors d'un sommeil de plomb. Vider mon sac m'aurait-il aidé à me libérer ?
Quelqu'un frappe à notre porte. Mes yeux s'ouvrent, et je me sens mieux (moindre état de stress). Recroquevillé, pas très loin, Alexis est à 20 cm de moi. Il n'a pas ouvert les yeux, son oreille fait des petits à-coups. Je m'assois dans le lit, Jasper ouvre la porte. Il fait lumineux dehors. Je descends du lit, et tente de m'habiller. On est convoqués, il est 10h. Je pousse Alexis doucement. Il grogne. Je dis qu'on arrive, et m'habille. Je réveille Alexis. Et comme il met du temps, je sors en premier. Alexis sort de la chambre quelques instants après moi. Je lui signale qu'il a mal boutonné sa chemise. Alya, Eva et Jean dorment en pyramide sur le canapé, Eva au centre. Ma sœur bave dans son sommeil.
Jasper a d'impressionnantes cernes. On y va. Quatre gardes d'Animapolis. Jasper nous suit. Je reste digne. Alexis baille et s'étire en marchant. On prend le même chemin que celui qu'on avait pris la veille, qui mène à la salle de discussion entre Hypéria et le roi. On traverse l'un des 4 ponts qui mènent au cylindre central (où se trouve ladite salle). Les gardes se mettent sur les côtés de la porte, et on est invités à entrer, lorsque l'un frappe à la porte. Hypéria vient nous ouvrir d'elle-même, avec une expression indéchiffrable. Son regard s'éclaire légèrement en nous voyant. Je rentre. Jasper doit rester dehors.
Dans la pièce, le roi Tobias. Il semble à la fois reconnaissable et méconnaissable. Il est accoudé sur les cartes, regardant dans une autre direction. Je salue légèrement (tout en me crispant). Le roi tourne lentement sa tête vers nous. Son expression est toujours indéchiffrable, mais désormais teintée d'une certaine tristesse. Puis il se redresse et déclare, nous regardant : "Ah, jeunes gens, vous pouvez vous asseoir, bien sûr."
Il nous indique deux tabourets renforcés en tissu, devant une grande bibliothèque (pour une pièce de 25m² environ). Alexis hoche la tête puis va s'asseoir. Je fais de même. Il pointe un fauteuil avec accoudoirs pour Hypéria.
Le roi soupire après une bonne minute de silence. Hypéria reste coite. Il finit par déclarer : "Je... vous dois des excuses.
Les actions de ma fille ce matin m'ont permis de ... prendre conscience de certaines choses. La situation est complexe. Vous avez besoin d'aide, nous avons besoin d'aide également. Une aide dont nous avons peut-être tous besoin, d'ailleurs. J'ai pris conscience de ces choses... non. J'ai pris conscience de l'inadéquation de mes actions avec les actions de ma fille, mais aussi avec le regard que vous m'avez porté ce matin, jeune homme".
==>Je blêmis mais ne dit rien. Son regard envers moi est mélancolique, pas agressif. "Si ma fille n'avait pas suffi pour quelques raison que soit ma folie, alors le regard de deux jeunes yeux d'Axelor m'aurait permis de me réveiller." Hypéria reste coite. Moi aussi.  "Quels sont vos noms ?", dit-il après un temps de silence. "Célestin", finis-je par lancer. "Et voici Alexis". "Alexis, Célestin, je crois qu'un autre royaume vous doit une gratitude éternelle."Ses yeux sont embués de larmes. Je demande comment va sa fille. Il explique qu'elle va bien, et a perdu sa fille dans l'année. Elle a toujours été esseulée, et la perte de sa mère a été une tragédie. Il pense que le fait que ses propos aient trouvé écho chez quelque oreille l'a beaucoup aidé. Cela éclairera ses futurs décisions. Je déclare en être soulagé. Il déclare que sa fille lui a déjà donné ses préconisations, à de nombreuses reprises. Mais, peut-être à l'occasion, serais-je curieux d'apprendre ce qu'en pensent les jeunes yeux d'Axelor. J'acquiesce de la tête. Il ajoute qu'il doit aussi s'excuser auprès d'Hypéria, pour ne pas avoir été assez honnête avec elle. De leur côté la situation est plus complexe qu'il ne souhaitait le révéler. Depuis le décès d'Appoline, sa femme, le royaume s'étiole. À l'est, la vie se meurt. À l'ouest, l'influence du royaume cesse et l'indépendance gagne chaque cité. Autrefois, tout le tour de cette capitale était une immense forêt. Cité construite au delà de la cîme. Mais ses aïeux avaient commencé une œuvre trop ambitieuse, pour rivaliser avec notre magie. (sourire envers Hypéria). Résultat, il ne restait plus beaucoup d'arbres. Ceux de l'est avaient commencé à mourir. Il ne souhaite pas dénier qu'il a aussi choisi de continuer à alimenter la cité dans ces conditions, et que cela repose sur des décisions des aïeux. Y compris celle d'exploiter ... au delà du bois. Sa fille est très sensible. Le bois mourrait, ils ont pensé à une maladie, donc on brûlé ce qui mourrait. Mais cela n'arrêtait pas, donc ils ont brûlé le reste. La ville ne dépend plus que du commerce pour fonctionner. Maladie de l'est, insubordination des cités sur lesquelles il est censé avoir régence. Bref, temps compliqués. Depuis le désert est jusqu'à mer ouest. Le ciel sans dragon n'est pas la seule chose bonne qu'apporte Axelor. Alliances passées doivent être honorées. bâteau tous les 15 j. Mais pas de bois.  Hypéria se dit touchée par l'ouverture offerte + honorée de volonté de répondre aux anciennes alliances. Proposition faite la veille ? Le roi la trouve raisonnable. Il pense la doubler. Même si ce ne sera pas suffisant pour reconstruire un pays comme le nôtre. Peut-être devrait-on partir plus au sud. Il tiendra sa promesse. Je demande si Axelor a du bois à proposer, histoire que le bateau ne reparte pas vide. Hypéria semble y réfléchir. Le roi refuse. Il pense que le bois ne règlera pas le souci de la cité. Je finis par ajouter que les conditions de vie des personnes dans les sous-sols seront peut-être une priorité. Hypéria me jette un regard choqué. Alexis aussi. Le roi finit par acquiescer. Il dit qu'il va se mettre des gens à dos, mais que sa fille prime. Il me demande comment j'ai vu. Hypéria me couvre, et déclare que c'est elle qui a eu l'information. Et que la surprise a été telle que j'en ai été indirectement informé. Elle parle des soucis, ici il manque le bois et la main d'œuvre, chez nous la magie, qui utilisait des formes de vie. Il nous propose de revoir sa fille, sur requête de cette dernière. On accepte avec grand plaisir. Il finit par déclarer qu'on peut rester ici autant qu'il nous plaira. Il propose même de prendre un peu de bois pour la machine volante. Hypéria accepte, mais sans excès. Elle déclare qu'elle pourrait avoir besoin de deux jours de plus, puis qu'on reprendra la route. Hypéria demande s'ils ont des cartes plus à jour que celles d'Axelor. Il valide, il a une carte datant des alliances entre les peuple, il pourra nous la faire copier. Le roi finit par nous déclarer : "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez-et vous l'aurez. La politique a beau hanter mes paroles, les termes gratitude éternelle n'en étaient pas." Je finis par déclarer après avoir regardé Hypéria et Alexis, que je souhaiterais, une fois vue la fille du roi, montrer à un enfant du sous-sol la lumière du jou. Le roi déclare qu'il tiendra sa parole. Il déclare que ce sera le soir, car ils n'ont plus l'habitude de la lumière du jour depuis quelques générations. Il déclare qu'un de leurs poète irrévérencieux les appelait "les enfants de la nuit". J'accepte. Il finit par se retourner vers la fenêtre, une larme sur le coin des yeux. Le roi finit par déclarer que l'on peut prendre congé, car il a à réfléchir. Je me lève, fais une courbette et prends effectivement congé. Hypéria sort avec nous. Elle avait réagi choquée par ma demande concernant un enfant de la nuit, mais ne m'en a pas tenu rigueur. Jasper se tient sur l'autre côté du pont. Hypéria nous fait avancer avec elle. Les gardes commencent à nous suivre, mais elle déclare "ce ne sera pas nécessaire, merci". Il y a peu de monde autour de nous, donc on peut parler presque librement. Je marche avec un sourire plus grand, un peu fier de moi. Hypéria finit par déclarer "quel revirement de situation". Jasper est inquiète. Alexis dit qu'une fois encore, on a sauvé la situation. Hypéria a levé les yeux au ciel. Elle finit par déclarer que l'on a renversé la situation diplomatiquement parlant. Elle parle d'un bateau tous les 15 jours, chargé copieusement. C'est une belle victoire. Elle nous remercie et passe la main dans nos cheveux. Il reste une heure et demi avant repas, Hypéria compte bien la passer à dormir. Elle envoie Alya, Eva et Jean nous rejoindre. On leur explique. Alexis dit que je leur ai sauvé les miches. Je rougis. Alya s'inquiétait de la convocation. J'explique qu'on aura droit à un bâteau, qu'on va voir la fille du roi, et qu'on va pouvoir montrer à Ta la lumière du jour. Alexis ajoute qu'on a la reconnaissance éternelle du roi.  [Ellipse] On est allés se coucher. Je me retrouve avec la queue d'Alexis sur le visage. Ce qui ne m'empêche pas de me rendormir.Après quelques temps, réveil, quelqu'un toque à la porte. Jasper va ouvrir. Un garde, pour madame Abigaelle. Alexis est intéressé. On suit le garde. On est menés à la suite royale, où nous attend Abigaëlle. Les rideaux sont tirés, ambiance tamisée. Elle nous attend assise sur un petit coussin en tissu. Je salue, elle nous remercie d'être venu. Elle nous propose du thé. On s'assoit. Un léger silence s'installe, que personne n'ose briser. Alexis demande si elle va mieux depuis ce matin. Elle est soulagée que son père l'ait écoutée. Je confirme avoir parlé au roi, ce qui a allégé mon esprit. Je parle de mon autorisation de faire visiter la lumière du jour à un enfant de la nuit. Elle ne connaît pas nos noms, on se présente. On discute d'Axelor, et du fait que je vienne d'un village perdu au milieu d'un forêt. Elle nous demande son odeur. Elle demande comment on s'est rencontrés. On présente la façon dont Alexis avait faim ce jour là. Alexis demande d'ailleurs si elle a des gâteaux. Je bois mon thé. On discute du thé. Elle remarque qu'on est jeune pour venir d'un autre pays. Ce soir, ce sera la première fois qu'elle sortira de la citadelle. Je demande comment elle était au courant de la situation en dessous. Elle dit qu'à force d'écouter et d'ouvrir les yeux... et puis, parfois, sa mère n'était pas toujours d'accord avec son père. Elle n'avait pas le droit de voir les autres enfants. Et elle ne peut pas allez au soleil non plus, elle ne sait pas pourquoi (elle est la seule). Sa peau est très pâle, plus que son père. Donc elle n'a jamais vu la mer. Je demande à Alexis comment il décrirait cela. Il tente de décrire cela avec la nappe. Je demande ce qu'elle compte faire ici. Elle pense qu'il faut planter des arbres. Elle compte aider son père. Elle dit d'ailleurs, s'arrête, mais tient à nous laisser la surprise. On discute longuement, posément, la situation a quelque chose de réconfortant, et le thé aussi. Lorsqu'il se fait tard, elle nous indique qu'elle doit se préparer. Elle se déplace avec une certaine faiblesse dans ses mouvements. On prends congé très poliment, en la remerciant. On se retrouve dans la chambre de Jasper. Je demande s'il y a eu des informations pour l'autorisation de visite. Elle m'explique que quelqu'un viendra nous chercher une heure avant le coucher du soleil. Alya propose de nous accompagner pour cela. Une heure avant, des gardes viennent nous chercher. On descend le long des escaliers de la citadelle. Je joue les idiots, demandant où on doit descendre. Alexis met les pieds dans le plat en indiquant l'endroit où on était passé la dernière fois (on est accompagnés d'un garde lion, écureuil, sanglier, zèbre, hippopotame). Je rigole de gêne. On arrive proche de l'escalier de la veille. Je descends par l'escalier, suivi du reste du groupe. Je demande à Alexis s'il peut retrouver l'endroit où était Ta. Il peut. Je demande aux gardes de rester là, et sur remarque d'Alya on est autorisés. Alexis finit par nous guider tous les trois. Il nous emmène à l'ancienne cachette de Ta. Les machines sur le chemin semblent à l'arrêt. Tout est très silencieux. Je titube en suivant Alexis, qui marche un peu vite. À un moment, il ne sait plus ou on va. Mais il finit par retrouver. J'appelle Ta, mais pas le moindre bruit. Je finis par demander très doucement si on doit retourner au Kernel. Alexis dit "chut" d'un coup. Je me tais. On entend le bruit du cliquetis du jouet de Ta, au loin. Quand je l'appelle, il demande pourquoi on est venus avec des gardes. J'explique comme je peux la situation. Ta demande pourquoi je mens. Il finit par dire qu'il ne veut pas de gardes. Il explique que son frère est parti, emmené par des gardes. (d'où sa méfiance/trauma). Je finis par dire que je peux demander aux gardes de remonter. Ils seront forcément là avec la fille du roi. Alexis et Alya confirment mes propos. Il s'en va, le temps qu'on previenne les garde de partir. Je dis qu'on va devoir ordonner aux gardes. On remonte auprès d'eux. Alya déclare que cela ne sera pas possible, les gardes. On négocie, et ils nous proposent des guides humains. On attend, et ensuite deux jeunes garçons (Va et Im) arrivent. Je les reconnais avec plaisir. Ils disent que les gardes ont fait évacuer le personnel militaire de la zone. On repart chercher Ta, je reprends la main d'Alexis, Alya reprend ma main. On retourne dans cette loge très serrée. Ta semble ne toujours pas y croire. On repart vers la sortie. Quand on arrive au bout, on voit qu'il a pris la main d'Alexis pour le trajet. La luminosité continue de chuter. On remonte, avec les guides. Proche de l'escalier, je propose à Ta de prendre sa main pour l'encourager. REDCON : C'est le matin en fait ! (pendant qu'on descendait avec les gardes, on nous a prévenu que ce serait plus le matin en fait). Dehors, l'aurore. Je dis "viens voir, le soleil va bientôt arriver."Il avance doucement. Je vois une peau si pâle qu'elle me surprend. Ses yeux sont très noirs, mais surprenants. Il hésite. Il finit par fourrer sa tête contre ma chemise, après une dernière promesse que c'était pas un mensonge. REREREDCON : en fait c'est le crépuscule. J'essaie de monter les escaliers doucement. Plus la luminosité augemente, plus il fourre ses yeux contre moi. Alexis reste attentif. On finit de grimper les marches, il gémit. Il ne répond pas. Je fais une pause. Alexis s'approche, lui dit que ça va aller, et lui met une main sur l'épaule. Et d'une autre main, me pousse à avancer. Je continue d'avancer. On arrive à un endroit où des gens, que je suppose être des gardes en civil, manipulent des poulies pour ouvrir manuellement un portail en pierre. Puis ces gens s'éloignent. Les guides nous disent où passer. Je demande si ça va. Ta pousse un petit cri. Il marche comme il peut, pris dans mes jambes. On descend une rampe qui fait le tour du mur d'enceinte par l'extérieur. En descendant, on voit le soleil sur la gauche, qui va bientôt se coucher, au dessus de montagnes. On a vue sur la plaine où autrefois il y avait des arbres. Des nobles se regroupent au dessus du mur d'enceinte, et nous regardent. Les guides nous ont dit de nous arrêter. Alexis dépeint à Ta où on est. Je lui parle du fait que la fille du roi est gentille. Ta a peur. Il se serre contre moi. Je le serre dans mes bras. Dix minutes plus tard, le roi et sa fille arrivent. Abigaëlle porte un voile autour d'un chapeau pour dissimuler sa peau. Elle est habillée de blanc. Il vient en lui tenant la main. Trois minutes d'attente pour qu'il descende. Le soleil est pour le moment orange. Les gens sont silencieux, depuis que le roi est arrivé. Il se place un peu derrière nous. Abigaëlle regarde le soleil. Je lui dis que je suis content qu'elle soit là. Ta me demande à qui je parle. Je le lui présente. Ta a un petit frisson à la mention de la fille du roi. Doucement, il éloigne la tête de moi, mais les yeux très serrés, fermés. Il tourne la tête vers l'endroit d'où venait la voix de la fille du roi. Je présente Ta à Abigaëlle, son chapeau hoche de la tête. Pendant ce temps, je vois Ta se recroqueviller au sol en se tenant le visage. Je me précipite pour demander si ça va. Ses yeux tentent de se rouvrir mais se ferment aussitôt. Il se met les mains devant le visage (quelqu'un dans les hauteurs a lâché un "Han!"), puis se redresse doucement. Il regarde autour de lui, en commençant par Abigaëlle. Il a les yeux tous plissés. Il regarde Alexis, ma sœur, le mur derrière lui, l'immense roi Tobias, puis les étendues autour de nous qui sont sablonneuses et orangées par la lueur du crépuscule. Garder les yeux ouverts est difficile pour lui, il les referme souvent. Ses yeux pleurent (douleur ?). Puis il me regarde à nouveau, et me demande où est le soleil. Abigaëlle lui a pris la main, retire son chapeau, et pointe la petite boule rouge entre deux montagnes. (je chiale, putain) Et les deux ne pouvant le regarder longuement, ils finissent par se rapprocher tous les deux, se masquant les yeux, et tombant tous les deux à genoux sous l'émotion. Là où les nobles se seraient attendus à des larmes de joie, ce sont des larmes franches, tristes, les pleurs serrants les cœurs, qui émanent de ces deux enfants, bouleversés par le trop plein d'émotion et le temps perdu, sans les lumières du jour. Alexis me pose une main sur l'épaule. Je le regarde, avec un regard entre attendri et satisfait. Et le soleil brille sur les remparts de la cité.  (Suite au prochain épisode.)
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